Quoi de neuf aujourd'hui ?

LV426 a écrit:
Tu as raison.
Mais quand je parlais des "autres", je pensais à ceux d'une appartenance politique différente ou opposée.
Une fois que nous sommes étiquetés, on nous assigne un certain nombre de traits archétypaux, on nous construit une identité préfabriquée qui serait commune à tous ceux qui partagent la même appartenance supposée que nous.

[Mon nous n'est pas très approprié : jusqu'ici, j'ai eu la chance que l'on me fasse très rarement ce coup-là]

Mais c'est pareil pour ceux qui sont /étaient du même bord.
Si tu ne partages plus les idées de tes proches, tu es voué aux gémonies.

C’est tellement, tellement rassurant de coller des étiquettes.

Azalee a écrit:
Mais c'est pareil pour ceux qui sont /étaient du même bord.
Si tu ne partages plus les idées de tes proches, tu es voué aux gémonies.

Oui. C'est pour ça que j'ai commencé par dire que tu avais raison. 

LV426 a écrit:
Oui. C'est pour ça que j'ai commencé par dire que tu avais raison. 

Scuse !

Azalee a écrit:
Mais c'est pareil pour ceux qui sont /étaient du même bord.
Si tu ne partages plus les idées de tes proches, tu es voué aux gémonies.

C'est rigolo cette discussion, car c'est exactement ce genre de comportement (enfin pas si poussé, mais la discussion s'est un peu envenimée) que j'ai eu avec ma seconde fille, dont les idées politiques sont totalement à l'opposé des miennes .

Je le reconnais "humblement" !

Azalee a écrit:
C'est vrai mais ils ne font que se décrédibiliser un peu plus en persistant à défendre un islamisme radical dont les causes seraient sociales et pas religieuses. La radicalisation islamiste étant un phénomène mondial avec les pays arabes comme origine, ils ne peuvent pas être suivis sur ce terrain.

C’est évident !

Azalee a écrit:
Tout à fait.
J'ai pu et je peux encore le constater dans ma famille ou l'idéologie fait partie intégrante de l'individu. 
Se renier, c'est comme se couper un bras.

C’est triste et psychologiquement, plus difficile à gérer qu’il n’ y paraît !

Arlequine a écrit:
C'est rigolo cette discussion, car c'est exactement ce genre de comportement (enfin pas si poussé, mais la discussion s'est un peu envenimée) que j'ai eu avec ma seconde fille, dont les idées politiques sont totalement à l'opposé des miennes .

Je le reconnais "humblement" !

Les discussions politiques en famille, ça peut mal finir. 
Moi, je me fais discrète parce que de toute façon, tu ne peux pas discuter avec des gens qui fonctionnent avec un logiciel qui ne tient pas compte des évolutions sociétales et économiques.

Flavius a écrit:

C’est triste et psychologiquement, plus difficile à gérer qu’il n’ y paraît !

C'est sûr.
Je peux le constater avec mon mari.

LV426 a écrit:
J'ajoute que les autres, toujours prompts à nous "étiqueter", nous confortent dans cette confusion.

Être étiqueté par un con, ne m’a jamais dérangé !

Azalee a écrit:
Les discussions politiques en famille, ça peut mal finir. 
Moi, je me fais discrète parce que de toute façon, tu ne peux pas discuter avec des gens qui fonctionnent avec un logiciel qui ne tiens pas compte des évolutions sociétales et économiques.

Tout à fait, surtout par les problèmes d'immigration rencontrés ces temps - ci en France et tout ce qui en découle (habitant à l' Etranger, elle n'est pas trop concernée non plus)
Mais c'est pas grave, on finit toujours par mettre fin à la discussion, sans se "cogner dessus"

Azalee a écrit:
Dans le regard des autres, il est aussi difficile d'admettre le changement à tel point qu'évoluer politiquement est vu comme une trahison par les proches ou comme une posture pour les autres.
Je me souviens d'une forumeuse qui m'avait dit que j'avais trahi ma famille parce que je n'étais pas communiste et que je devrais avoir honte.
Autrement dit, il est très difficile de faire admettre qu'une évolution n'est pas une trahison parce qu'on a l'indélicatesse de penser par soi-même.
Idéologie ou religion, c'est pratiquement la même chose : on abjure pas.

La société évolue, engendrant des événements et des contextes nouveaux. S’adapter à cette nouvelle situation, est un signe d’intelligence. Alors que rester figé dans l’ancien contexte est un signe d’une incapacité à s’adapter. Ce qui d’ailleurs est la cause de disparition de différentes espèces.

Toutefois, on peut parfaitement appréhender cette transition, tout en conservant certains principes et convictions, pour peu que ces derniers aient pris en compte ces évolutions.

Azalee a écrit:
C'est sûr.
Je peux le constater avec mon mari.

Je peux parfaitement l’entendre. Le communisme et le socialisme se sont longtemps transmis comme une véritable culture dont se sont nourries des familles entières durant des générations entières. On sortait entre amis ou camarades de même idéologie. On se recevait entre soi. Et je sais de quoi je parle. Hormis cette grande Famille, que représentait la gauche, c’étaient des beaufs.

Alors sortir de ce carcan, c’est forcément difficile et comporte parfois des séquelles. C’est un peu renier sa famille et pire, tout ce à quoi l’on croyait s’’écroule comme un plancher sous nos pieds.

Pourtant, ce n’est que la prise de conscience d’une réalité qui se révèle avec des problèmes qui ne sont pas qu’économiques.

Flavius a écrit:

La société évolue, engendrant des événements et des contextes nouveaux. S’dapter à cette nouvelle situation, est un signe d’intelligence. Alors que resté figé dans l’ancien contexte est un signe d’une incapacité à s’adapter. Ce qui d’ailleurs est la cause de différentes espèces.

Toutefois, on peut parfaitement appréhender cette transition, tout en conservant certains principes et convictions, pour peut que ces derniers aient pris en compte ces évolutions.

clymene3 a écrit:C’est tellement, tellement rassurant de coller des étiquettes.

Surtout pour les enfants qui reviennent de leur première journée d'école et les tous nouveaux matériels scolaires.
... 
       

Flavius a écrit:

Je peux parfaitement l’entendre. Le communisme et le socialisme se sont longtemps transmis comme une véritable culture dont se sont nourries des familles entières durant des générations entières. On sortait entre amis ou camarades de même idéologie. On se recevait entre soi. Et je sais de quoi je parle. Hormis cette grande Famille, que représentait la gauche, c’étaient des beaufs.

Alors sortir de ce carcan, c’est forcément difficile et comporte parfois des séquelles. C’est un peu renier sa famille et pire, tout ce à quoi l’on croyait s’’écroule comme un plancher sous nos pieds.

Pourtant, ce n’est que la prise de conscience d’une réalité qui se révèle avec des problèmes qui ne sont pas qu’économiques.

Exact.
Le plus difficile c'est d'admettre qu'on s'est battu pour un mensonge.
Je me souviens d'une discussion entre mon père et mon beau père à la chute du mur de Berlin. Tous deux se demandaient  pourquoi ils s'étaient battus. Pourtant, mais je me suis bien gardé de leur dire qu'il y avait des signes qu'ils ont refusé de voir.  Le pacte germano-soviétique, Soljénitsine, Yves Montant, le printemps de Pragues et bien d'autres choses encore. Tout ce qui était critique vis à vis du communisme était taxé de propagande américaine.
Alors oui, admettre son erreur est quasiment impossible. Aujourd'hui, ils votent Mélenchon et font encore les autruches..

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