Horiel a écrit:Cristaline, à force d'en appeler au peuple, on va avoir le choix du peuple.
Si Macron n'avait rien fait, toutes les chaînes auraient fait leur beurre sur
"Il n'entend pas, il ne comprend pas, dans sa tour d'ivoire, et blablabla...".
J'entendais d'un oeil distrait, hier sur LCI, une sorte d'émission où des gens qui avaient voté Bardella discutaient avec d'autres qui, pas du tout. Et je dis bien Bardella, parce-que c'était son nom qui revenait.
Alors déjà, le parti pris m'a paru curieux; parce-que voter LFI me semble aussi dangereux et extrême que voter RN, mais bon...
Au fur et à mesure de la soirée, je me suis intéressée, alors que j'aurais parié le contraire; le ton est monté, mais ma foi dans des limites tout à fait raisonnables et ces gens se parlaient.
Il y avait de tout, mais alors de tout, ça allait du youtubeur qui plaidait pour un RN changé et républicain à un Yvan le Bolloc'h élèfiste plein d'amour universel à un ami de Macron directeur de théâtre ou une boulangère criarde et des dames rondes, juives et musulmanes, un vieux monsieur LR touchant et une femme douce qui aidait les mineurs isolés.
La seule qui s'est assombrie au fur et à mesure des dialogues était une Niçoise qui avait tout misé sur le fond de teint et le mascara.
Les autres, franchement, même virulents, faisaient un effort pour s'écouter (et pas que s'écouter parler).
Je ne fais pas référence au fond, mais à la forme. C'était parfois brouillon, parfois purement émotif, parfois... limité, on ne va pas se mentir, mais ces personnes se sont conduites de façon globalement plus civilisées que des supporters de foute ou des députés LFI. Ils donnaient leur opinion et des bouts de leur histoire.
Et puis dans le format de cette curieuse émission, sont arrivés 3 représentants politiques, et là, c'est parti en sucette. Oh pas entre les électeurs, non, entre les politiques.
Ils étaient supposés répondre aux questions des invités qui avaient longuement disserté.
Jacobelli, pour le RN, a ouvert le bal en se posant en victime. Il s'est rapidement fait retoqué par une intervenante mais ça ne faisait rien, il insistait, comme s'il déroulait un discours préparé.
Bergé, pour Renaisssance, Panot pour LFI, se sont lancées dans un échange musclé avec le représentant RN et ça n'a pas raté, à partir de là, les questions des papoteurs sont passées au second plan. J'ai lâché avant la fin.
Vous voulez mon opinion, et pas uniquement la mienne, d'après ce que j'ai lu ce matin ?
(bah même si vous ne voulez pas, la voilà, passke je suis une rebelle ) :
L'exemple vient d'en haut, et ceux qui méjugent et dénigrent leurs interlocuteurs sur la base de leurs opinions politiques ne sont jamais que des mainates malappris incapables de penser par eux-mêmes et pollués par des émotions négatives.
Au passage... Panot, poussée dans ses retranchements à plusieurs reprises, a refusé clairement et nettement de qualifier le hamas de mouvement terroriste.