Faits divers de plus en plus fréquents

Paulette a écrit:Les méfaits du dérèglement climatique.

Ainsi que l'aménagement territorial qui se fait en grand désordre, caractéristique pour la Vésubie.

Ymar a écrit:

Ainsi que l'aménagement territorial qui se fait en grand désordre, caractéristique pour la Vésubie.

Entièrement d'accord ! Des maisons étaient construites tout au bord de la rivière.

Le "gifleur" du Président Macron a été condamné (prison + amendes).

Curieusement Bayrou ne l'a pas été après avoir giflé un enfant "mal élevé" selon lui.

A noter que (d'après une émission entendue récemment) les parents sont autorisés de "corriger" (fessées, gifles, coup de règle,...) à condition que cela ne laisse pas de trace. Ce qui explique probablement que sur Google et co, on trouve des recherches sur  "gifle" ou "comment effacer les traces de gifle".








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   Jules Vallès, "L’enfant", 1879, éditions Gallimard
AUDIO:
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Sur France Culture > La violence éducative s’est exercée en toute légitimité depuis l’Antiquité et il aura fallu attendre 2019 pour qu’une loi interdise les châtiments corporels envers l’enfant. En quoi cette violence et ce déni du droit de l’enfant sont-ils un enjeu social et politique ?  ..... Battre, frapper, taper un enfant, lui donner une claque ou une fessée n'est pas une nécessité éducative.
Utiliser la violence pour se faire respecter n'est pas une manière de mettre des limites à un enfant pour bien le faire grandir.
Intimider un enfant n'est pas un moyen de lui apprendre la frustration et l'art de grandir...
La liste est longue des préjugés qui font que la violence éducative perdure.
Et pourtant... Il a fallu attendre le 10 juillet 2019 pour que la France devienne le 56ème pays à adopter une loi qui interdit les châtiments corporels.

Avec Daniel Delanoë, psychiatre, anthropologue, clinicien en psychiatrie transculturelle, chercheur associé à l’INSERM



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AMHA, on est passé d'un extrême à l'autre, d'une époque où beaucoup d'enfants recevaient une claque ou une fessée pour un oui ou pour un non, à une autre où l'on applique inconditionnellement cette idéologie de la non-violence, qui ne fonctionne pas toujours si bien qu'on le pense, puisque certains gamins font véritablement la loi, chez eux et ailleurs.

Utiliser la violence pour se faire respecter n'est pas une manière de mettre des limites à un enfant pour bien le faire grandir.


Sûrement, mais apparemment, le reste ne fonctionne pas mieux chez certains !

Paulette a écrit:AMHA, on est passé d'un extrême à l'autre, d'une époque où beaucoup d'enfants recevaient une claque ou une fessée pour un oui ou pour un non, à une autre où l'on applique inconditionnellement cette idéologie de la non-violence, qui ne fonctionne pas toujours si bien qu'on le pense, puisque certains gamins font véritablement la loi, chez eux et ailleurs.

Utiliser la violence pour se faire respecter n'est pas une manière de mettre des limites à un enfant pour bien le faire grandir.


Sûrement, mais apparemment, le reste ne fonctionne pas mieux chez certains !

Cela étant, ce n'est pas la fonction de Bayrou de frapper les enfants des autres.

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Je répondais de manière générale.

En ce qui concerne Bayrou, c'était un geste instinctif, une réaction spontanée destinée à mettre fin aux agissements du gosse qui lui faisait les poches, pendant qu'il tentait d'expliquer SANS VIOLENCE les méfaits de l'antisémitisme à une bande d'adolescents hostiles.

Ne laissez jamais vos enfants faire ce qui pourrait vous conduire à éprouver de l'hostilité envers eux. (Jordan Peterson).

La langue source dit  "Don't let your children do anything that makes you dislike them".
Je cite la phrase anglaise d'origine parce que dislike n'a pas d'équivalent satisfaisant -- ou, disons, qui me convienne -- en français. Détester serait sans doute trop fort.

Quoique...

Il est rare qu'il n'y ait pas, au minimum de la colère dans le geste de frapper.
A mon avis, la question n'est pas de frapper ou non, mais de tout faire en amont pour ne pas être tenté de le faire.
Pour moi, le problème n'est pas tant celui de la violence que celui de la "haine", même fugitive, qui la sous-tend.

Après, je me doute que l'imposition de règles n'est pas suffisante sans une sanction pour les appliquer.
Mais les modes de sanctions sont peut-être assez divers pour ne pas obliger l'éducateur à être "hors de lui", ce qui est assez....allez, disons, inesthétique.

LV426 a écrit:Ne laissez jamais vos enfants faire ce qui pourrait vous conduire à éprouver de l'hostilité envers eux. (Jordan Peterson).

La langue source dit  "Don't let your children do anything that makes you dislike them".
Je cite la phrase anglaise d'origine parce que dislike n'a pas d'équivalent satisfaisant -- ou, disons, qui me convienne -- en français. Détester serait sans doute trop fort.

Quoique...

Il est rare qu'il n'y ait pas, au minimum de la colère dans le geste de frapper.
A mon avis, la question n'est pas de frapper ou non, mais de tout faire en amont pour ne pas être tenté de le faire.
Pour moi, le problème n'est pas tant celui de la violence que celui de la "haine", même fugitive, qui la sous-tend.

Après, je me doute que l'imposition de règles n'est pas suffisante sans une sanction pour les appliquer.
Mais les modes de sanctions sont peut-être assez divers pour ne pas obliger l'éducateur à être "hors de lui", ce qui est assez....allez, disons, inesthétique.

Bien sûr qu'il y a de la colère dans le geste, c'est évident, non ? C'est bien la colère qui a déclenché le geste de Bayrou, et c'est la colère qui provoque celui des parents qui "frappent".
La colère est un sentiment humain, sauf chez les saints, bien entendu.
J'ai lu quelque part, sous la plume d'un psychanalyste, que le fait de donner une gifle ou une fessée sous le coup de la colère n'avait rien d'inhumain, tant que la personne qui s'y livre n'en tire pas de plaisir.
Le geste est instinctif, et ne prétend pas être "une méthode d'éducation".
Je ne parle évidemment pas ici des parents-bourreaux.

LV426 a écrit:Ne laissez jamais vos enfants faire ce qui pourrait vous conduire à éprouver de l'hostilité envers eux. (Jordan Peterson).

La langue source dit  "Don't let your children do anything that makes you dislike them".
Je cite la phrase anglaise d'origine parce que dislike n'a pas d'équivalent satisfaisant -- ou, disons, qui me convienne -- en français. Détester serait sans doute trop fort.

Quoique...

Il est rare qu'il n'y ait pas, au minimum de la colère dans le geste de frapper.
A mon avis, la question n'est pas de frapper ou non, mais de tout faire en amont pour ne pas être tenté de le faire.
Pour moi, le problème n'est pas tant celui de la violence que celui de la "haine", même fugitive, qui la sous-tend.

Après, je me doute que l'imposition de règles n'est pas suffisante sans une sanction pour les appliquer.
Mais les modes de sanctions sont peut-être assez divers pour ne pas obliger l'éducateur à être "hors de lui", ce qui est assez....allez, disons, inesthétique.

   LV

La manière violente, apparemment efficace "parfois" au début, est généralement néfaste pour l'avenir , quelles que soient nos raisons, j'en ai fais l'expérience, une fois, mais ce fut de trop !!!!!!.  ayant eu recours à la fessée envers l'une de mes filles car énervée mais surtout très fatiguée, par la suite j'ai pû constater et confirmer qu'il est tout à fait possible d'élever sans donner claques, giffles ou fessées

Par contre, chez nous le "laisser-faire total" n'était pas de mise, aussi parfois on leur demandait d'aller se calmer dans leur chambre quelques instants parce que l'on ne supportait plus les bêtises, en leur expliquant le pourquoi de cette sanction ou parfois quelques ........... rares minutes au coin, suffisaient à leur faire comprendre notre mécontentement ; la confiance avant tout, la discipline était de mise à l'époque (deux filles, il y a une trentaine d'années)

Quand je vois le comportement de jeunes parents (30/40) de maintenant et le laisser faire, par manque de temps, fatigue, lassitude, on comprend pourquoi "certains" enfants deviennent si insolents, mal-élevés, violents, désobéissants, ...............

Paulette a écrit:
Bien sûr qu'il y a de la colère dans le geste, c'est évident, non ? C'est bien la colère qui a déclenché le geste de Bayrou, et c'est la colère qui provoque celui des parents qui "frappent".
La colère est un sentiment humain, sauf chez les saints, bien entendu.
J'ai lu quelque part, sous la plume d'un psychanalyste, que le fait de donner une gifle ou une fessée sous le coup de la colère n'avait rien d'inhumain, tant que la personne qui s'y livre n'en tire pas de plaisir.
Le geste est instinctif, et ne prétend pas être "une méthode d'éducation".
Je ne parle évidemment pas ici des parents-bourreaux.

Ne prétend pas être une méthode d'éducation, je ne suis pas sûr.
Chez certains protestants (en particulier), il y a ce cliché de l'éducateur qui flagelle l'élève tout en pleurant de devoir -- je souligne parce que je pense au substantif de la même famille -- le faire.

Un peu je veux, qu'elle est humaine, la colère !
Mais est-ce que tous les attributs de Sapiens sont uniformément positifs ?

Par ailleurs, on sait bien que, surtout pour les enfants les plus jeunes, les parents sont des modèles, et même LE modèle.
Je connais, pour l'avoir vécue, la dissonance cognitive de l'enfant dans ce genre de situation : "C'est qui ce monstre déchaîné ? Je dois me rendre à l'évidence : c'est bien mon père/ma mère. Mais pourquoi n'est-ce pas le même père / la même mère que celui qui semble me chérir ?"

Bon, je t'accorde que l'on s'habitue assez vite à l'idée que les gens -- soi-même compris -- sont doubles.... ou triples, ou quadruples, ...

LV426 a écrit:
Ne prétend pas être une méthode d'éducation, je ne suis pas sûr.
Chez certains protestants (en particulier), il y a ce cliché de l'éducateur qui flagelle l'élève tout en pleurant de devoir -- je souligne parce que je pense au substantif de la même famille -- le faire.

Un peu je veux, qu'elle est humaine, la colère !
Mais est-ce que tous les attributs de Sapiens sont uniformément positifs ?

Par ailleurs, on sait bien que, surtout pour les enfants les plus jeunes, les parents sont des modèles, et même LE modèle.
Je connais, pour l'avoir vécue, la dissonance cognitive de l'enfant dans ce genre de situation : "C'est qui ce monstre déchaîné ? Je dois me rendre à l'évidence : c'est bien mon père/ma mère. Mais pourquoi n'est-ce pas le même père / la même mère que celui qui semble me chérir ?"

Bon, je t'accorde que l'on s'habitue assez vite à l'idée que les gens -- soi-même compris -- sont doubles.... ou triples, ou quadruples, ...

Ceux qui prônent la violence comme méthode d'éducation se font de plus en plus rares. Perso, je ne connais pas de calvinistes.
J'évoquais principalement la claque "qui part toute seule", pas celle qui est "réfléchie".
Et je suis d'accord pour la dissonance cognitive, mais est-elle évitable ? Ne se produit-elle pas à beaucoup d'instants de la vie, par exemple quand on parent ment devant son enfant, alors qu'il lui enseigne de ne pas le faire ?
Ce que je crains le plus, dans le geste de frapper, c'est la réaction des neurones-miroirs.

Paulette a écrit:
Ceux qui prônent la violence comme méthode d'éducation se font de plus en plus rares. Perso, je ne connais pas de calvinistes.
J'évoquais principalement la claque "qui part toute seule", pas celle qui est "réfléchie".
Et je suis d'accord pour la dissonance cognitive, mais est-elle évitable ? Ne se produit-elle pas à beaucoup d'instants de la vie, par exemple quand on parent ment devant son enfant, alors qu'il lui enseigne de ne pas le faire ?
Ce que je crains le plus, dans le geste de frapper, c'est la réaction des neurones-miroirs.

J'y pensais aussi, aux neurones-miroirs.

Quant à la dissonance cognitive, en effet, elle est toujours plus ou moins là.
Je connais quelqu'un, dans la vraie vie, qui est capable de passer de la légèreté la plus espiègle à la gravité et la sévérité les plus solennelles.

Eh bien, malgré ma longue expérience de la vie, j'ai beaucoup de mal à reconstruire la personne en question à partir de ces sous-personnalités (cf. Carl Gustav Jung). 
Ce que m'apporte le bénéfice de l'âge, c'est de ne pas trop me laisser perturber par ce paradoxe.

Paulette a écrit:Je répondais de manière générale.

En ce qui concerne Bayrou, c'était un geste instinctif, une réaction spontanée destinée à mettre fin aux agissements du gosse qui lui faisait les poches, pendant qu'il tentait d'expliquer SANS VIOLENCE les méfaits de l'antisémitisme à une bande d'adolescents hostiles.

C'est bien de cela qu'il s'agit: le contrôle du geste instinctif face à des enfants, et même face à un Président de la République.

Hypothèse : si au lieu d'un enfant, le récipiendaire de la gifle avait été une femme, je crois que d'une manière ou d'une autre la justice aurait été saisie.

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beced a écrit:


C'est bien de cela qu'il s'agit: le contrôle du geste instinctif face à des enfants, et même face à un Président de la République.

Hypothèse : si au lieu d'un enfant, le récipiendaire de la gifle avait été une femme, je crois que d'une manière ou d'une autre la justice aurait été saisie.

..

Sans tenir compte des circonstances ?
Je vois mal une femme faire les poches de Bayrou.

beced a écrit:


C'est bien de cela qu'il s'agit: le contrôle du geste instinctif face à des enfants, et même face à un Président de la République.

Hypothèse : si au lieu d'un enfant, le récipiendaire de la gifle avait été une femme, je crois que d'une manière ou d'une autre la justice aurait été saisie.

..

Tiens donc, et pourquoi cela ????? Hein

LV426 a écrit:
J'y pensais aussi, aux neurones-miroirs.

Quant à la dissonance cognitive, en effet, elle est toujours plus ou moins là.
Je connais quelqu'un, dans la vraie vie, qui est capable de passer de la légèreté la plus espiègle à la gravité et la sévérité les plus solennelles.

Eh bien, malgré ma longue expérience de la vie, j'ai beaucoup de mal à reconstruire la personne en question à partir de ces sous-personnalités (cf. Carl Gustav Jung). 
Ce que m'apporte le bénéfice de l'âge, c'est de ne pas trop me laisser perturber par ce paradoxe.

Il vaut mieux être victime de dissonance que de dissociation, non ?

Paulette a écrit:
Sans tenir compte des circonstances ?
Je vois mal une femme faire les poches de Bayrou.

Tu ne connais pas ma soeur......



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LV426 a écrit:
J'y pensais aussi, aux neurones-miroirs.

Quant à la dissonance cognitive, en effet, elle est toujours plus ou moins là.
Je connais quelqu'un, dans la vraie vie, qui est capable de passer de la légèreté la plus espiègle à la gravité et la sévérité les plus solennelles.

Eh bien, malgré ma longue expérience de la vie, j'ai beaucoup de mal à reconstruire la personne en question à partir de ces sous-personnalités (cf. Carl Gustav Jung). 
Ce que m'apporte le bénéfice de l'âge, c'est de ne pas trop me laisser perturber par ce paradoxe.

Il est vrai que l'on sait tous que le comportement de l'enfant est basé sur celui de ses parents : quand il voit son parent respectueux et faire face aux problèmes calmement, ou au contraire perdre son sang-froid en donnant une fessée, traiter une autre personne avec respect, ou au contraire l'insulter, il comprendra et son cerveau est capable de s’imaginer faire la même chose (n'y a t-il pas eu des exemples d'adultes ayant eu une enfance malheureuse, pédophilie, viols, violence et ayant reproduit le même schéma, les faits divers en sont un exemple bien trop souvent) !!!!

Je suppose que c'est à cela que tu fais allusion ??? Mais il est vrai que pour en revenir à la gifle, on peut considérer cela comme un aveu de faiblesse. On ne sait plus quoi faire, on est fatigué, inquiet, désemparé et pif, paf, ça part !

Arlequine2 a écrit:
Tiens donc, et pourquoi cela ????? Hein

???????????

LV426 a écrit:
J'y pensais aussi, aux neurones-miroirs.

Quant à la dissonance cognitive, en effet, elle est toujours plus ou moins là.
Je connais quelqu'un, dans la vraie vie, qui est capable de passer de la légèreté la plus espiègle à la gravité et la sévérité les plus solennelles.

Eh bien, malgré ma longue expérience de la vie, j'ai beaucoup de mal à reconstruire la personne en question à partir de ces sous-personnalités (cf. Carl Gustav Jung). 
Ce que m'apporte le bénéfice de l'âge, c'est de ne pas trop me laisser perturber par ce paradoxe.

L'essentiel n'est-il pas de savoir jongler avec ses propres sous-personnalités ?

Moi je jongle avec mes sous-vêtements...

Le bonheur est seulement et ne peut être que la conséquence de l’activation maximale de son soleil intérieur (Alice Bayle)

cristaline a écrit:Moi je jongle avec mes sous-vêtements...

cristaline a écrit:Moi je jongle avec mes sous-vêtements...

Je te conseille de t'exercer avec des objets un peu plus lourds. Là, c'est trop facile, tu ne progresseras jamais.

LV426 a écrit:
Je te conseille de t'exercer avec des objets un peu plus lourds. Là, c'est trop facile, tu ne progresseras jamais.

J'ai mis des boules de pétanque dans le soutif !

Jeune, je jonglais beaucoup à 4 balles ; j'ai un peu perdu depuis ; je me contente de 3....