Gilets jaunes

Flavius a écrit:
Le problème, c'est qu'en France nous nous sommes installés dans une sorte de résignation, une banalisation de l'événement, une léthargie qui se voulait au départ une marque de temporisation, de pacifisme de la société voire même de civilisation. Autant de signaux envoyés aux barbares et à ceux qui les soutiennent qui ont été compris comme un permis de bafouer l'autorité de l'Etat, absente dans bons nombre de situations. On ne voulait pas de la violence légitime de l'Etat, on a celle des voyous et des anarchistes dont le seul but est le désordre et le pouvoir de la force. Tous les pacifismes, quelle que soit l'époque ont mené à la guerre ou aux atrocités.
Je dirai que le marqueur de cet état d'esprit remonte à la première voiture brûlée dans les banlieues et dont l'auteur n'a pas été sanctionné pour les raisons que l'on connaît que trop. Depuis, et on n'en parle même plus, chaque nuit des voitures sont brûlées sans que l'on n'en trouve aucun écho dans les médias. On s'y est habitué. C'est entré dans la normalité. Et je ne parle pas de ces pauvres gens obligés de montrer leurs papiers d'identité à des voyous pour rejoindre leur appartement dans les territoires perdus de la république. Mais justement, il n'y a pas de république sans Nation.
Dommage que le coût de la paix sociale n'est jamais comptabilisé dans le budget de la France.

jacot3 a écrit:
C'est rarissime pour l'instant mais les barbares iront de plus en plus loin ! C'est "orange mécanique" qui débute.
Monsieur Martinez dénonce les brutalités policière parce qu'une grenade lacrymo est tombée à deux mètres de lui mais ne dit pas un mot sur la Pitié-salpetriere, sur le commissariat de police attaqué, sur l'attaque d'une école, sur les voitures incendiées, la banque saccagée, les déprédations diverses et variées du mobilier urbain et la voie publique.
Honte à ces révolutionnaires en peau de lapin.

oui, mille fois d'accord !!!

Pour info, Mélenchon dit que l'invasion de la Salpêtrière est une invention de Castaner.

L'intrusion est un fait.
Ce qui reste à déterminer, c'est ce qui l'a motivée.
a) l'intention est hostile. C'est ce que suggère Castaner quand il parle de l'attaque de l'hôpital.
b) Les GJ ont utilisé l'hôpital comme un refuge pour échapper aux CRS.
c) autre chose
...


L''enquête en cours, si elle aboutit à des certitudes, permettra de trancher.
Les témoignages du pesonnel médical divergent les uns des autres.
J'attends.

LV426 a écrit:L'intrusion est un fait.
Ce qui reste à déterminer, c'est ce qui l'a motivée.
a) l'intention est hostile. C'est ce que suggère Castaner quand il parle de l'attaque de l'hôpital.
b) Les GJ ont utilisé l'hôpital comme un refuge pour échapper aux CRS.
c) autre chose
...


L''enquête en cours, si elle aboutit à des certitudes, permettra de trancher.
Les témoignages du pesonnel médical divergent les uns des autres.
J'attends.

Au vu des nouvelles infos :
Ils (les manifestants ou autres...) ont démoli un portail métallique pour entrer dans la cour de l'hôpital. Ils ont ensuite essayé de forcer l'entrée du bâtiment.
La police arrive.
Le problème, c'est qu'on ne sait  pas, comme d'habitude, ce qui précède l'arrivée devant le portail et pourquoi les CRS les poursuivent.
Ceci dit, il me semble que Castaner en à quand même un peu rajouté.

LV426 a écrit:L'intrusion est un fait.
Ce qui reste à déterminer, c'est ce qui l'a motivée.
a) l'intention est hostile. C'est ce que suggère Castaner quand il parle de l'attaque de l'hôpital.
b) Les GJ ont utilisé l'hôpital comme un refuge pour échapper aux CRS.
c) autre chose
...


L''enquête en cours, si elle aboutit à des certitudes, permettra de trancher.
Les témoignages du pesonnel médical divergent les uns des autres.
J'attends.

La ou les réponses devront modifier la gravité des faits des auteurs.
Il n'empêche que la responsabilité des organisateurs des manifestations reste entière.
.
Les gilets jaunes "de base" n'ont certainement pas voulu les dégradations sur/de l'Arc de Triomphe, les incendies de restaurants ou des banques, les morts des automobilistes apeurés, les saccages des magasins, les policiers ou les manifestants blessés,..etc... => Mais ils sont responsables du chaos.
Bien que la répétition des manifestations semble  indiquer qu'ils refusent de reconnaître cela.

PS.Correction tardive  

beced a écrit:


La ou les réponses devront modifier la gravité des auteurs des faits.
Il n'empêche que la responsabilité des organisateurs des manifestations reste entière.
.
Les gilets jaunes "de base" n'ont certainement pas voulu les dégradations sur/de l'Arc de Triomphe, les incendies de restaurants ou des banques, les morts des automobilistes apeurés, les saccages des magasins, les policiers ou les manifestants blessés,..etc... => Mais ils sont responsables du chaos.
Bien que la répétition des manifestations semblent  indiquer qu'ils refusent de reconnaître cela.

.

Azalee a écrit:
Au vu des nouvelles infos :
Ils (les manifestants ou autres...) ont démoli un portail métallique pour entrer dans la cour de l'hôpital. Ils ont ensuite essayé de forcer l'entrée du bâtiment.
La police arrive.
Le problème, c'est qu'on ne sait  pas, comme d'habitude, ce qui précède l'arrivée devant le portail et pourquoi les CRS les poursuivent.
Ceci dit, il me semble que Castaner en à quand même un peu rajouté.

D'accord.
Castaner a péché par précipitation. Il s'est engouffré dans une brèche avant d'être sûr de  ce qu'il y avait derrière.

LV426 a écrit:
D'accord.
Castaner a péché par précipitation. Il s'est engouffré dans une brèche avant d'être sûr de  ce qu'il y avait derrière.

Mais ce n'est pas la 1ère fois et pas que lui 
Ils devraient apprendre ( tous) à tourner leur langue .................................;

Ça pose un sérieux problème à ses collègues du gouvernement. Comme le soutenir sans trop le soutenir ? 
Mais, bon, les politiques ont l'habitude de ce genre de numéro d'équilibriste.

En écoutant les témoignage ce matin, il est clair que le personnel de l'hôpital n'avait pas de raisons d'avoir eu peur ou d'avoir fermé les portes de leur local...
Et qu'en se basant sur ce qui s'était passé sur les Champs-Elisées ces derniers mois, tout indiquait que cela relevait de la visite amicale.
On se demande d'ailleurs pour quelle raison le staff ne leur pas offert le café et de quoi grignoter....

 

beced a écrit:En écoutant les témoignage ce matin, il est clair que le personnel de l'hôpital n'avait pas de raisons d'avoir eu peur ou d'avoir fermé les portes de leur local...
Et qu'en se basant sur ce qui s'était passé sur les Champs-Elisées ces derniers mois, tout indiquait que cela relevait de la visite amicale.
On se demande d'ailleurs pour quelle raison le staff ne leur pas offert le café et de quoi grignoter....

 

Dans l'ironie et la dérision vous êtes un maitre !
 
Du materiel informatique a disparu mais c'était uniquement pour emporter un souvenir de cette journée mémorable !

beced a écrit:En écoutant les témoignage ce matin, il est clair que le personnel de l'hôpital n'avait pas de raisons d'avoir eu peur ou d'avoir fermé les portes de leur local...
Et qu'en se basant sur ce qui s'était passé sur les Champs-Elisées ces derniers mois, tout indiquait que cela relevait de la visite amicale.
On se demande d'ailleurs pour quelle raison le staff ne leur pas offert le café et de quoi grignoter....

 

L'intrusion était forcée, il n'y a aucun doute là-dessus et pouvait faire courir des risques aux résidents.
Par ailleurs, 30 personnes qui pénètrent, de force et simultanément, dans un hôpital peut, à bon droit, être ressenti comme une menace.
La question est juste de savoir si leur projet était "d'attaquer" l'hôpital, c'est-à-dire transgresser un tabou que même les plus décervelés répugnent à enfreindre.

MACKY a écrit:


Mais ce n'est pas la 1ère fois et pas que lui 
Ils devraient apprendre ( tous) à tourner leur langue .................................;

En effet. Castaner ferait souvent mieux de se taire.
Pas que lui, mais lui particulièrement vu que ça énerve encore plus.

jacot3 a écrit:
Dans l'ironie et la dérision vous êtes un maitre !
 
Du materiel informatique a disparu mais c'était uniquement pour emporter un souvenir de cette journée mémorable !

Quelque chose m'échappe. On a vu sur la vidéo que les intrus avait été évacués avant de pouvoir entrer.
Donc, qui a volé ? Y a-t-il eu une autre intrusion ? Les deux faits sont-ils liés ?

LV426 a écrit:

L'intrusion était forcée, il n'y a aucun doute là-dessus et pouvait faire courir des risques aux résidents.
Par ailleurs, 30 personnes qui pénètrent, de force et simultanément, dans un hôpital peut, à bon droit, être ressenti comme une menace.
La question est juste de savoir si leur projet était "d'attaquer" l'hôpital, c'est-à-dire transgresser un tabou que même les plus décervelés répugnent à enfreindre.

La première question que je me pose, c'est pourquoi ce groupe fuyait la police ?
Ont-ils cassé ou étaient-ils tous simplement dans un endroit interdit.

Azalee a écrit:
Quelque chose m'échappe. On a vu sur la vidéo que les intrus avait été évacué avant de pouvoir entrer.
Donc, qui a volé ? Y a-t-il eu une autre intrusion ? Les deux faits sont-ils liés ?

Oui c'est merdique cette histoire
Perso je n'ai toujours pas compris  le pourquoi de ce fait ( intrusion ou autres)
On voit les canons à eau  donc effectivement c'était pour les disperser mais que faisaient ils et surtout que voulaient ils 
Moi pas comprendre et puis demain devinez quoi!!!!!!! c'est samedi    rebelote

Azalee a écrit:
Quelque chose m'échappe. On a vu sur la vidéo que les intrus avait été évacué avant de pouvoir entrer.
Donc, qui a volé ? Y a-t-il eu une autre intrusion ? Les deux faits sont-ils liés ?

Quelques individus qui se seraient écartés du groupe principal ?
Après, la question suivante est : comment ont-il fait pour ressortir sans se faire repérer ?

MACKY a écrit:
Oui c'est merdique cette histoire
Perso je n'ai toujours pas compris  le pourquoi de ce fait ( intrusion ou autres)
On voit les canons à eau  donc effectivement c'était pour les disperser mais que faisaient ils et surtout que voulaient ils 
Moi pas comprendre et puis demain devinez quoi!!!!!!! c'est samedi    rebelote

C'est le problème des images prises à un instant T.
On ne sait rien de ce qui précède. Un groupe important de CRS ne poursuit pas pour rien.Voulaient-ils seulement disperser le groupe ou des personnes du groupe avaient-elles fait des bêtises ? Tout de même, péter le portail de l'hôpital et chercher à entrer dans le bâtiment, ne démontre pas une grande subtilité.

Ici, on a quand même un avantage, c'est que ça se passe dans la télé.

LV426 a écrit:
Quelques individus qui se seraient écartés du groupe principal ?
Après, la question suivante est : comment ont-il fait pour ressortir sans se faire repérer ?

Ou un opportuniste qui a profité de l'agitation qui avait détourné l'attention du personnel pour faire ses amplettes.

Azalee a écrit:
En effet. Castaner ferait souvent mieux de se taire.
Pas que lui, mais lui particulièrement vu que ça énerve encore plus.

oui, effectivement : il a reconnu avoir employé le mot "attaque" qui ne convenait pas du tout et semblait faire (lui aussi !!!) son mea culpa (vu aux infos 13 h)
Il ferait mieux de réfléchir avant de parler car ce genre de propos peut engendrer bien des polémiques ..... "stériles"
(milieu hospitalier oblige )

LV426 a écrit:
Quelques individus qui se seraient écartés du groupe principal ?
Après, la question suivante est : comment ont-il fait pour ressortir sans se faire repérer ?

Encore un sujet à polémique car plusieurs versions s’opposent. La direction de l’hôpital parle d’une intrusion violente de gilets jaunes et d’individus au visage dissimulé, qui auraient tenté d’entrer dans le service de réanimation chirurgicale, avant l’intervention de la police, alors que plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent, au contraire, des manifestations qui auraient tenté d’entrer dans l’hôpital pour se protéger des gaz lacrymogènes, lancés par les CRS à l’extérieur de l’hôpital.

En attendant, demain c'est samedi, d'autres préoccupations à venir

Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences", affirme jeudi 2 mai sur franceinfo Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris qui porte plainte après l'intrusion mercredi soir de dizaines de manifestants dans l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.
Des débordements "inédits" et "gravissimes"

"On est passés au bord de la catastrophe", explique Martin Hirsch, dénonçant des "débordements gravissimes" et "inédits". "Vous vous rendez compte si j'étais là ce matin devant vous pour expliquer qu'il y a des patients qui ont été bousculés et qui ont pu mourir au sein d'un des meilleurs hôpitaux d'Europe ? Je n'ose pas l'imaginer", souligne-t-il, alors que certains manifestants ont tenté de pénétrer dans le service de réanimation chirurgicale. "Ce qui est inédit c'est qu'il y a un certain nombre de personnes qui ont tenté de forcer une porte derrière laquelle ils voyaient qu'il y avait des soignants qui criaient : 'Attention, malades, danger !'", déplore Martin Hirsch.  Au sein de ce service de réanimation, il y a des "patients intubés, ventilés, extrêmement sensibles", rappelle-t-il. D'après lui, "il ne pouvait pas y avoir de méprise" de la part des manifestants.

   Il y a trois ans, quand Necker avait été caillassé, il n'y avait pas marqué 'hôpital', donc il y a des gens qui ont prétendu qu'ils ne savaient pas...Là, on ne pouvait pas ne pas savoir qu'on était dans un hôpital.
   Martin Hirsch

   à franceinfo

"On en a d'abord forcé les grilles et ensuite on a essayé de forcer une porte d'un bâtiment dont on voyait que c'était un bâtiment où on était en train de soigner des patients graves", souligne le directeur général de l'AP-HP, tout en louant "le courage" des soignants.

Selon Martin Hirsch, plusieurs vidéos de la tentative d'intrusion ont été tournées par le personnel de l'hôpital : "Ces vidéos, j'ai choisi de les remettre à la justice, je n'ai pas à me prononcer sur les motivations" des manifestants. "Je n'accuse personne, mais j'appelle tout le monde à faire solidarité, à rappeler les valeurs et à essayer qu'on ne se mette plus dans des circonstances qui permettent (…) ces débordements gravissimes."

....

beced a écrit:....

Y en a pas un pour rattraper l'autre