par Ara Dim 17 Fév 2019 - 13:43
Lue sur Facebook, cette analyse que je partage tout à fait. sur les injures et menaces subies par Finkielkraut hier .
"Minute cynique... à quelque chose malheur est bon, avec les insultes à ce pauvre Alain Finkielkraut, on va enfin savoir qui est qui et qui la justice condamne et surtout, qui elle ne condamne pas. Alain, la dernière fois qu'il s'est fait insulter par des manifestants, c'était pendant « Nuit debout », un mouvement plutôt porté par l'extrême gauche, étrange non ? Le mouvement des Gilets Jaunes, au début, avait une tendance populaire, osons populiste, mais quoi, on est en démocratie non, on a bien le droit d'être populiste ? Populiste, ne veut pas dire antisémite, attention. D'ailleurs, Roger Cukiermann, ancien président du CRIF, n'avait pas mâché ses mots et avait dit, tout de go : «toutes les violences antisémites sont commises par des jeunes musulmans ». Personne n'avait porté plainte, ou ne l'avait contredit et il n'avait pas été condamné. Le propos avait juste provoqué un malaise, comme quand quelqu'un dit un truc que tout le monde sait mais qu'il ne faut pas dire. Soyons réaliste, il existe bien un vieux fond antisémite d'ultra-droite, de celle qui est cul et chemise avec les musulmans radicaux et le sieur Dieudonné et qui n'hésitent pas, à l'occasion, à se faire photographier ensemble. Si notre justice arrête les trois lascars auteurs des noms d'oiseaux au philosophe, pas franchement louches, mais un peu basanés quand même, avec foulard palestinien, ce sera un début. Vu qu'ils étaient à visages découverts, comme Dettinger, ça devrait être facile. Si elle les condamne, on saura que l'antisémitisme de « banlieue », même s'il est revendiqué parfois comme « culturel » et donc autorisé, quelque part, ce sera une première. Si la justice ne bouge pas, si la police prétexte qu'il est difficile de les retrouver, ça ne sera jamais qu'une confirmation que certains peuvent se permettre de dire des trucs que d'autres ne peuvent pas dire. La fameuse justice racisée dont les poids et mesures sont visibles tous les jours ou presque. Un peu comme quand la petite étudiante de l'UNEF, Hafsa Askar, tweet rageusement « on devrait gazer tout les blancs cette sous race » (oui, avec la faute) et qu'il ne lui arrive rien. Dans tous les cas de figure, le gouvernement devenu totalitaire gagne sur deux tableaux, l'opposant Finkielkraut en sera pour ses frais et le mouvement des Gilets Jaunes devrait souffrir durablement de cet immense apport culturel dû à une immigration incontrôlée dans ses rangs."