Quoi de neuf aujourd'hui ?

cristaline a écrit:Pour elle, l'ajout de ce pronom personnel inclusif dans le dictionnaire n'est pas «idéologique». «Une idéologie, c'est forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, c'est lui mettre dans la tête quelque chose qu'il n'aurait pas eu seul», défend-elle.

C'est quoi ce charabia ? Et si on le lui mettait ailleurs, son pronom ?

Ce charabia est du wokisme. Quand je disais que c'était très inquiétant parce qu'il s'immisçait dans nos institution...

Flavius a écrit:

C'est même assez scandaleux. Sa réflexion l'est, mais en plus elle entre en contradiction avec Blanquer. Ça fait désordre.

La langue française est déjà suffisamment compliquée, pourquoi en rajouter.

La question du jour

Approuvez-vous l’introduction du pronom «iel» dans le dictionnaire ?

Oui 6,58%

Non 93,42%


Dans le Figaro

Dan22 a écrit:


La langue française est déjà suffisamment compliquée, pourquoi en rajouter.

Apprendre aux jeunes à bien parler, déjà, puis, à bien écrire ; j'ai entendu à la radio que nombre de collégiens ne "savaient pas lire" ; des collégiens !!!! 

Le constat que de plus en plus d'élèves de collège ne savent pas lire a été fait depuis les années 1980.
Il s'agit d'élèves qui savent déchiffrer mais ne comprennent pas ce qu'ils lisent.
Ce pourcentage de la population a toujours été à peu près le même, mais avant 1970 le pourcentage des enfants qui allaient au collège dans les sections 1 était très bas.

cristaline a écrit:


Apprendre aux jeunes à bien parler, déjà, puis, à bien écrire ; j'ai entendu à la radio que nombre de collégiens ne "savaient pas lire" ; des collégiens !!!! 

Comment veux-tu qu'il apprennent ? Ils sont en permanence branchés sur le smartphone.

Avant la loi Haby de 1975 sur le collège unique, il y avait 3 filières au collège.
Les élèves des filières 2 et surtout 3, bien que n'ayant ni smartphone ni Facebook, avaient de plus ou moins grandes difficultés à lire ou à écrire.

Dan22 a écrit:


Comment veux-tu qu'il apprennent ? Ils sont en permanence branchés sur le smartphone.

Et dans les cités, wallah, ils ont dix mots de vocabulaire...

Paulette a écrit:Avant la loi Haby de 1975 sur le collège unique, il y avait 3 filières au collège.
Les élèves des filières 2 et surtout 3, bien que n'ayant ni smartphone ni Facebook, avaient de plus ou moins grandes difficultés à lire ou à écrire.

C'est vrai. C'est d'autant plus scandaleux, que les politiques ont assisté à la dégringolade de L'Education nationale, pour une grande part cogérée avec les syndicats, et qu'ils n'ont rien fait pour changer de cap.

Flavius a écrit:

C'est vrai. C'est d'autant plus scandaleux, que les politiques ont assisté à la dégringolade de L'Education nationale, pour une grande part cogérée avec les syndicats, et qu'ils n'ont rien fait pour changer de cap.

En effet, le syndicat Sni-Pegc a été très actif : car les instituteurs spécialisés et les PEGC (professeurs d'enseignement général de collège) qu'on avait affectés aux sections 3 et 2, affirmaient qu'eux aussi devaient avoir le même salaire que les certifiés et agrégés affectés à la section 1, et qu'il ne fallait pas faire de ségrégation. Ils avaient aussi "le droit" de "faire" les sections 1.
Or les PEGC avaient été titularisés en collège avec au mieux bac + 1, sinon, le bac ou même pour certains le BEPC.
La façon dont ils avaient accédé à l'enseignement en collège était risible : certains avaient tiré au sort leurs deux matières, genre math musique ou français dessin.

Oh, c'est tout neuf, ça vient de sortir !

"Les responsables macronistes se sont entendus mercredi soir sur le principe d'une association rassemblant LREM et ses alliés. Un nom et un logo ont été proposés.

Quatre heures pour avancer. À l'invitation du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, les responsables de la majorité ont longuement discuté mercredi soir des contours de la «maison commune», cette organisation sur laquelle ils planchent depuis plusieurs mois, le regard tourné vers les élections présidentielle et législatives de 2022."

Et pendant qu'ils "planchent" sur ce truc inutile, ils s'occupent du reste ?

Sinon, And Al Malik, qui a grandi dans une cité de HLM du quartier Neuhof à Strasbourg a plus de 10 mots de vocabulaire

Moi je connais Abd al Malik, et je l'apprécie infiniment

Paulette a écrit:Sinon, And Al Malik, qui a grandi dans une cité de HLM du quartier Neuhof à Strasbourg a plus de 10 mots de vocabulaire

Oui, et alors… ????

Dan22 a écrit:


Ils sont comestibles ?

Peux pas savoir ; ceux qui ont voulu vérifier, se sont fait pincer...  

...

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:

C'est vrai. C'est d'autant plus scandaleux, que les politiques ont assisté à la dégringolade de L'Education nationale, pour une grande part cogérée avec les syndicats, et qu'ils n'ont rien fait pour changer de cap.

En effet, le syndicat Sni-Pegc a été très actif : car les instituteurs spécialisés et les PEGC (professeurs d'enseignement général de collège) qu'on avait affectés aux sections 3 et 2, affirmaient qu'eux aussi devaient avoir le même salaire que les certifiés et agrégés affectés à la section 1, et qu'il ne fallait pas faire de ségrégation. Ils avaient aussi "le droit" de "faire" les sections 1.
Or les PEGC avaient été titularisés en collège avec au mieux bac + 1, sinon, le bac ou même pour certains le BEPC.
La façon dont ils avaient accédé à l'enseignement en collège était risible : certains avaient tiré au sort leurs deux matières, genre math musique ou français dessin.

C'est dire la crédibilité que cela donne.

Flavius a écrit:
Ce charabia est du wokisme. Quand je disais que c'était très inquiétant parce qu'il s'immisçait dans nos institution...

Donc si je comprends bien, il n'y aurait plus deux mais trois "genres" ??? Masculin, Féminin et .... neutre ou indéterminé ???

Que c'est bien compliqué tout ça, déjà que les jeunes ne s'en sortent pas (lecture, écriture, calcul) alors si on rajoute encore un peu  

Il est vrai qu'au détriment de la lecture, sont venus tablette et smarphone (comme souligné par Dan ) et quand on voit le vocabulaire des textos, on ne s'étonne guère : dans certaines familles, on ne lit plus des histoires, on offre la "boite à contes" (entendu chez ma voisine !!!)  qui permet à l'enfant d'écouter l'histoire et non de lire un livre avec images à l'appui et questionnement

Il y a beaucoup de livres chez nous et chez leurs parents et les garçons s'intéressent beaucoup et posent  (Axel 2 ans et demi nous fait bien rire) des questions "pourquoi, comment"

L'éducation nationale a sans doute un rôle à jouer, mais je trouve que le plus grand rôle pour motiver, inciter les enfants à lire, ce sont les parents qui l'ont !!!!!

Arlequine3 a écrit:

Flavius a écrit:
Ce charabia est du wokisme. Quand je disais que c'était très inquiétant parce qu'il s'immisçait dans nos institution...

Donc si je comprends bien, il n'y aurait plus deux mais trois "genres" ??? Masculin, Féminin et .... neutre ou indéterminé ???

Que c'est bien compliqué tout ça, déjà que les jeunes ne s'en sortent pas (lecture, écriture, calcul) alors si on rajoute encore un peu  

Il est vrai qu'au détriment de la lecture, sont venus tablette et smarphone (comme souligné par Dan ) et quand on voit le vocabulaire des textos, on ne s'étonne guère : dans certaines familles, on ne lit plus des histoires, on offre la "boite à contes" (entendu chez ma voisine !!!)  qui permet à l'enfant d'écouter l'histoire et non de lire un livre avec images à l'appui et questionnement

Il y a beaucoup de livres chez nous et chez leurs parents et les garçons s'intéressent beaucoup et posent  (Axel 2 ans et demi nous fait bien rire) des questions "pourquoi, comment"

L'éducation nationale a sans doute un rôle à jouer, mais je trouve que le plus grand rôle pour motiver, inciter les enfants à lire, ce sont les parents qui l'ont !!!!!

En fait il y'a 4 genres, avec ceux qui ne savent pas encore celui qu'ils choisiront plus tard.

Flavius a écrit:

C'est dire la crédibilité que cela donne.

La suite, ce fut l'intronisation des anciens professeurs de lycée professionnels comme inspecteurs pédagogiques.
Ils obtenaient une agrégation, car le titre est nécessaire pour devenir I.P., mais sans la passer, "inscrits sur liste rectorale".
Ensuite, ça donnait des trucs cocasses, genre une qui donnait des leçons de pédagogisme en lycée (par ex., interdit de sanctionner l'orthographe dans les dissertations) et qui disait à des agrégé(e)s de Lettres : "vous avez lu Socrate". (pour mémoire, Socrate n'a jamais rien écrit).

Paulette a écrit:Le constat que de plus en plus d'élèves de collège ne savent pas lire a été fait depuis les années 1980.
Il s'agit d'élèves qui savent déchiffrer mais ne comprennent pas ce qu'ils lisent.
Ce pourcentage de la population a toujours été à peu près le même, mais avant 1970 le pourcentage des enfants qui allaient au collège dans les sections 1 était très bas.

C'est bien le problème. Ces élèves suivent le même cursus que les autres, ce qui fait baisser le niveau.
Sans remettre la filière transition au gout du jour, ces élèves devrait au minimum avoir des heures de français en plus dans leur emploi du temps.
Ne pas comprendre un texte, c'est aussi être mauvais dans les autres matières, notamment en math.
Avec l'arrêt des redoublements ça ne pouvait que finir comme ça.

Mais il ne faut pas pour autant oublier la principale réponse à la question : "quoi de neuf aujourd'hui

Azalee a écrit:
C'est bien le problème. Ces élèves suivent le même cursus que les autres, ce qui fait baisser le niveau.
Sans remettre la filière transition au gout du jour, ces élèves devrait au minimum avoir des heures de français en plus dans leur emploi du temps.
Ne pas comprendre un texte, c'est aussi être mauvais dans les autres matières, notamment en math.
Avec l'arrêt des redoublements ça ne pouvait que finir comme ça.

Le problème venait aussi des parents, tous persuadés d'avoir pondu des génies, voulant à tout prix que leur gamin soit en section 1 et remettant en cause les décisions des instituteurs et professeurs.

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:

C'est dire la crédibilité que cela donne.

La suite, ce fut l'intronisation des anciens professeurs de lycée professionnels comme inspecteurs pédagogiques.
Ils obtenaient une agrégation, car le titre est nécessaire pour devenir I.P., mais sans la passer, "inscrits sur liste rectorale".
Ensuite, ça donnait des trucs cocasses, genre une qui donnait des leçons de pédagogisme en lycée (par ex., interdit de sanctionner l'orthographe dans les dissertations) et qui disait à des agrégé(e)s de Lettres : "vous avez lu Socrate". (pour mémoire, Socrate n'a jamais rien écrit).

En effet, Socrate comme les le Christ n'ont pas écrit une ligne de leur vie.
Mais tous les deux ont eu leurs évangélistes.

Paulette a écrit:
En effet, le syndicat Sni-Pegc a été très actif : car les instituteurs spécialisés et les PEGC (professeurs d'enseignement général de collège) qu'on avait affectés aux sections 3 et 2, affirmaient qu'eux aussi devaient avoir le même salaire que les certifiés et agrégés affectés à la section 1, et qu'il ne fallait pas faire de ségrégation. Ils avaient aussi "le droit" de "faire" les sections 1.
Or les PEGC avaient été titularisés en collège avec au mieux bac + 1, sinon, le bac ou même pour certains le BEPC.
La façon dont ils avaient accédé à l'enseignement en collège était risible : certains avaient tiré au sort leurs deux matières, genre math musique ou français dessin.

En sixième, au collège, j'ai eu une prof d'anglais qui sortait du BAC.
Cette prof, tout à fait sympathique, est sorti avec un élève d'origine maghrébine de 14 ans. Ils ont eu un enfant ensemble.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue, mais lui est devenu prof dans un collège, puis sous directeur du collège.

Paulette a écrit:Mais il ne faut pas pour autant oublier la principale réponse à la question : "quoi de neuf aujourd'hui

Le Beaujolais nouveau

Ce n'est pas forcément le meilleur des vins.