par Flavius Dim 18 Sep 2022 - 18:12
beced a écrit: Flavius a écrit:
Bon. A chacun son petit plaisir.
Quand on veut critiquer Zelensky, et il y a de quoi, il faut emprunter le passage obligé qui consiste à prendre la précaution de rappeler que le dictateur Poutine est l'agresseur et qu'il n'a aucune circonstance atténuante possible. Là, ça passe crème.
En fait c'est la même approche que quand on parle d'Hiroshima ou de Dresde: parler sans détour des morts et du nombre astronomique de destructions et des victimes de ces endroits, mais toujours rappeler qui sont à l'origine du conflit.
Oui, on peut le voir ainsi. Néanmoins, ça dénote un manque de confiance, ou plutôt un besoin inextinguible de vouloir prendre en défaut son interlocuteur.
Aujourd'hui, il nous faut toujours préciser, puisque les gens vous jugent avec un apriori défavorable.
Je me souviens ici-même, lorsqu'au début de la guerre j'avais émis quelques nuances, j'avais été classé comme poutiniste convaincu. Et pourtant, j'avais précisé que c'était bien Poutine l'envahisseur. Ah, la nature humaine a besoin de simplicité, de choisir un camp, de se rassurer en étant dans le courant de pensée majoritaire.
Or on sait aujourd'hui que Zelensky n'est pas très fréquentable. Le beau rôle lui est attribué par les circonstances et par Poutine. Si les Russes n'avaient pas envahi l'Ukraine, aucun chef d'Etat européen n'aurait soutenu l'entrée de ce pays dans l'Union européenne. Zelensky est un corrompu qui a déjà déplacé sa fortune, notamment en Suisse. Et ça c'est parfaitement connu.
Mais voilà, Poutine veut écraser la démocratie, et contre ça tout le monde peut s'allier.