LV426 a écrit:On peut condamner, accabler, rendre responsable qui on veut, cela ne changera rien au problème de la dignité.
C'est la première et presque l'unique chose qui me frappe dans ce texte. La première moitié, donc.
C'est tellement désespérant et apparemment insoluble que je lis à peine la suite polémique.
Comment ne pas se dépouiller de sa dignité quand on a plus les moyens de la conserver ? C'est cela que je lis dans le regard désespéré de cette femme.
Et on peut accuser qui on veut, ça ne changera rien au fait qu'il y a là une impasse dont on ne peut sortir -- pas plus eux que nous-mêmes qui les regardons ou nous occupons d'eux avec le remords de ne plus pouvoir les considérer comme une personne, comme un sujet à part entière.
L'impasse, LV, c'est pour le coup, le "manque cruel de moyens", selon l'expression en vogue
La population vieillit, tout le monde le sait ; le redoute peut-être ; donc, il serait bon de prendre en compte le nombre de personnes devenues dépendantes, et donc, accroître les salaires et le nombre de personnels soignants...
Ce cas n'est malheureusement pas unique ; hygiène et toilette sont indispensables à la dignité ; on peut être dépendant mais vouloir rester digne...
Les parents, la famille, ne peuvent pas toujours être là ( distances géographiques, travail prenant, poids du ou de la malade), mais justement, les établissement spécialisés devraient, a minima, s'occuper de ça...Ils demandent des sommes astronomiques, de plus !