"Tout est fini, nous allons commencer à revivre, tous ensemble, ma femme, ma fille, mon fils et moi à Bilbao" dans le nord de l'Espagne, a réagi le prévenu Ali Ouattara, tout à son soulagement, à la sortie de l'audience.
Le 7 mai 2015, à un poste frontière de Ceuta, une valise rose que traînait difficilement une jeune fille marocaine avait été soumise au contrôle du scanner.
Les gardes civils avaient alors découvert sur l'écran la silhouette d'un enfant recroquevillé en position foetale: du jamais vu à ce poste de contrôle de la ville autonome espagnole de Ceuta - enclavée dans le nord du Maroc - représentant une des deux frontières terrestres entre l'Afrique et un territoire de l'Union européenne.
Le parquet réclamait initialement trois ans de prison à l'encontre du père du garçon, Ali Ouattara, 45 ans.
"On avait mis en danger la vie de l'enfant, recroquevillé d'une façon inhumaine dans une petite valise sans ventilation", a lu le président du tribunal, Fernando Teson, résumant un argument de l'accusation.
Mais le parquet n'a finalement requis qu'une peine d'amende, en constatant que l'audience n'avait pas permis de prouver que le prévenu "savait de quelle façon son fils allait être introduit dans le pays".
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Conclusion:
L'avocat de la défense est un vrai crac!
La Côte d'Ivoire serait devenu une dictature. Ce qui ne va pas dans le sens d'un article de "Jeune Afrique":
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