par Invité Mer 4 Mai 2022 - 0:04
Pour en savoir plus
1) rien n'a encore été décidé formellement (cf beced :
serait prête à)
2) Le problème réside dans un désaccord sur l'interprétation des termes de la Constitution.
La légalisation de l'avortement au plan national a été décidé par la Cour Suprême des USA en 1973 à la suite du procès
Roe contre Wade qui a fait jurisprudence.
Cette page de Libé explique ce qu'est l'arrêt
Roe vs Wade et ses implications.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le collège actuel de la Cour Suprême estime que cet arrêt est infondé et que rien, dans la Constitution américaine, même pas le 14° amendement (sur le respect de la vie privée), ne protège / garantit / rend constitutionnel le droit à l'IVG.
Dit autrement, la Cour affirme que la Constitution -- plus précisément, le 14° amendement -- ne dit pas ce que l'arrêt
Roe vs Wade prétend lui faire dire.
3) Si la Cour Suprême devait prendre finalement la décision qu'elle envisage de prendre, ce serait à chaque état des USA d'édicter ses propre lois en la matière. Dans certains états on pourrait avorter et pas dans d'autres.
Synthèse : ce n'est pas, littéralement, une abolition du droit à l'IVG dans la mesure où il ne s'agit pas d'un retour à l'interdiction. Disons que c'est une abolition qui ne dit pas son nom.