La presse écrite

cristaline a écrit:

Flavius a écrit:
Personnellement, je ne trouve pas que c'est si infantile que ça. Derrière ces actions spectaculaires, il y a une idéologie anti occidentale très sérieuse dont ces cretins ne se rendent même pas compte.
Il faudra un jour qu'on m'explique le rapport qu'il y a entre culture, capitalisme, et climat. Je suis persuadé qu'il y aura toujours une ou deux personnes qui, en tirant un peu sur les poils du cul des uns et des autres, trouverons bien le moyen de nous démontrer qu'il y en a un. En fait que ne ferions nous pas pour satisfaire à une idéologie ?
Au fait quid des œuvres culturelles Arabes ?

Le problème des écolos actuellement est celui, plus élargi, des fameux zadistes : détruire pour dénoncer ; saccager pour prouver (quoi, on se le demande)

Abimer, empêcher de circuler, (certains activistes se mettent à barrer les routes)...ceci n'est qu'un des symptômes d'une société totalement décadente, à l'évidence...

Les dégradeurs de tout poil sont des anarchistes, point !

Flavius a écrit:
Et ils ne viennent pas que de France.

Paulette a écrit:Et ce qui est passé sous silence dans le message qui précède, c’est que le tableau est placé sous une vitre et qu’il n’y a donc pas eu « dégradation » de la toile.

Paulette a écrit:Alors, selon le mot de votre très chère amie que je ne fais que reprendre, vous aussi, vous seriez un toutou ?

beced a écrit:

Sur l'acte lui-même il en a déjà été question sur un autre topic. Mais pourquoi pas le continuer ici.

Mais mon message avait juste pour but de signaler mon étonnement que le journaliste du Guardian faisait partie de "l'évenement".  Et était complice.
Il devrait donc aussi partager les ennuis judiciaires (si c'est le cas) que vont connaître les 2 intrépides militantes.
Mais est-ce le cas?  

Paulette a écrit:
Oui, je comprends bien ton interrogation, beced, mais qu’appelles-tu « faire partie de l’événement » ?

un journaliste ne joue-y-il pas le rôle de témoin et de transmetteur ? Il n’a aucunement pour « vocation » de dénoncer des actes délictueux ou d’essayer de les empêcher.
En quoi était-il complice ? Il les a aidées ?

Beced a écrit:
2- Oui il les a aidées (c'est rien de le dire) en rendant public leur méfait, et ensuite à ce que cela donne des idées à d'autres .

beced a écrit:


1- Avant d'être un journaliste, il est un citoyen.
2- Oui il les a aidées (c'est rien de le dire) en rendant public leur méfait, et ensuite à ce que cela donne des idées à d'autres .



...

Paulette a écrit:
Mais beced, quand un journaliste filme des exactions, dans une guerre, par exemple, on ne peut tout de même pas dire qu’il est complice ?

beced a écrit:

Exact.
Mais, selon moi, cela n'a rien à voir avec ce qui s'est passé dans ce musée.

cristaline a écrit:

Flavius a écrit:
Et ils ne viennent pas que de France.

je crois qu'en termes de casseurs, on tient le record en France, de tous horizons en effet : pensez, s'ils se font choper, c'est rappel à la loi ou sursis ; ils se marrent !

beced a écrit:L'Humanité, à paraître au lendemain du 6 juin 2023, titre "L'ESPRIT DE RESISTANCE" (à propos des grèves)....

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.....
Vu la date symbolique de ce jour et le sujet ("retraite"), il y a de quoi faire lever (au moins) un sourcil....

..

cristaline a écrit:Excellent Rioufol : je suis sidérée de cette main-mise de la gauche sur la presse et les médias en général, excluant jusqu’à la caricature les idées autres que celles de gauche : ça ressemble à une dictature, non ? Mais que ne quittent-ils pas ce journal, ce serait cohérent, au moins ?
J’espère que le patron tiendra bon

beced a écrit:La grève au JDD, une dérive corporatiste? La presse de gauche n'arrive pas à admettre que ce n'est pas tous les jours dimanche
La grève au JDD, une dérive corporatiste?Grève du JDD, 19 juillet 2023, Paris :copyright: JEANNE ACCORSINI/SIPA  - Causeur.fr


L’hebdomadaire est en grève depuis six semaines, la majorité de ses journalistes protestant contre le recrutement de Geoffroy Lejeune, ancien de Valeurs actuelles. Ce dernier arrive à la tête de la rédaction, mardi. L’analyse d’Ivan Rioufol.


Lorsque le Journal du Dimanche (JDD) se comportait, jusqu’à l’indécence, comme le journal officiel de la Macronie, ses journalistes n’y trouvaient rien à redire. Ce dimanche, ils entamaient leur sixième semaine de grève pour protester contre la nomination effective, mardi, de Geoffroy Lejeune (ex-directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles) comme patron de la rédaction : un choix éditorial du groupe Lagardère, qui doit être absorbé prochainement par le groupe Vivendi de Vincent Bolloré.


Conformisme et dénonciation des voisins ... Il est tout à fait légitime que la rédaction exige des garanties d’indépendance, même si cette vertu journalistique ne sautait pas aux yeux dans la « dérive Pravda » de l’hebdomadaire, cautionnée par ses rédacteurs. Cette aberration fut corrigée en 2022 par l’arrivée de Jérôme Béglé, qui rejoint désormais la direction de Paris Match. Mais le procès qui est fait au propriétaire du JDD est intenté par une caste qui donne le sentiment, corporatiste, de s’affoler à la perspective de perdre une hégémonie idéologique. Il suffit pour s’en convaincre d’observer notamment, les soutiens des confrères du service public ou de Mediapart, ces bastions du journalisme militant. La dernière exigence de la rédaction du JDD, refusée par l’actionnaire, était de rajouter dans la charte déontologique, l’interdiction de « propos racistes, homophobes ou sexistes ». Or derrière cette énumération melliflue se lit l’habituelle manœuvre de la censure morale et de la police de la pensée, qui proscrivent d’aborder les grandes questions du moment liées à l’immigration de peuplement ou à la place démesurée prise par les minorités ethniques ou sexuelles.



Ce que laisse voir cette grève des journalistes est un refus d’accepter le discours alternatif, qualifié d’ « extrême droite » par la réplique automatique. 
La description des réalités dérangeantes est vue comme une dérive « populiste ». Le conformisme intellectuel, le suivisme mimétique, le culte de la copie conforme, l’euphémisation des faits sont les plaies d’une profession devenue (mais il y a bien sûr des exceptions) donneuse de leçons, sentencieuse. Les sociétés de journalistes ou de rédacteurs se sont pliées à cette vision manichéenne imposée par le camp du Bien, dont Edwy Plenel (Mediapart) reste la référence pour beaucoup. C’est son média qui, le 15 juillet, appelait à la dénonciation des voisins : « Depuis la mort de Nahel (…) vous êtes témoins de propos racistes et déplacés au travail, Votre témoignage nous intéresse. Racontez-nous si un-e collègue a partagé la cagnotte destinée au policier qui a abattu l’adolescent, un-e autre a qualifié, au détour d’un café, les jeunes des quartiers populaires de «  sauvages », un chef a stigmatisé les populations d’origine immigrée… Écrivez-nous ! ».  


Le monde politique, empli de fausses certitudes, s’est décrédibilisé en se coupant de la vie des gens. Une même pente menace le journalisme s’il persiste à vouloir vivre dans un monde parallèle. En 1993, invité par Philippe de Villiers en Vendée, Alexandre Soljenitsyne avait prévenu : « Aujourd’hui les dissidents sont à l’Est, ils vont passer à l’Ouest ». 
On y est.








., je n'ai

Flavius a écrit:
Je n'aurai pas voulu habiter en 1941 sur le même palier que M. Plenel. Cet être est immonde.

beced a écrit:

Flavius a écrit:
Je n'aurai pas voulu habiter en 1941 sur le même palier que M. Plenel. Cet être est immonde.

Je ne suis pas toujours d'accord avec les analyses d’Ivan Rioufol, mais avec cet article je le trouve assez logique...
Faire une grève "après" que la direction ait déconné: d'accord à 100%.
Mais une grève "avant", c'est du militantisme, et donc en somme ce que les grévistes lui reprochent à l'avance...