par Flavius Lun 22 Aoû 2022 - 9:33
Sabbatha a écrit: Flavius a écrit:
Tout est en mouvement, à commencer par la nature. On ne peut figer les choses. On peut le regretter, mais pas plus. A partir d'un certain âge, on se projette moins. On se souvient. C'est pour cela, tant qu'on peut, il faut se créer des souvenirs en pagaille.
Le mouvement, l'évolution, ça ne me gêne pas quand c'est pour du mieux, du meilleur, du plus beau, mais je ne vois pas grand chose de tout cela quand je jette un regard ne serait-ce que sur l'actualité et le comportement des gens, globalement. Et ça, ça me dérange plus que tout.
Sabbatha a écrit: Flavius a écrit:
Tout est en mouvement, à commencer par la nature. On ne peut figer les choses. On peut le regretter, mais pas plus. A partir d'un certain âge, on se projette moins. On se souvient. C'est pour cela, tant qu'on peut, il faut se créer des souvenirs en pagaille.
Le mouvement, l'évolution, ça ne me gêne pas quand c'est pour du mieux, du meilleur, du plus beau, mais je ne vois pas grand chose de tout cela quand je jette un regard ne serait-ce que sur l'actualité et le comportement des gens, globalement. Et ça, ça me dérange plus que tout.
L'évolution sera toujours appréciée différemment en fonction de l'âge, de son histoire, de sa culture, etc. Autant dire si cette notion est subjective.
Pour les plus jeunes et certains moins jeunes mais plus ideologisés, qui n'ont pas connu qu'un passé récent et pour d'autres qui veulent oublier pour satisfaire ce en quoi ils ont toujours cru.
Moi, comme d'autres ici, suis le produit de l'entre-deux siècles ; j'ai donc la possibilité de comparaison. Il va de soi que pour beaucoup de choses, j'ai bien des regrets. Les relations sociales, le régalien, la sécurité, les valeurs de respect, la defense culturelle et civilisationelle, etc, autant d'états de faits qui alimentent mes regrets.
Toutefois, on ne peut détourner le regard du miroir déformant des sentiments qui ont accompagné notre jeunesse et dont on ne peut s'exonérer aussi facilement. Ils sont bien là et nous rongent.
Quid donc de cette évolution ? Et bien je ne vous étonnerai pas en vous disant que ma société est celle d'hier où j'étais acteur et que je subis en observateur celle d'aujourd'hui á laquelle je veux bien reconnaître des bienfaits en matière de science et de technologie et un recul sensible en matière de valeurs.