On trouvera toujours l'exception qui confirme la règle.
Factuellement, aux époques des grandes migrations d'après guerre, on avait des Polonais, des Italiens, des Espagnols et de nombreux juifs arrivés d'Europe centrale, et du Maghreb. Il y avait du travail. Ces immigrés ne demandaient rien à la France, sinon de de travailler et de devenir Français. A quoi avaient -ils droit ? A RIEN. Et pourtant ils s'assimilaient peu à peu en silence. Chez eux il leur était interdit de parler une autre langue que les Français et les parents étaient fiers de leur progéniture. Pas question que leurs enfants deviennent maçons, mineur, paysans, tailleurs, etc. Leurs enfants, souvent portant un prénom français, seraient médecins, journalistes, avocats, magistrats, écrivains, ingénieurs, techniciens, etc.
Alors au Lycée Voltaire, j'ai vu arrivé en milieu d'année des enfants de refuzniks, qui balbutiaient notre langue, à cinq dans un deux pièces minables bruyant. Et bien au bout de 6 mois, ils occupaient les premières places du classement. Tous, et je dis bien tous ont réussi. Et à cette époque, on ne parlait même pas d'exceptions de réussite, tant c'était banal.
Et bien je crois profondément ce qui a empêché la réussites d'assimilation, ce sont deux choses :
- le nombre
- l'assistanat
- la détestation de soi.
On part du principe : l'Etat nounou nous doit tout.
- Le contexte économique étant ce qu'il est on ne peut accueillir des d'immigrés. Tout juste des réfugiés répondant au critères du droit d'asile ;
- L'assistanat annihile tout sens de responsabilité et empêche toute démarche créative.
- Comment se reconnaître dans une nation, une civilisation, une histoire, que les autochtones rejetteraient par culpabilité ?
Alors lorsque l'on met en exergue quelques personnes d'origine immigrée ayant réussi et sortant de quartiers soi-disant sensible, cela me fait toujours sourire.
Il n'y pas d'islam modéré comme le soutient Zemmour. Il ne l'a jamais été. Par contre, il y a une majorité de pratiquants modérés, et heureusement.
On en parle pas suffisamment ? Certes. Mais il appartient de le faire savoir en condamnant fermement l'islamisme et en défilant avec l'ensemble des Français après des attentats meurtriers.
Il n'en demeure pas moins que :
74 % des Français musulmans de moins de 25 ans affirment mettre l'islam avant la République, alors qu'ils sont 25 % parmi les 35 ans et plus, selon un sondage Ifop.
Autre donnée : si 61 % des musulmans français partagent l'affirmation « l'islam est la seule vraie religion » (un résultat en hausse de 6 % par rapport à un sondage de 2016), ils sont 65 % des musulmans de moins de 25 ans à soutenir cette vision ; 73 % des 25-34 ans et 53 % des plus de 35 ans. Par ailleurs, 45 % des Français musulmans de moins de 25 ans pensent que « l'islam est incompatible avec les valeurs de la société française », alors que 24 % des plus de 35 ans partagent cette opinion.
A méditer !