Le droit des femmes

Horiel a écrit:


Je crois que l'Homme (avec un hache majuscule) est capable de tout; l'Histoire (avec la même hache) le prouve.

Ce qui me semble inconcevable, c'est que 35 de ces 51 délinquants sexuels se promènent dans la nature et viennent benoîtement nier le viol, tous les jours. Tellement sûrs de leur bonne foi qu'ils cachent leur misérable trogne derrière un masque et une capuche.
Ils vivent, pour certains, avec des grognasses à qui ça touche un ovaire sans faire bouger l'autre.
Et cette continuité de vie normale, à l'extérieur, me dérange profondément, parce-que ça veut dire 
1) qu'ils ne sont pas dangereux (ah bon ?),
2) qu'ils sont fréquentables (ah ouais ?),
3) qu'on peut leur faire confiance (ben tiens...).

Je suis d'accord avec madame Admin, heureusement que ce n'est pas l'ensemble des mâles qui se laisse aller à ses pulsions et il est complètement zinzin d'exiger une repentance du statut masculin de la part de tous les mecs.
Le nettoyage des écuries d'Augias, il faut le faire dans la société et cesser de penser que parce-que la dame n'est pas morte, c'est pô si grave.
Que si le mari avait donné la permission, ben c'était OK.
Non mais ils se croient où, ces déchets ? 

Dans la région, ça doit être formidable de se dire qu'on vit près de violeurs en série et que des non-identifiés circulent toujours.

Admin a écrit:
D'autant que, jusqu'à preuve du contraire, le rôle des femmes ne compte pas pour rien dans l'éducation de leurs bambins. A ce titre, toutes les femmes devraient, si on en croit ses pseudos féministes de mes deux, aussi avoir honte. Ce sont ces mêmes féministes qui soutiennent l'infériorisation et l'objetisation de la femme avec le voile et autres déguisement religieux, au nom la liberté de choisir.

C'est la société dans son ensemble qui doit bouger et certainement pas en stigmatisant certains et en tolérant d'autres parce que ça n'est pas leur culture. Il faut espérer que ce procès se terminent avec des peines lourdes, très lourdes. le but ne doit pas être seulement de sanctionner, mais d'éduquer.

Je suis choquée aussi par le fait que ces prédateurs sexuels soient en liberté. Ça aussi, c'est un très mauvais signal envoyé aux amateurs de vilence sexuelles.

beced a écrit:
Je ne me suis jamais senti aussi mal, depuis que ce sujet passe sur mes médias, que lors de l'affaire Dutroux (l'affaire criminelle en Belgique en 1996,  ayant pour protagoniste Marc Dutroux, condamné pour viols et meurtres sur des fillettes et des adolescentes, ainsi que pour des activités relevant de la pédocriminalité...).
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Ymar a écrit:Il est difficile d’entendre et admettre que de tels faits soient possibles!    
L’homme coupable de leur organisation ne mérite que l’incarcération à perpétuité et les quelques dizaines de
" menteurs " qui se défendent de " leur non connaissance " de la situation pas mieux!

Quelles sociétés se préparent t’on ?     

beced a écrit: Met only sought Al Fayed charges for two victims / 2 hours ago

The Metropolitan Police only asked prosecutors to decide whether to charge Mohamed Al Fayed in relation to two out of 21 women who accused him of sexual offences while he was alive, the BBC has established.
It raises serious questions about the Met’s response to women who said they were abused by the former Harrods owner, who died aged 94 last year.
Scotland Yard refused to answer the BBC’s questions about how many women it sought charging decisions on, but the Crown Prosecution Service has now provided the information.
The BBC has also established that a woman was investigated for aiding and abetting rape by Al Fayed...etc....

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Lors des nombreuses plaintes contre Al Fayed, à l'époque, la police anglaise ("the Met") n'en avait pris en compte que 2 d'entre elles..

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Admin a écrit:
Mais... Pourquoi les femmes ont-elles de droits, bordel ! 

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Admin a écrit:
Mais... Pourquoi les femmes ont-elles de droits, bordel ! 

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beced a écrit:

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L’appel à la grève mondiale des femmes a été lancé le 8 mars 2000.
Il est depuis suivi par des femmes dans plus de 60 pays (sur +- 200 ), chaque 8 mars.

Horiel a écrit:


La grève des femmes... 
Ca veut dire que ce jour là, je suis un homme ?

Finalement, quel rôle ont joué les femmes dans la Résistance ?

Galadriel a écrit:R I P Madeleine Riffaud
qui s'est éteinte mercredi 6 novembre 2024 à l'âge de 100 ans, qui a vécu mille vies : résistante
(nom de code : Rainer en hommage à Rilke)*, poète, correspondante de guerre et anticolonialiste. Adoptée par Éluard et sa femme. "Croquée" par Picasso.
Toute sa vie, elle a tenu à témoigner pour transmettre un message de paix aux futures générations.

Quand la Résistance commence, elle écoute avec attention parler de la grève des mineurs du Pas-de-Calais. Souffrant d'une primo-infection tuberculeuse, elle est d'abord envoyée au sanatorium des étudiants à Saint-Hilaire-du-Touvet en 1941 en Isère. Sur la route, l'homme qui devait en principe la guider à destination, le fils de sa logeuse, profite de son isolement pour la violer quatre fois de suite pendant la nuit dans une chambre d'hôtel à Grenoble. À Saint-Hilaire-du-Touvet, elle découvre les auteurs surréalistes ainsi que les Élégies de Duino, du poète autrichien Rainer Maria Rilke, ce qui « marque la première étape de son action »^.

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"Au fil des combats et des pertes, j'ai rapidement gravi les échelons de la Résistance pour rejoindre les Francs-tireurs et Partisans (FTP). Le débarquement en Normandie avait sonné l'heure de l'intensification des actions pour soulever Paris. Un geste fort et symbolique était nécessaire : abattre un officier nazi en public. Mais mes hommes avaient déjà subi de lourdes pertes. Il fallait agir. C’était la mission. Je me suis résolue à l'exécuter moi-même, le moral lourd.
Par un beau dimanche d'août, le 23 juillet 1944, alors que les Parisiens profitaient du soleil, je suis montée à vélo et j’ai roulé au hasard. Le long de la Seine, en passant devant le pont de Solférino, j'ai aperçu un sous-officier allemand isolé. Déterminée à ne pas tirer dans le dos, j'ai attendu qu'il se retourne. Deux balles dans la tête, il s'est effondré, mort sur le coup.
J’y pense encore aujourd’hui : tuer un homme, ça vous hante à vie.



Tout semblait s'être déroulé sans accroc. Mais alors que je remontais sur mon vélo, une voiture à essence – symbole de mort, car seuls les nazis et les collaborateurs en possédaient – m'a percutée. Au volant se trouvait le chef de la milice de Versailles. Avec la prime de 10 000 francs promise pour la capture de « terroristes », il m'a directement conduite à la Gestapo, rue des Saussaies. Là, l'enfer m'attendait : la chambre des tortures.
Je n’ai pas envie d’en parler. Ça a été trois semaines difficiles… Mais, je n’ai rien lâché comme information.
L'arrivée d'un officier allemand m'annonçant ma condamnation n’a suscité en moi aucune surprise. Je devais être fusillée le 5 août 1944. J'ai même remercié cet homme qui scellait mon destin. La mort me délivrerait enfin de la torture et de l'horreur.
Je me trouvais dans ma cellule, calme et sereine, rédigeant un poème en guise de lettre d'adieu. La souffrance était intolérable, et je n'aspirais qu'à une chose : la fin. Mourir à Paris, plutôt que d'être déportée, était mon seul souhait.
Alors que je m'apprêtais à affronter mon exécution, un nouvel événement a bouleversé le cours de mon destin. On m'a emmenée pour une confrontation avec un traître, le propriétaire du pistolet que j'avais utilisé. Cela m’a sauvée de la fusillade.
Mais l'épreuve n'est pas terminée. Dix jours de torture m'attendent à la prison de Fresnes, avant d'être entassée avec d'autres prisonniers dans un train pour Ravensbrück – pour la mort.





Oui, j’ai encore échappé à la mort. C’est une femme du nom d’Anne-Marie qui m’a sauvé la vie en me faisant sauter du train avec elle.
Deux SS nous ont vues et nous ont interceptées. Alors que j’étais sans espoir, Anne-Marie m’a dit : « Tu apprendras qu’un jour est un jour ». Je m’en suis rappelé et elle a eu raison : c'est par l'intervention du consul de Suède, Raoul Nordling, désireux de sauver Anne-Marie, que nous avons bénéficié d'un échange de prisonniers. C’est comme ça que j’ai découvert qu’Anne-Marie était une femme de l’Intelligence Service.

Le 19 août 1944, nous sommes toutes les deux libérées. En même temps, on entend les premiers coups de feu de l'insurrection. C’est le début de la libération de Paris.

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Finalement, quel rôle ont joué les femmes dans la Résistance ?

Très important. Elles étaient en première ligne dès le début et représentaient une véritable force vive de la Résistance. Les hommes manquaient car ils étaient prisonniers en Allemagne, ou morts. Les femmes avaient donc tout sur le dos. Et elles ont résisté de multiples manières : en dirigeant des réseaux, en hébergeant des clandestins, en préparant des engins explosifs ou évasions, ou encore en transmettant des informations primordiales.
Un engagement de tous les instants pour défendre la France, alors que le droit de vote ne nous a été octroyé qu’en 1944. "



Témoignage Madeleine Riffaud
06.06.2024
info.gouv.fr

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* « Je n'ai jamais détesté les Allemands. Seulement les nazis. »


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Sa vie est aussi bien détaillée sur Wiki.

beced a écrit:L'Irak s'apprête à abaisser l'âge légal du consentement de 18 à 9 ans, permettant ainsi aux hommes d'épouser de très jeunes filles et suscitant l'indignation des militants du pays...
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NB. Si la loi est acceptée, ces enfants-mères n'auront pas été scolarisés, et donc tout comme leurs propres enfants, ..etc ....

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PS. Ce "sujet" devrait avoir sa place sur la plupart des topics du forum, et en fait des forums ..


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Horiel a écrit:


9 ans !