Votre film à voir...

Flavius a écrit:
Les apparences doivent rester vertueuses. Je pense que les femmes sont plus sensibles à ce type de romantisme trop bavard selon moi.

J'ai toujours privilégié la "belle littérature", fût-elle un peu "dépassée"....

Flavius a écrit:
Si vous voulez.

Il me sembler pour revenir à ce que vous avez dit, qu'il faut un peu plus de maturité que celle que les élèves ont au lycée, même à une époque antérieure à la nôtre, pour comprendre les subtilités psychologiques du mouvement précieux dans lequel s'inscrit Madame de La Fayette.

Bernardine de St Pierre a écrit:

Flavius a écrit:
Si vous voulez.

Il me sembler pour revenir à ce que vous avez dit, qu'il faut un peu plus de maturité que celle que les élèves ont au lycée, même à une époque antérieure à la nôtre, pour comprendre les subtilités psychologiques du mouvement précieux dans lequel s'inscrit Madame de La Fayette.

Oui peut-être. Il me faudrait le relire aujourd'hui.

cristaline a écrit:

Flavius a écrit:
Les apparences doivent rester vertueuses. Je pense que les femmes sont plus sensibles à ce type de romantisme trop bavard selon moi.

J'ai toujours privilégié la "belle littérature", fût-elle un peu "dépassée"....

Moi aussi puisque je relis des classiques déjà lus. On les lit avec un autre état d'esprit, plus mâture.

Je serais assez incapable de définir ce qu'on entend par "belle littérature", tellement les critères d'appréciation peuvent être différents.

Les œuvres déclarées "classiques" de nos jours ne l'étaient pas forcément au temps de leur auteur(e), et inversement.

L'Astrée, d'Honoré d'Urfé, a été au XVIIe siècle un immense succès, bien davantage que La Princesse de Clèves, mais plus personne ne le lit de nos jours.

Clavier a écrit:J'ai un faible pour les western réalistes actuels du cinéma américain.....
Comme Appaloosa de hier soir sur Arté et surtout Open Range   ......

Mais on peut aimer les deux... et la Princesse ...et les Vesterns, comme prononçait mon Italien de père .

Très bons westerns Appaloosa et Open Range, de grands acteurs qui n'ont plus rien à démontrer pourtant mais qui ne font pas le minimum syndical
qui n'ont rien à perdre, qui mouillent la chemise et ne pensent pas à leur prochaine vacances
comme je le reproche souvent à nos acteurs français du moment ;  on peut dire que ces dernières années nous ont apportées
un renouveau du western et c'est appréciable, depuis Sergio Leone on n'avait pas fait mieux...

J'ajouterai le très bon remake de 3h10 pour Yuma, qui surpasse, à mon humble avis le film de 57 avec Glenn Ford ( acteur que je trouvais "mou" )
avec Russel Crowe dans le rôle du "méchant", Christian Bale et Peter Fonda, magistraux...

Bernardine de St Pierre a écrit:Je serais assez incapable de définir ce qu'on entend par "belle littérature", tellement les critères d'appréciation peuvent être différents.

Les œuvres déclarées "classiques" de nos jours ne l'étaient pas forcément au temps de leur auteur(e), et inversement.

L'Astrée, d'Honoré d'Urfé, a été au XVIIe siècle un immense succès, bien davantage que La Princesse de Clèves, mais plus personne ne le lit de nos jours.

Les goûts aussi changent en fonction des époques. C'est bien normal. L'art évolue...et heureusement.

Flavius a écrit:
Moi aussi puisque je relis des classiques déjà lus. On les lit avec un autre état d'esprit, plus mâture.

C'est à dire, quand on voit ce qu'est la "littérature" aujourd'hui, un bric à brac de tout et pas grand chose, tout le monde pond un bouquin, un polar, un essai, une biographie, bref...Relire Maupassant ou Flaubert, par exemple, donne un sentiment délicieux de renouer avec le luxe d'une langue, qui, je le crains, ne sera plus comprise dans quelques décennies...

Au XIXe siècle, c'était aussi à qui publierait un roman, un feuilleton, un recueil de poème ; Flaubert, Dumas, Baudelaire, ont mis du temps avant d'être appréciés, on leur opposait déjà leurs prédécesseurs du siècle des Lumières et ceux du siècle de Louis XIV.

Maintenant, très rares sont ceux qui peuvent lire les auteurs du XVIe au XVIIIe dans la "version originale". On a affaire à des "adaptations".

Comme disait Alain Rey, une langue qui n'évolue plus est une langue morte. Certains grands du XXe siècle comme Céline l'ont renouvelée.

Mais je m'aperçois que je ne suis pas sur le bon fil pour parler littérature.

Les jeunes ne lisent plus alors la littérature telle que décrite vous pensez bien qu’ils n’en n’ont que faire
Maintenant c’est jeux vidéo switch ou autre et quel dommage que certains parents ne les incitent pas plus 🥵

Quand les parents aiment lire, bien souvent, les enfants aussi

"Les jeunes ne lisent plus" : si l'on voulait bien éviter la généralisation...
Les enfants que j'ai autour de moi sont de grands lecteurs.
Ce qui ne les empêche pas de jouer aussi à des jeux video, ce n'est pas forcément incompatible.

cristaline a écrit:Quand les parents aiment lire, bien souvent, les enfants aussi

Chez moi ça lit et ça adore les histoires

Après, la mère de Camus était illettrée !

Bernardine de St Pierre a écrit:Après, la mère de Camus était illettrée !

Mais il avait un père spirituel de substitution en la personne de son instituteur

cristaline a écrit:Quand les parents aiment lire, bien souvent, les enfants aussi

C'est évident. L'ouverture d'esprit se fait par les parents ou la famille. Il y a l'acquis mais aussi un inné fourni par l'environnement proche.

Toujours les contre exemples
( camus)

Bernardine de St Pierre a écrit:"Les jeunes ne lisent plus" : si l'on voulait bien éviter la généralisation...
Les enfants que j'ai autour de moi sont de grands lecteurs.
Ce qui ne les empêche pas de jouer aussi à des jeux video, ce n'est pas forcément incompatible.

Non, mais c'est reconnu, malheureusement les jeunes ne lisent plus. Bien sûr ce n'est pas tous les jeunes, et encore, dans certains milieux dits favorisés, on lit encore. Les enfants de professeurs auront tendance à plus lire que ceux résidant dans les cités, et encore moins dans les familles d'immigrés. L'image supplante le récit. C'est comme ça.
Concours de professeurs, on n'est plus dans le registre des enfants, ils est demandé aux postulants la définition du mot "chancelant". Les résultats se révèlent des plus curieux comme : c'est une personne qui n'a pas de chance, ou encore une personne un peu lente, etc.
Quand je disais que le niveau des élèves sera le niveau des profs de demain...

Bernardine de St Pierre a écrit:"Les jeunes ne lisent plus" : si l'on voulait bien éviter la généralisation...
Les enfants que j'ai autour de moi sont de grands lecteurs.
Ce qui ne les empêche pas de jouer aussi à des jeux video, ce n'est pas forcément incompatible.

Amen

Bernardine de St Pierre a écrit:Après, la mère de Camus était illettrée !

Oui, oserais-je donner mon modeste exemple 
à côté de Camus  ?
Ma mère était presque analphabète, illettrée sûrement…
Elle comptait umpeu, écrivait quelques mots, en Algérie  elle gardait
ses frères et sœurs , et s’occupait des plantations de la famille 
des colons venus de Valencia ; en Yaute après 62 donc c’est moi qui remplissait et faisait
tous les courriers, je remplissais les mots d’absence lol , le père rentrait 
trop éreinté du travail en usine…j’ai du me dépatouiller avec tout ça !
Heureusement qu’ils parlaient Français à la maison !
J’ai quand même fait des études et je suis la seule, mes frères et sœurs 
N’ont pas eu cette chance et ont travaillé tôt en usine…


Je me surprends encore à faire des fautes d’orthographe et de langage 
que ma mère faisait ! Mimétisme sans doute

Galadriel a écrit:
Oui, oserais-je donner mon modeste exemple 
à côté de Camus  ?
Ma mère était presque analphabète, illettrée sûrement…
Elle comptait umpeu, écrivait quelques mots, en Algérie  elle gardait
ses frères et sœurs , et s’occupait des plantations de la famille 
des colons venus de Valencia ; en Yaute après 62 donc c’est moi qui remplissait et faisait
tous les courriers, je remplissais les mots d’absence lol , le père rentrait 
trop éreinté du travail en usine…j’ai du me dépatouiller avec tout ça !
Heureusement qu’ils parlaient Français à la maison !
J’ai quand même fait des études et je suis la seule, mes frères et sœurs 
N’ont pas eu une cette chance et ont travaillé tôt en usine…


Je me surprends encore à faire des fautes d’orthographe et de langage 
que ma mère faisait ! Mimétisme sans

La mère de Péguy était rempailleuse de chaises, celle de Giono était blanchisseuse.

Tu as beaucoup de mérite Gala

Soizik57 a écrit:Tu as beaucoup de mérite Gala

Amen.

Galadriel a écrit:

Bernardine de St Pierre a écrit:Après, la mère de Camus était illettrée !

Oui, oserais-je donner mon modeste exemple 
à côté de Camus  ?
Ma mère était presque analphabète, illettrée sûrement…
Elle comptait umpeu, écrivait quelques mots, en Algérie  elle gardait
ses frères et sœurs , et s’occupait des plantations de la famille 
des colons venus de Valencia ; en Yaute après 62 donc c’est moi qui remplissait et faisait
tous les courriers, je remplissais les mots d’absence lol , le père rentrait 
trop éreinté du travail en usine…j’ai du me dépatouiller avec tout ça !
Heureusement qu’ils parlaient Français à la maison !
J’ai quand même fait des études et je suis la seule, mes frères et sœurs 
N’ont pas eu cette chance et ont travaillé tôt en usine…


Je me surprends encore à faire des fautes d’orthographe et de langage 
que ma mère faisait ! Mimétisme sans doute

J'ai bien connu ce schéma familial. A Oran, mes grands-parents étant peu fortunés, les frères et sœurs aînés travaillaient tous pour que le petit dernier suive des études et que les parents s'en sortent.
Le petits dernier est devenu proviseur de lycée. Et dire que pour les continentaux, tous les pieds-noirs étaient des colons !