Avenir de la France

J'ai d'autres priorités.

Je vous mets l'article que vous ne pouvez pas lire. C'est un peu long.

Nicolas Mayer-Rossignol: «Le changement au Parti socialiste est possible»


ENTRETIEN - Qualifié au second tour face à Olivier Faure au congrès du PS, le maire de Rouen veut remettre son parti «au cœur de la gauche».

Nicolas Mayer-Rossignol est le maire de Rouen et finaliste du congrès du PS face au premier secrétaire sortant, Olivier Faure.

LE FIGARO. - Olivier Faure n'a pas obtenu la majorité au premier tour du congrès du Parti socialiste (49,15%). Est-ce une surprise?

C'est la confirmation de ce que nous ressentons depuis longtemps au Parti socialiste. Pour la première fois, une direction sortante est minoritaire et donc n'est plus en situation de diriger le parti ni d'en garantir l'unité. Il faut désormais du renouveau et du rassemblement. Nous avons besoin de nouvelles idées, d'un nouveau collectif, d'une nouvelle énergie, d'un nouvel enthousiasme. De nombreux militants et élus nous ont rejoints et appelé à soutenir ma candidature car nous avons absolument besoin de tout cela.

Est-ce la stratégie du PS au sein de la Nupes qui a été remis en cause?

Certains ont fait l'erreur pendant cette campagne de vouloir faire croire que le débat était pour ou contre l'union de la gauche. Mais tous les socialistes sont pour l'union ! La vraie question est : quelle est la bonne ligne pour que l'union de la gauche soit gagnante ? Notre position vis-à-vis de nos partenaires est finalement très simple : alliés oui, alignés non. Les militants l'ont très bien compris. Ces dernières années, le PS s'est retrouvé marginalisé. Nous voulons le remettre au cœur de la gauche avec tous ses militants. Il faut retrouver le chemin et la fierté d'un parti qui travaille et s'affirme sur ses valeurs. C'est la voie centrale que nous portons.

Vous avez fait 30,51% au premier tour. Pensez-vous encore pouvoir l'emporter?

Bien sûr. Progressivement, les militants ont vu qu'il y avait un nouvel espoir, une nouvelle dynamique. Ils pensaient que tout était joué, que tout cela n'avait plus grand intérêt. Beaucoup ne sont pas encore allés voter, peut-être parce qu'ils s'interrogeaient ou qu'ils étaient résignés. Je leur dis : oui, en votant jeudi, le changement au Parti socialiste est possible. Nous en avons absolument besoin, pour la gauche et pour tous les Français qui attendent une proposition politique clairement de gauche, mais clairement crédible.

Arrivée troisième (20,34%), Hélène Geoffroy, qui défend tout simplement une sortie de la Nupes, vous soutient. Olivier Faure dénonce l'alliance «des carpes et des lapins». Que lui répondez-vous?

Je ne réponds pas aux caricatures. Le Parti socialiste s'est trop souvent abîmé ces dernières années dans ces polémiques stériles. Nous sommes toutes et tous des militants socialistes. Par le passé, il y a pu y avoir des sensibilités très différentes : entre Mitterrand et Rocard, Fabius et Jospin, Aubry et Royal... Il pouvait y avoir des désaccords, mais tout le monde était rassemblé, produisait des idées et gagnait des élections. Je veux rassembler, pas exclure. Nous travaillerons avec tous les socialistes, y compris avec celles et ceux qui, hier encore, étaient encore incapables de se parler.

Après son score au premier tour, Olivier Faure assure néanmoins avoir déjà «une majorité absolue au conseil national» du parti...

Le vote de jeudi dernier est clair : il est minoritaire. Quant aux votes dans les fédérations, ils auront lieu en février et confirmeront ce rapport des forces. Le choix démocratique des militants doit être respecté.

À l'aube de la mobilisation contre la réforme des retraites, quelle doit être la position du Parti socialiste?

D'abord, il faut être unis derrière les forces syndicales contre la régression injuste et brutale que veulent imposer Emmanuel Macron et son gouvernement. Cette réforme est aussi injuste parce qu'elle ne fait supporter son coût que sur le dos des travailleurs. S'opposer, c'est indispensable. Mais pour battre la droite, il ne suffit pas de battre le pavé. Le rôle d'un grand parti politique est aussi de proposer. L'enjeu, c'est le nombre d'années en bonne santé à la retraite, ainsi que le pouvoir de vivre des retraités. Adapter la durée de cotisations en fonction de la dureté des métiers, de la fragmentation des carrières ; intégrer les nouvelles pénibilités notamment dans les métiers du soin, de l'éducation, du social ; travailler sérieusement sur l'emploi des seniors, des jeunes, sur le niveau de salaire et de retraite des femmes ; solliciter le capital, le patrimoine, les grandes entreprises pour contribuer au financement... Voilà des pistes pour une vraie réforme de gauche.

Pensez-vous qu'Adrien Quatennens peut revenir au sein du groupe LFI à l'Assemblée?

Là encore, il faut que le Parti socialiste soit clair. Serions-nous cohérents si nous disions d'un côté 'nous voulons être exemplaires contre les violences conjugales', et de l'autre acceptions de réintégrer quelqu'un qui est condamné pour ces mêmes violences? Ce serait honteux. Si M. Quatennens réintègre la Nupes, je prendrais mes responsabilités de premier Secrétaire et demanderais au groupe des députés socialistes de voter sur notre participation ou non à la Nupes. Il faut être clair et cohérent.

Merci.

  J aime bien les analyse d Olivier de la marche 

J'écoute actuellement l'essayiste Guillaume Bigot sur Cnews et je conste que c'est décidément un bon analyste des faits de société et de la géopolitique, notamment en matière de défense.

Pour lui Sandrine Rousseau n'est pas la femme des années 80 à la fois sensuelle et pudique, un peu banquière, un tantinet Messaline, et maîtresse du système dont il rêvait autrefois. Et pis que ça, à ses yeux, elle est coupable d'une chose terrible, elle a «déconstruit» son mari.

le chanteur a lancé un appel aux Français: «Le pauvre, franchement. Il ne faudrait pas faire une marche pour aider ce pauvre mec ? Mon pauvre garçon sur quoi t'es tombé ! C'est l'enfer».

Dan22 a écrit:

Pour lui Sandrine Rousseau n'est pas la femme des années 80 à la fois sensuelle et pudique, un peu banquière, un tantinet Messaline, et maîtresse du système dont il rêvait autrefois. Et pis que ça, à ses yeux, elle est coupable d'une chose terrible, elle a «déconstruit» son mari.

le chanteur a lancé un appel aux Français: «Le pauvre, franchement. Il ne faudrait pas faire une marche pour aider ce pauvre mec ? Mon pauvre garçon sur quoi t'es tombé ! C'est l'enfer».

En tout cas, Sardou a du talent et dit moins de conneries que Sandrine Rousseau.

C'est sûr, quand t'as 75 ans, que t'es un bon chanteur et que tu te vantes que chez toi, c'est ta femme ou la femme de ménage qui passe l'aspirateur, t'as tout à fait le droit de venir sur un plateau télé pour traiter de "pauvre mec" le mari d'une femme politique "pas de ton bord politique" ; t'es un bon chanteur bien de droite, t'es tout à fait fondé à dire : "Le mari de Sandrine Rousseau, le pauvre, franchement, faudrait pas faire une marche pour aider ce pauvre mec ? Faudrait pas organiser un fonds de solidarité pour dire 'Mon pauvre garçon sur quoi t'es tombé ?'"

Le "sur quoi t'es tombé" est particulièrement élégant et digne d'un grand talent poétique.

Ni Sardou ni Rousseau

cristaline a écrit:Ni Sardou ni Rousseau

Qu'entends-tu par là ?

Dan22 a écrit:

Qu'entends-tu par là ?

Je n’aime ni l’un ni l’autre et donc ne défends ni l’un ni l’autre

Sauf que la Rousseau est députée et c’est préoccupant

cristaline a écrit:

Je n’aime ni l’un ni l’autre et donc ne défends ni l’un ni l’autre

Sauf que la Rousseau est députée et c’est préoccupant

Pour une députée élue à 29 % c'est vachement classe

J'aime bien Sardou. Au moins il dit ce qu'il pense. En plus, il a du talent.

Les attaques des deux côtés sont minables et de bas niveau

Je dois bien connaître quelques tubes de Sardou mais l’homme ne m’inspire pas !

Dan22 a écrit:

cristaline a écrit:

Je n’aime ni l’un ni l’autre et donc ne défends ni l’un ni l’autre

Sauf que la Rousseau est députée et c’est préoccupant

Pour une députée élue à 29 % c'est vachement classe

J'aime bien Sardou. Au moins il dit ce qu'il pense. En plus, il a du talent.

Sardou, que j'apprécie pour sa voix, les textes de ces chansons, son pragmatisme, ses prises de positions claires et brut de bondex, et mêmes parfois prophétiques (ne m'appelez plus jamais France), est un anarchiste de droite, nostalgique d'une époque bénie où les interdits débiles n'étaient pas si nombreux, la liberté de ne pas être de gauche. Il hait la droite autant que la gauche et la sémantique fleuret mouchetée.
Son monde, comme le mien est définitivement mort et on voudrait bien qu'il la ferme. Mais voilà, si un homme doit s'empêcher disait Camus, en s'empêchant trop, il devient castré.
Sardou, c'est un peu mon tempérament. Et comme lui, pas question de me taire. Entre Rousseau et Sardou, devinez de quel côté penche le trébuchet ? Sardou n'aurait peut-être pas dû dire ce qu'il a dit. Mais  faut pas non plus donner le bâton pour se faire battre.

Flavius a écrit:
Sardou, que j'apprécie pour sa voix, les textes de ces chansons, son pragmatisme, ses prises de positions claires et brut de bondex, et mêmes parfois prophétiques (ne m'appelez plus jamais France), est un anarchiste de droite, nostalgique d'une époque bénie où les interdits débiles n'étaient pas si nombreux, la liberté de ne pas être de gauche. Il hait la droite autant que la gauche et la sémantique fleuret mouchetée.
Son monde, comme le mien est définitivement mort et on voudrait bien qu'il la ferme. Mais voilà, si un homme doit s'empêcher disait Camus, en s'empêchant trop, il devient castré.
Sardou, c'est un peu mon tempérament. Et comme lui, pas question de me taire. Entre Rousseau et Sardou, devinez de quel côté penche le trébuchet ? Sardou n'aurait peut-être pas dû dire ce qu'il a dit. Mais  faut pas non plus donner le bâton pour se faire battre.

Sur le fond, tellement d'accord ; vous le savez ; on lui a reproché d'être de droite, "estampillé", marqué au fer rouge !! Et on va même jusqu'à mettre au ban ceux qui aiment Sardou et le disent !

C'est juste qu'à son âge, et avec la carrière qu'il a eue, il eût été tellement plus élégant et efficace de rester poli dans les termes, car là, il se met au niveau le plus bas, d'où la conne réplique de l'intéressée...

cristaline a écrit:

Flavius a écrit:
Sardou, que j'apprécie pour sa voix, les textes de ces chansons, son pragmatisme, ses prises de positions claires et brut de bondex, et mêmes parfois prophétiques (ne m'appelez plus jamais France), est un anarchiste de droite, nostalgique d'une époque bénie où les interdits débiles n'étaient pas si nombreux, la liberté de ne pas être de gauche. Il hait la droite autant que la gauche et la sémantique fleuret mouchetée.
Son monde, comme le mien est définitivement mort et on voudrait bien qu'il la ferme. Mais voilà, si un homme doit s'empêcher disait Camus, en s'empêchant trop, il devient castré.
Sardou, c'est un peu mon tempérament. Et comme lui, pas question de me taire. Entre Rousseau et Sardou, devinez de quel côté penche le trébuchet ? Sardou n'aurait peut-être pas dû dire ce qu'il a dit. Mais  faut pas non plus donner le bâton pour se faire battre.

Sur le fond, tellement d'accord ; vous le savez ; on lui a reproché d'être de droite, "estampillé", marqué au fer rouge !! Et on va même jusqu'à mettre au ban ceux qui aiment Sardou et le disent !

C'est juste qu'à son âge, et avec la carrière qu'il a eue, il eût été tellement plus élégant et efficace de rester poli dans les termes, car là, il se met au niveau le plus bas, d'où la conne réplique de l'intéressée...

Certes, mais il s'en est toujours foutu. Quand on a du talent et que le fric rentre dans les caisses, on ne peut pas dire qu'avoir été traité de suppôt de Satan de droite, l'ait traumatisé. Au contraire d'autres artistes, il n'a rien cédé de ses conviction. Il n'avait pas besoin d'appartenir à la classe des subventionnés. Moi, j'aime ce genre de mec.
Pour le reste, c'est vous qui voyez. Sardou, c'est Sardou, et son frère a aussi beaucoup de succès dans l'écriture. Une famille d'artistes.

L'auteur s'appelle Romain Sardou et c'est le fils du brut de décoffrage.

Que le dénommé Sardou Michel s'en prenne à Sandrine Rousseau, en personne, qui est une femme politique, donc exposée à la vindicte populaire, soit.

Qu'il le fasse en termes lourdingues, voire vulgaires, c'est son problème, Sandrine Rousseau ne faisant pas elle-même dans la dentelle.

Mais s'attaquer à son conjoint, qui reste dans l'ombre et n'a jamais manifesté ses opinions, politiques ou autres, le ridiculiser par une fausse compassion, c'est tout simplement ignoble.

  J adors Michel Sardou 

J'ai eu peur, j'ai cru que c'était le majeur !

palmier37 a écrit:

Flavius a écrit:
En tout cas, Sardou a du talent et dit moins de conneries que Sandrine Rousseau.

Ouh lala ! 
Je cache vite le panonceau car c'est le chanteur préféré de mon épouse. Je les écoute également avec plaisir même s'il n'a pas la classe de Salvatore Adamo. 

J'aime aussi beaucoup Salvatore. Qu'est-ce qu'on a pu emballer sur : "Tombe la neige" n'en déplaise aux farouches féministes que le loup effraie. Mais c'est un Belge et il est normal que cela vous rapproche d'Adamo.
Mais néanmoins, il ne s'accrocher face à la voix de Sardou.
Maintenant on peut ne pas aimer ses prises de position à droite. Mais moi, ça ne me dérange pas. Je ne juge pas un artiste en fonction de ses idées politiques, sauf s'il se permet de nous donner des leçons de bonne conduite. J'aimais beaucoup Ferrat par exemple, mais je ne partageais pas ses idées politiques. 
En tant qu'anarchiste de cœur, j'étais plus près de Ferré et Brassens.

Le problème est bien là : c'est que Sardou prétend donner des leçons au compagnon de Sandrine Rousseau, en s'érigeant en exemple : lui, Mossieur Sardou, il ne fait rien à la maison, il a une femme et une femme de ménage...

Sardou plus conne que marra ...un lac d'inconsistance (not a lack of)
Son père au moins avait de l'humour, sa mère aussi, bien qu'elle ne faisait souvent
pas dans la dentelle !
Une caricature de lui-meme definitely !
Pourquoi interroge-t-on encore des gens qui n'ont rien à dire alors qu'il y a tant
d'autres gens intéressants ?

 

Que les chanteurs chantent ...c'est à peu près tout ce qu'on leur demande
enfin il y en a eu et il y en a? qui étaient passionnants, heureusement ...




Définitivement ...
Et d'ailleurs