Un programme pour la France ; un président pour l'appliquer.

Flavius a écrit:
Trop ponctuellement et peu rationnellement, ce qui est un peu normal. Maintenant on en sait un peu plus et on a un peu plus de recul sur cette affaire.

Sabbatha a écrit:

J'avoue que profitant du système de répartition, et même si j'ai subi la retraite à 62 ans au lieu de 60, je me sens un peu gênée d'avoir même un avis sur ce qui attend les autres. Une chose est certaine, telle qu'organisée actuellement, la retraite n'est pas tenable sur le long terme pour les raisons que vous savez. Retarder l'âge de départ, on sait très bien que pour beaucoup c'est impossible, ils partiront quand leur corps l'exigera et se retrouveront avec une pension amoindrie. C'est ce qui se produit dans d'autres pays d'Europe où les retraités sont  contraints à faire des petits jobs. Et si non ceux qui bossent encore, comme en Italie par exemple, se demandent comment ils vont tenir jusqu'au bout. ¿a fait un nombre conséquent de retraités pauvres.
Il faudrait songer à alimenter les caisses de retraite d'une autre façon. Laquelle? Je ne sais pas.

CharlottedO a écrit:Moi, ce qui me choque, c'est que cette réforme soit "présentée" par le ministre Dussopt : voilà une chose qui serait impossible dans les pays scandinaves, où ce monsieur aurait démissionné depuis longtemps (ou n'aurait même pas été nommé).

Olivier Dussopt s'est vu offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local du groupe Saur, quelques jours après avoir annoncé un partenariat industriel avec ce groupe pour l'installation d'une micro-turbine hydroélectrique.

Le don a lieu en pleine négociation d'un contrat. Ce dernier, négocié à partir de 2016, est signé en juin 2017. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros. Par ailleurs, Olivier Dusspot ne les a pas déclarées alors que c'est obligatoire pour « les dons, avantages […] d'une valeur qu'ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l'Assemblée nationale.

Après avoir déclaré que c'était un cadeau « d'un ami » - ce qui est par la suite démenti par l'intéressé - Olivier Dussopt reconnaît finalement que c'était bien un « cadeau de l'entreprise » et déclare « qu’il va le restituer ». Il indique également qu'il saisit la déontologue de l'Assemblée nationale afin qu'elle « vérifie la conformité de [son] choix initial ». Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés (trafic d'influence) confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu'elle « était la mieux-disante ».

Une enquête du parquet national financier (PNF), confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est ouverte pour « corruption » et « prise illégale d'intérêts ». Le 18 août 2020, à l'occasion de la perquisition du domicile du ministre et de la Saur, les enquêteurs découvrent des échanges entre Olivier Dussopt et l'entreprise semblant confirmer l'existence d'un arrangement autour d'un autre marché public, daté de 2009-2010.

Soizik57 a écrit:Charlotte d’O
Vous semblez bien connaître les pays scandinaves ???

Dan22 a écrit:

CharlottedO a écrit:Moi, ce qui me choque, c'est que cette réforme soit "présentée" par le ministre Dussopt : voilà une chose qui serait impossible dans les pays scandinaves, où ce monsieur aurait démissionné depuis longtemps (ou n'aurait même pas été nommé).

Olivier Dussopt s'est vu offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local du groupe Saur, quelques jours après avoir annoncé un partenariat industriel avec ce groupe pour l'installation d'une micro-turbine hydroélectrique.

Le don a lieu en pleine négociation d'un contrat. Ce dernier, négocié à partir de 2016, est signé en juin 2017. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros. Par ailleurs, Olivier Dusspot ne les a pas déclarées alors que c'est obligatoire pour « les dons, avantages […] d'une valeur qu'ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l'Assemblée nationale.

Après avoir déclaré que c'était un cadeau « d'un ami » - ce qui est par la suite démenti par l'intéressé - Olivier Dussopt reconnaît finalement que c'était bien un « cadeau de l'entreprise » et déclare « qu’il va le restituer ». Il indique également qu'il saisit la déontologue de l'Assemblée nationale afin qu'elle « vérifie la conformité de [son] choix initial ». Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés (trafic d'influence) confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu'elle « était la mieux-disante ».

Une enquête du parquet national financier (PNF), confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est ouverte pour « corruption » et « prise illégale d'intérêts ». Le 18 août 2020, à l'occasion de la perquisition du domicile du ministre et de la Saur, les enquêteurs découvrent des échanges entre Olivier Dussopt et l'entreprise semblant confirmer l'existence d'un arrangement autour d'un autre marché public, daté de 2009-2010.

Depuis l'ouverture d'une enquête par le Parquet national financier, Olivier Dussopt a rendu les lithographies. Le ministre du Travail reste à ce stade présumé innocent

Dan22 a écrit:

Soizik57 a écrit:Charlotte d’O
Vous semblez bien connaître les pays scandinaves ???

Non Wiki !

Flavius a écrit:
Pour qu'un homme politique se laisse encore avoir avec ce genre de truc, c'est qu'il est un peu con.
Mais pour moi, ce n'est pas le pire. Il y a 12 ans je crois, le jeune socialiste Dussopt, s'en prenait à l'Assemblée nationale à un certain ministre, Éric Woerth, contre son projet de réforme des retraites, avec exactement les mêmes termes que la gauche et d'autres, opposent aujourd'hui au plus mâture macronien Olivier Dussopt. Comme quoi les convictions des hommes politiques s'ajustent en fonction de leur plan de carrière. Une certaine dignité commanderait que ce ministre démissionnât. Mais voilà la dignité pour ces gens-là, Monsieur, ça se piétine allègrement Monsieur

Dan22 a écrit:

Non Wiki !

Titoune a écrit:De toute façon avec cette réforme, le gouvernement sait très bien que ceux qui ont des travaux pénibles ne pourront pas travailler jusqu'à 64 ans et qu'ils partiront avant, donc tout bénef pour lui car ces travailleurs ne partiront pas avec un taux plein.

Dan22 a écrit:

Depuis l'ouverture d'une enquête par le Parquet national financier, Olivier Dussopt a rendu les lithographies. Le ministre du Travail reste à ce stade présumé innocent

LV426 a écrit:L'idée centrale de cette réforme, arrêtez-moi si je me trompe, c'est que si on ne retarde pas l'âge de la retraite, il n'y aura pas assez d'argent dans les caisses pour payer les pensions à venir ou, pire, il faudra renoncer à la retraite par répartition. Un argument du "moindre mal" en quelque sorte.

Comme je n'ai pas les compétences nécessaires pour contredire, chiffres en main, cet argument, j'achète. D'autant qu'il m'a semblé remarquer que la situation économique de notre pays n'était pas florissante.

Comme je ne souscris généralement pas à l'idée que toute décision prise par le gouvernement en exercice est nécessairement pourrie (j'ai déjà observé que, pour beaucoup de gens, le pire gouvernement est toujours l'actuel), vous me voyez obligé d'avouer que....je ne sais pas.

J'ai pris ma retraite à 65 ans et 4 mois parce que je n'étais pas autorisé à aller plus loin. Même ainsi, je n'avais pas tous mes trimestres. Mais, de cela, je suis l'unique responsable, pour avoir, disons, musardé en chemin.
Et sans remords en plus : le LV des années 2020 n'en veut même pas au LV des années 70/80.

Dan22 a écrit:

Flavius a écrit:
Pour qu'un homme politique se laisse encore avoir avec ce genre de truc, c'est qu'il est un peu con.
Mais pour moi, ce n'est pas le pire. Il y a 12 ans je crois, le jeune socialiste Dussopt, s'en prenait à l'Assemblée nationale à un certain ministre, Éric Woerth, contre son projet de réforme des retraites, avec exactement les mêmes termes que la gauche et d'autres, opposent aujourd'hui au plus mâture macronien Olivier Dussopt. Comme quoi les convictions des hommes politiques s'ajustent en fonction de leur plan de carrière. Une certaine dignité commanderait que ce ministre démissionnât. Mais voilà la dignité pour ces gens-là, Monsieur, ça se piétine allègrement Monsieur

Qu'ils soient présidents, ministres, sénateurs,
députés,  de droite comme de gauche, ils trimballent tous des casseroles.

Soizik57 a écrit:Il n’y aurait certes pas assez d’argent dans les caisses pour payer les pensions à venir mais que dire de la caisse Santé pour les personnes aux métiers pénibles qui la solliciteront de plus en plus pour arrêts maladie ??
Je pense qu’il faudrait considérer la pénibilité dans cette réforme des retraites mais cela a déjà été évoqué il me semble

cristaline a écrit:Justement j’ai déjà cité Drucker et Chazal qui s’accrochent !

Il n’y a pas 2 cas semblables : c’est pourquoi il est difficile de fixer une règle commune