Nos élus nous font honte !

Flavius a écrit:
Les intellos, les vrais, ne font pas d’intellectualisme.

Eh oui, Socrate n'était pas un "vrai intello".
Mais je l'aime bien quand même.

Flavius a écrit:
Non, car j’estime que ce n’est pas un sujet qui mérite deux minutes de discussion.

Bravo, Flavius : la greluche a parfois de ces insistances, pénibles !!

clymene3 a écrit:
Eh eh, c'est à voir !
Dans certains milieux...

Du vécu peut-être...?

clymene3 a écrit:
Eh oui, Socrate n'était pas un "vrai intello".
Mais je l'aime bien quand même.

Moi aussi ! Et tellement moderne ! Il a en plus eu le bon goût de ne pas écrire une ligne. Un peu comme Jésus trahi par les Évangélistes et l’autre pa Platon. Non, là je vais trop loin !

clymene3 a écrit:
Vous pouvez définir ce que vous entendez par là (si tant est que par là on entende quelque chose) ?

Je pense que cette phrase se suffit à elle-même. L’intellectualisme, pour ce qui me concerne, et qui m’est insupportable, c’est discourir sur le sexe des anges (c’est à dire d’un sujet parfaitement inintéressant) en utilisant moult références et un vocabulaire inaudible pour le commun des mortels (au royaume des aveugles, les borgnes sont rois) en prenant soin d’éviter volontairement des mots simples, là où le bon sens suffirait. Un peu les médecins de Molière qui veulent se rendre intéressants et démontrer leur érudition en utilisant un verbiage latin pour que le pékin lambda n’y comprenne rien. Pour faire court bien sûr. 
Bien entendu, tous les intellos ne font pas dans l’intellectualisme. Je vous rassure.

Flavius a écrit:
Du vécu peut-être...?

Flavius a écrit:
Je pense que cette phrase se suffit à elle-même. L’intellectualisme, pour ce qui me concerne, et qui m’est insupportable, c’est discourir sur le sexe des anges (c’est à dire d’un sujet parfaitement inintéressant) en utilisant moult références et un vocabulaire inaudible pour le commun des mortels (au royaume des aveugles, les borgnes sont rois) en prenant soin d’éviter volontairement des mots simples, là où le bon sens suffirait. Un peu les médecins de Molière qui veulent se rendre intéressants et démontrer leur érudition en utilisant un verbiage latin pour que le pékin lambda n’y comprenne rien. Pour faire court bien sûr. 
Bien entendu, tous les intellos ne font pas dans l’intellectualisme. Je vous rassure.

Je me suis méprise, je pensais que vous parliez de la doctrine philosophique chère à Spinoza.

Flavius a écrit:
Moi aussi ! Et tellement moderne ! Il a en plus eu le bon goût de ne pas écrire une ligne. Un peu comme Jésus trahi par les Évangélistes et l’autre pa Platon. Non, là je vais trop loin !

Je ne pense pas que Platon ait trahi Socrate.
Pas volontairement, en tout cas.
Bien que : « Socrate, qui venait d'entendre Platon donner lecture du Lysis, s'écria : Par Héraclès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme ! »

clymene3 a écrit:
Je ne pense pas que Platon ait trahi Socrate.
Pas volontairement, en tout cas.
Bien que : « Socrate, qui venait d'entendre Platon donner lecture du Lysis, s'écria : Par Héraclès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme ! »

Platon devait-être jeune. Il trouvait peut-être bon ton de flatter son maître, ce qui ne pouvait que déplaire à Socrate.
À une certaine époque, j’avais dans l’idée d’écrire un roman qui avait pour objet la découverte d’un manuscrit qu’aurait écrit Socrate. Et une bataille d’experts qui s’en suit afin de savoir si le manuscrit est réel ? Ceci aurait remis en question pas mal de choses.
C’était très présomptueux de ma part. Et peut-être pas très intéressant.

Quelques remarques qui me viennent à l'esprit spontanément sans que je me préoccupe trop de ce qu'il faut en conclure. A chacun de voir si ça va dans sons sens ou pas.   

Un ou deux types de jargons que je ne comprends pas
- les modes d'emploi de certains appareils
- la plupart des formulaires administratifs 

Au-delà de ça, on est parfois obligé de choisir entre deux écueils
- ne pas être compris
- utiliser des mots plus simples, certes, mais qui reflètent sa pensée de manière inappropriée ou trop approximative.

Azalée avait jadis une signature là-dessus. Je ne me souviens plus des termes exacts mais, en gros, il s'agissait d'utiliser les mots comme des couteaux très affûtés, permettant de découper le réel comme le boucher découpe la viande.
Couper au bon endroit, là, juste à l'articulation, pour éviter de faire de la bouillie de viande...ou de la bouillie de pensée.


Il m'est arrivé de lire des bouquins dont certains passages me sont restés obscurs (Jean Baudrillard, par exemple). Mais j'ai adoré quand même.

Flavius a écrit:
Platon devait-être jeune. Il trouvait peut-être de bon ton de flatter son maître, ce qui ne pouvait que déplaire à Socrate.
À une certaine époque, j’avais dans l’idée d’écrire un roman qui avait pour objet la découverte d’un manuscrit qu’aurait écrit Socrate. Et une bataille d’experts qui s’en suit afin de savoir si le manuscrit est réel ? Ceci aurait remis en question pas mal de choses.
C’était très présomptueux de ma part. Et peut-être pas très intéressant.

Je peux dire que c'était une bonne idée ?

Flavius a écrit:
Bon, je vois que nous ne tomberons pas d’accord sur le sujet. Pour moi, cet enseignement qui doit être une informationn, ne devrait pas passer par la loi.
Mais ce n’est pas grave. Le débat n’a pas forcément pour but de se mettre d’accord, mais d'échanger des informations dont on dispose.

Que du bon sens, c'est aux parents de juger !!!
Comme s'ils n'avaient pas autre chose à faire que de pondre certaines loi à la k.....

Arlequine a écrit:
Que du bon sens, c'est aux parents de juger !!!
Comme s'ils n'avaient pas autre chose à faire que de pondre certaines loi à la k.....

,
ben tu sais ,ceux d'aujourd'hui a part obéir a Ferrand ,ils n'ont pas grand chose a faire !c'est déjà mâché ils n'ont plus qu'a avaler

LV426 a écrit:Quelques remarques qui me viennent à l'esprit spontanément sans que je me préoccupe trop de ce qu'il faut en conclure. A chacun de voir si ça va dans sons sens ou pas.   

Un ou deux types de jargons que je ne comprends pas
- les modes d'emploi de certains appareils
- la plupart des formulaires administratifs 

Au-delà de ça, on est parfois obligé de choisir entre deux écueils
- ne pas être compris
- utiliser des mots plus simples, certes, mais qui reflètent sa pensée de manière inappropriée ou trop approximative.

Azalée avait jadis une signature là-dessus. Je ne me souviens plus des termes exacts mais, en gros, il s'agissait d'utiliser les mots comme des couteaux très affûtés, permettant de découper le réel comme le boucher découpe la viande.
Couper au bon endroit, là, juste à l'articulation, pour éviter de faire de la bouillie de viande...ou de la bouillie de pensée.


Il m'est arrivé de lire des bouquins dont certains passages me sont restés obscurs (Jean Baudrillard, par exemple). Mais j'ai adoré quand même.

  oui, en effet choisir des mots compréhensibles par tous, pas forcément "intellos", pour ceux qui veulent participer au débat (sur ce forum, voilà c'est dit !!!)
Quand on est sur un sujet d'éducation tel que la "fessée", ne pas faire allusion  ne pas dévier sur Spinoza, Socrate, Platon et cie

Ce post ne t'est pas adressé, mais je rebondis sur ta phrase (en gras !)

Arlequine a écrit:
Que du bon sens, c'est aux parents de juger !!!
Comme s'ils n'avaient pas autre chose à faire que de pondre certaines loi à la k.....

On amuse la galerie avec des lois sociétales et on produit des mesurettes (pas que je dois le reconnaître) pour faire oublier l'essentiel.
On se définit pas par ce que l'on dit par ce que l'on fait. Pour le moment j'estime qu'on est toujours dans la communication. lorsque l'on tapera dans le dur, on verra bien. Mais un mandat c'est cinq ans, moins un qui sert à préparer sa réélection. Alors il ne faut pas perdre de temps.

Arlequine a écrit:
  oui, en effet choisir des mots compréhensibles par tous, pas forcément "intellos", pour ceux qui veulent participer au débat (sur ce forum, voilà c'est dit !!!)
Quand on est sur un sujet d'éducation tel que la "fessée", ne pas faire allusion à Spinoza, Socrate, Platon et cie

on s'en fout !!!!!

Ne partons visiter non plus les extrêmes. Évoquer au passage d'un post Socrate et Platon, ne peut faire de mal à personne. J'essaie pour ma part avoir une attitude pondérée.

Flavius a écrit:
Ne partons visiter non plus les extrêmes. Évoquer au passage d'un post Socrate et Platon, ne peut faire de mal à personne. J'essaie pour ma part avoir une attitude pondérée.

pas compris, monsieur !! pas grave, je vous lirai demain
bonne soireé

clymene3 a écrit:
Je peux dire que c'était une bonne idée ?

L'idée peut-être. J'avais idée de monter cela comme une énigme qui se résolvait par une fin étonnante. Mais manquait l'écrivain pour la mettre en oeuvre.

Arlequine a écrit:
 

Ne nous emballons pas.
Quand on parle d'intellectualisme, j'ai souvent l'impression d'être pas loin de la ligne de tir.
D'ailleurs, on m'a déjà dit (plutôt laissé entendre, par être exact) qu'on ne comprenait pas ce que je disais et ça m'a été parfois confirmé par les réponses que j'ai obtenues.

Arlequine a écrit:
pas compris, monsieur !! pas grave, je vous lirai demain
bonne soireé

Bonsoir,

Voila que je fais du Vieux singe maintenant.
J'entendais par "visiter les extrêmes", le radicalisme ou tout est noir ou blanc. Vous remarquerez que les gens mettent en premier le blanc.
Ce n'est par parce que je reprochais à certains intellos de faire de intellectualisme, qu'il ne faut plus citer d'auteurs ou s'exprimer comme l'ineffable angus ou le blackpool de triste mémoire qui aurait dû prendre pour pseudo nightmare

Flavius a écrit:
L'idée peut-être. J'avais idée de monter cela comme une énigme qui se résolvait par une fin étonnante. Mais manquait l'écrivain pour la mettre en oeuvre.

Il m'aurait plu de l'écrire !!!

Flavius a écrit:
On amuse la galerie avec des lois sociétales et on produit des mesurettes (pas que je dois le reconnaître) pour faire oublier l'essentiel.
On se définit pas par ce que l'on dit par ce que l'on fait. Pour le moment j'estime qu'on est toujours dans la communication. lorsque l'on tapera dans le dur, on verra bien. Mais un mandat c'est cinq ans, moins un qui sert à préparer sa réélection. Alors il ne faut pas perdre de temps.

A condition que ce soit correctement interprété.

Nous sommes en démocratie, et Churchill disait... Bon, tout le monde sait ce que l'homme au cigare disait.
Donc, on peut parfaitement "se foutre" de qui on veut, y compris de Socrate, de Platon, de Xénophon ou de Spinoza, et même de Baudrillard.
D'ailleurs, la génération montante ne s'en prive pas.
Quand on en arrive au stade de regretter que les autres en parlent, cela devient inquiétant.

clymene3 a écrit:
A condition que ce soit correctement interprété.

L'interprétation sera toujours subjective. Elle variera en fonction de ceux chargés de commenter l'événement. Et c'est valable un peu pour toute chose. Il n'y a qu'à voir les historiens par exemple qui ne sont pas toujours d'accord entre eux sur des faits.

LV426 a écrit:

D'ailleurs, on m'a déjà dit (plutôt laissé entendre, par être exact) qu'on ne comprenait pas ce que je disais et ça m'a été parfois confirmé par les réponses que j'ai obtenues.

Tiens, bon exemple, de ce que j'essayais de dire.
Le contenu de la parenthèse met le boxon dans la phrase au risque d'engendrer des erreurs d'interprétation. Pourtant, si je ne l'ajoute pas, je déforme la vérité.