cristaline a écrit:
Le revoilà, après les insanités qu'il a débitées, cet homme si "humain" !!!
Moi, c'est Agnès Buzyn, que j'ai envie d'insulter, elle a été EN DESSOUS DE TOUT !!!!
Et rengaine ton orgueil, il n'a pas lieu d'être aujourd'hui, moi, je distribue les lauriers à TOUT LE CORPS MÉDICAL ; j'ai reçu un lien pour faire un don aux hôpitaux et je vais le faire incessamment....
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Invité- Invité
jacot3 a écrit:
Un hommage particulier à ma fille qui travaille jour et nuit en tant que chef de service réanimation et pneumologue pour tenter de sauver quelques vies. Elee est membre d'une profession qui se fait insulter par certains sur ce forum !
bonjour Jacot
J'aurais souhaité visualiser et comprendre votre vidéo mais ne maitrisant que peu l'anglais je n'ai guère pu, c'est dommage.
Votre fille comme tant d'autres en ce moment ont bien du mérite et nous les en remercions vivement : une amie travaillant à Mulhouse est sur le point de craquer, ils sont débordés et cela ne fait que s'empirer aussi il est plus que normal que certains malades soient envoyés ailleurs pour les soulager
Je n'ai pas particié à la polémique vous opposant à Pasta, trouvant qu'il y a tellement plus grave ces jours-ci (propos que j'avais plussoyés chez Macky)
C'EST EN CETTE PERIODE QUE L'ON VOIT NOS VRAIS AMIS, PROCHES QUI NOUS SOUTIENNENT TANT (tel n'arrete pas de sonner) et NON EN VIRTUEL
Voilà, prenez bien soin de vous, prenez TOUS bien soin de vous.
Invité- Invité
Pour paraphraser Groucho Marx (mon idole) il est regrettable que les personnes les plus qualifiées pour juguler l'épidémie soient toutes occupées à baver sur Mme le professeur Buzyn. Mme Buzyn est incompétente, probablement comme les ministres de la santé italiens, espagnols, allemands, anglais, américains, pour ne parler que des pays les plus touchés. Accessoirement c'est tout le système qui est critiqué par les "yaka, faukon etpitusait". La bêtise et l'agressivité de la "vox populi" ne connait pas de limite !Arlequine2 a écrit:
bonjour Jacot
J'aurais souhaité visualiser et comprendre votre vidéo mais ne maitrisant que peu l'anglais je n'ai guère pu, c'est dommage.
Votre fille comme tant d'autres en ce moment ont bien du mérite et nous les en remercions vivement : une amie travaillant à Mulhouse est sur le point de craquer, ils sont débordés et cela ne fait que s'empirer aussi il est plus que normal que certains malades soient envoyés ailleurs pour les soulager
Je n'ai pas particié à la polémique vous opposant à Pasta, trouvant qu'il y a tellement plus grave ces jours-ci (propos que j'avais plussoyés chez Macky)
C'EST EN CETTE PERIODE QUE L'ON VOIT NOS VRAIS AMIS, PROCHES QUI NOUS SOUTIENNENT TANT (tel n'arrete pas de sonner) et NON EN VIRTUEL
Voilà, prenez bien soin de vous, prenez TOUS bien soin de vous.
PS / l'hôpital de ma fille passe au TF1 de 13h.
cristaline- Messages : 26853
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Moiself a écrit:
Merci, Moiself, je crois qu'on se comprend....
"moi, je distribue les lauriers à TOUT LE CORPS MÉDICAL***"
*** surtout les infirmier-ère-s et les aides-soignants, au contact permanent (de très près) avec les malades
beced- Messages : 49346
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Lu dans le "Causeur" du jour :
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Le procès d’Agnès Buzyn peut attendre > Sauver les vies d'abord, régler les comptes après
Céline Pina - 19 mars 2020
Après les déclarations polémiques d’Agnès Buzyn, il est préférable de refuser d’ajouter une crise politique à la crise sanitaire.
Un article publié dans le Monde du mardi 17 mars a déclenché la colère de nombre de Français. Agnès Buzyn y dit que le premier tour des élections municipales n’aurait jamais dû avoir lieu et que le gouvernement, malgré ses alertes, n’a pas voulu prendre la mesure du danger lié au coronavirus. À juste titre : nul ne sait encore combien de morts seront à déplorer, et tandis que l’angoisse monte, que les conséquences de la propagation du virus sur la vie quotidienne et l’économie du pays sont terribles, on nous donne à voir, de l’intérieur, l’incompétence et le cynisme de ceux qui sont censés être en responsabilité. De quoi exciter la colère et nourrir la panique.
Le Monde fait dans la presse à sensation
L’article fait sensation mais pourtant il a de quoi mettre très mal à l’aise. Car dans les faits on est bien loin du journalisme redresseur de torts. Pour cela, encore faut-il prendre des risques, s’attaquer aux puissants au terme d’enquêtes rigoureuses, s’en prendre à celui qui trône indûment en haut de la pyramide, établir la vérité pour éviter le pire. Là, il s’agit plutôt d’achever une femme à terre. Or, cette femme n’est plus en poste et n’est plus aujourd’hui en situation de peser sur quoi que ce soit. Pire même, Agnès Buzyn est une femme en train de s’effondrer, tout l’article le montre, elle est vulnérable, ne se protège plus, ne calcule plus rien. Elle est en train de couler et semble ne pas se rendre compte que ses excuses l’enfoncent encore plus. Elle est dans un moment que nous avons tous connu, celui où la conscience de la faute nous taraude et où, aveuglés par l’égo et le besoin de se trouver des excuses, on refait l’histoire et on se persuade que l’extérieur ne saura rester insensible à notre drame intime. Chaque mot devient alors une balle que l’on se tire soi-même dans le pied.
Du coup pour le journaliste, pas la peine d’enquêter, il suffit de tendre un micro et d’organiser l’article de façon à ce que l’ex-ministre se détruise toute seule. La question de l’utilité objective de l’information et du contexte ne se pose même plus, ce journalisme-là pratique la prédation pour le plaisir. Il lynche ceux qu’on lâche.
Il y a beaucoup à dire sur la gestion de cette crise, mais nous avons maintenant mieux à faire : être aux côtés de ceux qui nous sauvent et nous protègent vraiment, les soignants. Alors pour cela, différons notre colère et respectons les consignes
En la période, ces pratiques sont d’autant plus dommageables qu’elles n’ont d’autre objet ou conséquence que de semer les germes d’une crise politique au cœur même de la crise sanitaire. Cela au moment où l’impératif est de faire comprendre aux Français qu’ils peuvent aussi être acteurs de la résolution de la crise, en acceptant les règles du confinement. Il est donc parfaitement contreproductif de semer doute, chaos et déstabilisation, à l’heure même où la vague de l’épidémie arrive.
À part augmenter le nombre de morts et le découragement de ceux qui sont au front, l’indignation affichée par nombre de soi-disant responsables politiques et de totems médiatiques témoigne avant tout de leur manque de sang-froid et de sens du devoir. Pourtant, difficile d’ignorer que, quand la tempête est là, mieux vaut ne pas tout faire pour déclencher une mutinerie. Même si le capitaine est contestable, c’est le meilleur moyen de couler le bateau et de noyer les marins.
Confinement, vous avez bien dit confinement ?
Il est douloureux de constater que le déni des politiques face à cette crise sanitaire a surtout été nourri de calculs électoraux mal placés et que l’épidémie, qui pourtant était inéluctable, a été traitée avec désinvolture, comme si un miracle allait nous sauver en dernière minute. Au-delà de la situation particulière d’Agnès Buzyn, ce gouvernement apparait une fois de plus hors sol, ne sachant plus mettre dans le bon ordre les priorités et faisant systématiquement primer ses intérêts tribaux ou personnels avant l’intérêt général. Mais cela était récurrent bien avant la crise. Et pour preuve que la crise n’allait pas tout changer, nous avons assisté aux curieux déhanchements verbaux du président faisant tout lundi pour éviter de prononcer le mot « confinement », alors qu’il était attendu, important et nécessaire.
Mais encore une fois, ce n’est pas le moment de dresser l’acte d’accusation de nos dirigeants, mais de conforter et d’appuyer ceux qui assurent et sont au front. Or nous avons la chance d’avoir gagné au change avec le départ d’Agnès Buzyn : le ministre Olivier Véran, se montre à la fois humble et engagé, pédagogue et déterminé et prend très au sérieux sa nouvelle mission. Cette fois-ci, on a le sentiment qu’il y a bien un pilote dans l’avion et Emmanuel Macron comme Edouard Philippe feraient mieux de lui laisser le micro car il rassure et mobilise, là où eux agacent et décontenancent souvent. Mais surtout il est temps de penser à ceux qui sont en première ligne, chercheurs, épidémiologistes, médecins, infirmiers, aide-soignants… Tous ceux qui se battent aux côtés des malades et honorent au quotidien leur serment d’Hippocrate. Un serment qui leur incombe de faire passer l’autre avant eux-mêmes. Aujourd’hui ils répondent quasiment tous présents alors qu’ils savent qu’ils s’exposent à un virus potentiellement mortel et qu’ils n’en retireront pas de gloire individuelle ni d’avantages matériels. Et ils le font alors qu’ils n’ignorent pas que le manque de masques et de certains matériels sont liés à de mauvaises décisions. Seulement, eux savent où sont les priorités aujourd’hui, et ils jugulent leur colère au nom du bien commun. Ils serrent les poings mais savent que ce n’est pas encore le moment de s’en servir. Ils ont l’intelligence du temps et du moment, celle qui fait les grands hommes et les grands peuples. Face à la crise ils font passer leurs devoirs avant leurs intérêts. Cela n’a pas été le cas de ce gouvernement si on en croit les confessions de Madame Buzyn, mais aujourd’hui, le pire des services que nous puissions rendre à nos soignants serait d’ajouter la crise à la crise, de nous déchirer et de mettre en doute les consignes de confinement en les traitant comme une forme de manipulation politique. Quand la vague sera là et si nous connaissons les mêmes difficultés que l’Italie, mieux vaut éviter d’exacerber l’aigreur et le ressentiment si nous voulons choisir la solidarité et l’union plutôt que la colère et la rancœur.
Remettre la colère à plus tard
Il ne s’agit pas d’oublier cependant, juste de suspendre. Sauver d’abord les vies, régler ensuite les comptes. L’heure du bilan arrivera et, avec lui, l’heure de juger l’ex-ministre, le président et le gouvernement sur pièces. Alors cette interview-là, soyons en sûrs, pèsera lourd dans le dossier. Si certains scientifiques étaient accrochés à la sonnette d’alarme dès janvier et si elle avant pris conscience de la gravité de ce qui se jouait, comment expliquer l’envoi mi-février de 17 tonnes de matériels, dont les précieux masques vers la Chine ?
Différons notre colère et respectons les consignes. Le personnel médical, qui se sacrifie au quotidien adorerait sûrement faire face à une crise politique qui paralyserait le pays, se traduirait par une défiance généralisée et l’augmentation du nombre de morts. Et c’est ce qui se passera si ce sont les furieux, ceux qui font passer leur rage avant leur raison et l’intérêt collectif qui donnent le ton. Ils auront aussi une partie des morts sur la conscience, mais ce sera trop tard. Nous avons besoin de garder notre sang-froid, si nous voulons sauver un maximum des nôtres. Pour autant il ne s’agit pas d’oublier, juste de surseoir, car au nom de ceux qui vont tomber, il faudra qu’à l’heure du bilan notre personnel politique tire toutes les conséquences de son comportement face à la crise, sinon c’est la révolte qui risque de l’y aider.
Nous aurons à affronter d’autres crises sanitaires, il faut en prendre conscience. Notre monde devient plus violent, moins maîtrisable et nous pouvons craindre que ce que nous affrontons aujourd’hui annonce d’autres désordres. Nous nous pensions démiurges, nous nous révélons faibles, nous nous vivions créateurs, nous nous réveillons créatures et nous constatons dans le même temps que face à la crise, la plupart de nos élites flanchent. Cela nous fait oublier ceux qui tiennent et savent faire face aux vrais enjeux : nos blouses blanches et tous ceux qui sauront garder leur sang-froid dans une période qui exacerbe tous les conflits. Quant à Agnès Buzyn, qui avant d’être ministre, fut un médecin apprécié et respecté, si elle veut faire amende honorable, qu’elle revête une blouse blanche et aille aider dans les hôpitaux au lieu de s’épancher dans la presse. C’est la meilleure façon de revenir sur terre et d’accéder à une forme de rédemption ...
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Le procès d’Agnès Buzyn peut attendre > Sauver les vies d'abord, régler les comptes après
Céline Pina - 19 mars 2020
Après les déclarations polémiques d’Agnès Buzyn, il est préférable de refuser d’ajouter une crise politique à la crise sanitaire.
Un article publié dans le Monde du mardi 17 mars a déclenché la colère de nombre de Français. Agnès Buzyn y dit que le premier tour des élections municipales n’aurait jamais dû avoir lieu et que le gouvernement, malgré ses alertes, n’a pas voulu prendre la mesure du danger lié au coronavirus. À juste titre : nul ne sait encore combien de morts seront à déplorer, et tandis que l’angoisse monte, que les conséquences de la propagation du virus sur la vie quotidienne et l’économie du pays sont terribles, on nous donne à voir, de l’intérieur, l’incompétence et le cynisme de ceux qui sont censés être en responsabilité. De quoi exciter la colère et nourrir la panique.
Le Monde fait dans la presse à sensation
L’article fait sensation mais pourtant il a de quoi mettre très mal à l’aise. Car dans les faits on est bien loin du journalisme redresseur de torts. Pour cela, encore faut-il prendre des risques, s’attaquer aux puissants au terme d’enquêtes rigoureuses, s’en prendre à celui qui trône indûment en haut de la pyramide, établir la vérité pour éviter le pire. Là, il s’agit plutôt d’achever une femme à terre. Or, cette femme n’est plus en poste et n’est plus aujourd’hui en situation de peser sur quoi que ce soit. Pire même, Agnès Buzyn est une femme en train de s’effondrer, tout l’article le montre, elle est vulnérable, ne se protège plus, ne calcule plus rien. Elle est en train de couler et semble ne pas se rendre compte que ses excuses l’enfoncent encore plus. Elle est dans un moment que nous avons tous connu, celui où la conscience de la faute nous taraude et où, aveuglés par l’égo et le besoin de se trouver des excuses, on refait l’histoire et on se persuade que l’extérieur ne saura rester insensible à notre drame intime. Chaque mot devient alors une balle que l’on se tire soi-même dans le pied.
Du coup pour le journaliste, pas la peine d’enquêter, il suffit de tendre un micro et d’organiser l’article de façon à ce que l’ex-ministre se détruise toute seule. La question de l’utilité objective de l’information et du contexte ne se pose même plus, ce journalisme-là pratique la prédation pour le plaisir. Il lynche ceux qu’on lâche.
Il y a beaucoup à dire sur la gestion de cette crise, mais nous avons maintenant mieux à faire : être aux côtés de ceux qui nous sauvent et nous protègent vraiment, les soignants. Alors pour cela, différons notre colère et respectons les consignes
En la période, ces pratiques sont d’autant plus dommageables qu’elles n’ont d’autre objet ou conséquence que de semer les germes d’une crise politique au cœur même de la crise sanitaire. Cela au moment où l’impératif est de faire comprendre aux Français qu’ils peuvent aussi être acteurs de la résolution de la crise, en acceptant les règles du confinement. Il est donc parfaitement contreproductif de semer doute, chaos et déstabilisation, à l’heure même où la vague de l’épidémie arrive.
À part augmenter le nombre de morts et le découragement de ceux qui sont au front, l’indignation affichée par nombre de soi-disant responsables politiques et de totems médiatiques témoigne avant tout de leur manque de sang-froid et de sens du devoir. Pourtant, difficile d’ignorer que, quand la tempête est là, mieux vaut ne pas tout faire pour déclencher une mutinerie. Même si le capitaine est contestable, c’est le meilleur moyen de couler le bateau et de noyer les marins.
Confinement, vous avez bien dit confinement ?
Il est douloureux de constater que le déni des politiques face à cette crise sanitaire a surtout été nourri de calculs électoraux mal placés et que l’épidémie, qui pourtant était inéluctable, a été traitée avec désinvolture, comme si un miracle allait nous sauver en dernière minute. Au-delà de la situation particulière d’Agnès Buzyn, ce gouvernement apparait une fois de plus hors sol, ne sachant plus mettre dans le bon ordre les priorités et faisant systématiquement primer ses intérêts tribaux ou personnels avant l’intérêt général. Mais cela était récurrent bien avant la crise. Et pour preuve que la crise n’allait pas tout changer, nous avons assisté aux curieux déhanchements verbaux du président faisant tout lundi pour éviter de prononcer le mot « confinement », alors qu’il était attendu, important et nécessaire.
Mais encore une fois, ce n’est pas le moment de dresser l’acte d’accusation de nos dirigeants, mais de conforter et d’appuyer ceux qui assurent et sont au front. Or nous avons la chance d’avoir gagné au change avec le départ d’Agnès Buzyn : le ministre Olivier Véran, se montre à la fois humble et engagé, pédagogue et déterminé et prend très au sérieux sa nouvelle mission. Cette fois-ci, on a le sentiment qu’il y a bien un pilote dans l’avion et Emmanuel Macron comme Edouard Philippe feraient mieux de lui laisser le micro car il rassure et mobilise, là où eux agacent et décontenancent souvent. Mais surtout il est temps de penser à ceux qui sont en première ligne, chercheurs, épidémiologistes, médecins, infirmiers, aide-soignants… Tous ceux qui se battent aux côtés des malades et honorent au quotidien leur serment d’Hippocrate. Un serment qui leur incombe de faire passer l’autre avant eux-mêmes. Aujourd’hui ils répondent quasiment tous présents alors qu’ils savent qu’ils s’exposent à un virus potentiellement mortel et qu’ils n’en retireront pas de gloire individuelle ni d’avantages matériels. Et ils le font alors qu’ils n’ignorent pas que le manque de masques et de certains matériels sont liés à de mauvaises décisions. Seulement, eux savent où sont les priorités aujourd’hui, et ils jugulent leur colère au nom du bien commun. Ils serrent les poings mais savent que ce n’est pas encore le moment de s’en servir. Ils ont l’intelligence du temps et du moment, celle qui fait les grands hommes et les grands peuples. Face à la crise ils font passer leurs devoirs avant leurs intérêts. Cela n’a pas été le cas de ce gouvernement si on en croit les confessions de Madame Buzyn, mais aujourd’hui, le pire des services que nous puissions rendre à nos soignants serait d’ajouter la crise à la crise, de nous déchirer et de mettre en doute les consignes de confinement en les traitant comme une forme de manipulation politique. Quand la vague sera là et si nous connaissons les mêmes difficultés que l’Italie, mieux vaut éviter d’exacerber l’aigreur et le ressentiment si nous voulons choisir la solidarité et l’union plutôt que la colère et la rancœur.
Remettre la colère à plus tard
Il ne s’agit pas d’oublier cependant, juste de suspendre. Sauver d’abord les vies, régler ensuite les comptes. L’heure du bilan arrivera et, avec lui, l’heure de juger l’ex-ministre, le président et le gouvernement sur pièces. Alors cette interview-là, soyons en sûrs, pèsera lourd dans le dossier. Si certains scientifiques étaient accrochés à la sonnette d’alarme dès janvier et si elle avant pris conscience de la gravité de ce qui se jouait, comment expliquer l’envoi mi-février de 17 tonnes de matériels, dont les précieux masques vers la Chine ?
Différons notre colère et respectons les consignes. Le personnel médical, qui se sacrifie au quotidien adorerait sûrement faire face à une crise politique qui paralyserait le pays, se traduirait par une défiance généralisée et l’augmentation du nombre de morts. Et c’est ce qui se passera si ce sont les furieux, ceux qui font passer leur rage avant leur raison et l’intérêt collectif qui donnent le ton. Ils auront aussi une partie des morts sur la conscience, mais ce sera trop tard. Nous avons besoin de garder notre sang-froid, si nous voulons sauver un maximum des nôtres. Pour autant il ne s’agit pas d’oublier, juste de surseoir, car au nom de ceux qui vont tomber, il faudra qu’à l’heure du bilan notre personnel politique tire toutes les conséquences de son comportement face à la crise, sinon c’est la révolte qui risque de l’y aider.
Nous aurons à affronter d’autres crises sanitaires, il faut en prendre conscience. Notre monde devient plus violent, moins maîtrisable et nous pouvons craindre que ce que nous affrontons aujourd’hui annonce d’autres désordres. Nous nous pensions démiurges, nous nous révélons faibles, nous nous vivions créateurs, nous nous réveillons créatures et nous constatons dans le même temps que face à la crise, la plupart de nos élites flanchent. Cela nous fait oublier ceux qui tiennent et savent faire face aux vrais enjeux : nos blouses blanches et tous ceux qui sauront garder leur sang-froid dans une période qui exacerbe tous les conflits. Quant à Agnès Buzyn, qui avant d’être ministre, fut un médecin apprécié et respecté, si elle veut faire amende honorable, qu’elle revête une blouse blanche et aille aider dans les hôpitaux au lieu de s’épancher dans la presse. C’est la meilleure façon de revenir sur terre et d’accéder à une forme de rédemption ...
Dernière édition par beced le Jeu 19 Mar 2020 - 12:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Les lauriers pour le corps médical c'est vrai. Je ne voudrais pas être à leur place ( déjà en temps ordinaire je ne voudrais pas être à leur place, car tout ce qui touche au dysfonctionnement du corps humain me dégoûte un peu, jusqu'au mien lorsqu'il ne veut pas aller bien). Donc respect absolu pour eux. Respect aussi pour tous les gens qui restent actifs pour nous servir et qui doivent faire avec les pauvres moyens du bord: les pompiers, secouristes, ambulanciers, postiers, commerçants.... tous ceux qui se voient dans l'obligation de rester à notre service.
Une petite question pas en rapport avec tous les posts précédents: avez-vous, plus ou moins consciemment ou inconsciemment, selon, réduit les portions que vous consommiez à table ? Me concernant, je me suis rendue compte que je ne prenais plus que 2 fines tranches de pain au lieu de 3 au petit dèj depuis quelques jours, comme si sans m'en rendre compte je réalisais qu'il fallait devenir économe de son appêtit afin de faire durer les provisions.
Aura-t-on encore le droit cette année au marronier des régimes à entamer avant les vacances d'été ? .
Une petite question pas en rapport avec tous les posts précédents: avez-vous, plus ou moins consciemment ou inconsciemment, selon, réduit les portions que vous consommiez à table ? Me concernant, je me suis rendue compte que je ne prenais plus que 2 fines tranches de pain au lieu de 3 au petit dèj depuis quelques jours, comme si sans m'en rendre compte je réalisais qu'il fallait devenir économe de son appêtit afin de faire durer les provisions.
Aura-t-on encore le droit cette année au marronier des régimes à entamer avant les vacances d'été ? .
Invité- Invité
D'accord à 90% ! Mme Buzyn ne voulait pas être candidate à la mairie de Paris et c'est le président Macron qui lui a "tordu le bras" pour qu'elle accepte. Le terme qu'elle a utilisée lors de cette conversation (ou elle était en larmes) était inadéquat et elle l'a rectifié. Cette conversation n'aurait jamais du être publiée. C'est un abus de confiance et un manque de déontologie de la part de certains journalistes. Mme le professeur Buzyn est pour moi probablement le meilleur ministre de la santé que la France ait eu depuis longtemps. Mais dès qu'il y a un lynchage médiatique en vue et un bouc émissaire désigné la populace s'y engouffre.beced a écrit:Lu dans le "Causeur" du jour :
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Le procès d’Agnès Buzyn peut attendre > Sauver les vies d'abord, régler les comptes après
Céline Pina - 19 mars 2020
Après les déclarations polémiques d’Agnès Buzyn, il est préférable de refuser d’ajouter une crise politique à la crise sanitaire.
Un article publié dans le Monde du mardi 17 mars a déclenché la colère de nombre de Français. Agnès Buzyn y dit que le premier tour des élections municipales n’aurait jamais dû avoir lieu et que le gouvernement, malgré ses alertes, n’a pas voulu prendre la mesure du danger lié au coronavirus. À juste titre : nul ne sait encore combien de morts seront à déplorer, et tandis que l’angoisse monte, que les conséquences de la propagation du virus sur la vie quotidienne et l’économie du pays sont terribles, on nous donne à voir, de l’intérieur, l’incompétence et le cynisme de ceux qui sont censés être en responsabilité. De quoi exciter la colère et nourrir la panique.
Le Monde fait dans la presse à sensation
L’article fait sensation mais pourtant il a de quoi mettre très mal à l’aise. Car dans les faits on est bien loin du journalisme redresseur de torts. Pour cela, encore faut-il prendre des risques, s’attaquer aux puissants au terme d’enquêtes rigoureuses, s’en prendre à celui qui trône indûment en haut de la pyramide, établir la vérité pour éviter le pire. Là, il s’agit plutôt d’achever une femme à terre. Or, cette femme n’est plus en poste et n’est plus aujourd’hui en situation de peser sur quoi que ce soit. Pire même, Agnès Buzyn est une femme en train de s’effondrer, tout l’article le montre, elle est vulnérable, ne se protège plus, ne calcule plus rien. Elle est en train de couler et semble ne pas se rendre compte que ses excuses l’enfoncent encore plus. Elle est dans un moment que nous avons tous connu, celui où la conscience de la faute nous taraude et où, aveuglés par l’égo et le besoin de se trouver des excuses, on refait l’histoire et on se persuade que l’extérieur ne saura rester insensible à notre drame intime. Chaque mot devient alors une balle que l’on se tire soi-même dans le pied.
Du coup pour le journaliste, pas la peine d’enquêter, il suffit de tendre un micro et d’organiser l’article de façon à ce que l’ex-ministre se détruise toute seule. La question de l’utilité objective de l’information et du contexte ne se pose même plus, ce journalisme-là pratique la prédation pour le plaisir. Il lynche ceux qu’on lâche.
Il y a beaucoup à dire sur la gestion de cette crise, mais nous avons maintenant mieux à faire : être aux côtés de ceux qui nous sauvent et nous protègent vraiment, les soignants. Alors pour cela, différons notre colère et respectons les consignes
En la période, ces pratiques sont d’autant plus dommageables qu’elles n’ont d’autre objet ou conséquence que de semer les germes d’une crise politique au cœur même de la crise sanitaire. Cela au moment où l’impératif est de faire comprendre aux Français qu’ils peuvent aussi être acteurs de la résolution de la crise, en acceptant les règles du confinement. Il est donc parfaitement contreproductif de semer doute, chaos et déstabilisation, à l’heure même où la vague de l’épidémie arrive.
À part augmenter le nombre de morts et le découragement de ceux qui sont au front, l’indignation affichée par nombre de soi-disant responsables politiques et de totems médiatiques témoigne avant tout de leur manque de sang-froid et de sens du devoir. Pourtant, difficile d’ignorer que, quand la tempête est là, mieux vaut ne pas tout faire pour déclencher une mutinerie. Même si le capitaine est contestable, c’est le meilleur moyen de couler le bateau et de noyer les marins.
Confinement, vous avez bien dit confinement ?
Il est douloureux de constater que le déni des politiques face à cette crise sanitaire a surtout été nourri de calculs électoraux mal placés et que l’épidémie, qui pourtant était inéluctable, a été traitée avec désinvolture, comme si un miracle allait nous sauver en dernière minute. Au-delà de la situation particulière d’Agnès Buzyn, ce gouvernement apparait une fois de plus hors sol, ne sachant plus mettre dans le bon ordre les priorités et faisant systématiquement primer ses intérêts tribaux ou personnels avant l’intérêt général. Mais cela était récurrent bien avant la crise. Et pour preuve que la crise n’allait pas tout changer, nous avons assisté aux curieux déhanchements verbaux du président faisant tout lundi pour éviter de prononcer le mot « confinement », alors qu’il était attendu, important et nécessaire.
Mais encore une fois, ce n’est pas le moment de dresser l’acte d’accusation de nos dirigeants, mais de conforter et d’appuyer ceux qui assurent et sont au front. Or nous avons la chance d’avoir gagné au change avec le départ d’Agnès Buzyn : le ministre Olivier Véran, se montre à la fois humble et engagé, pédagogue et déterminé et prend très au sérieux sa nouvelle mission. Cette fois-ci, on a le sentiment qu’il y a bien un pilote dans l’avion et Emmanuel Macron comme Edouard Philippe feraient mieux de lui laisser le micro car il rassure et mobilise, là où eux agacent et décontenancent souvent. Mais surtout il est temps de penser à ceux qui sont en première ligne, chercheurs, épidémiologistes, médecins, infirmiers, aide-soignants… Tous ceux qui se battent aux côtés des malades et honorent au quotidien leur serment d’Hippocrate. Un serment qui leur incombe de faire passer l’autre avant eux-mêmes. Aujourd’hui ils répondent quasiment tous présents alors qu’ils savent qu’ils s’exposent à un virus potentiellement mortel et qu’ils n’en retireront pas de gloire individuelle ni d’avantages matériels. Et ils le font alors qu’ils n’ignorent pas que le manque de masques et de certains matériels sont liés à de mauvaises décisions. Seulement, eux savent où sont les priorités aujourd’hui, et ils jugulent leur colère au nom du bien commun. Ils serrent les poings mais savent que ce n’est pas encore le moment de s’en servir. Ils ont l’intelligence du temps et du moment, celle qui fait les grands hommes et les grands peuples. Face à la crise ils font passer leurs devoirs avant leurs intérêts. Cela n’a pas été le cas de ce gouvernement si on en croit les confessions de Madame Buzyn, mais aujourd’hui, le pire des services que nous puissions rendre à nos soignants serait d’ajouter la crise à la crise, de nous déchirer et de mettre en doute les consignes de confinement en les traitant comme une forme de manipulation politique. Quand la vague sera là et si nous connaissons les mêmes difficultés que l’Italie, mieux vaut éviter d’exacerber l’aigreur et le ressentiment si nous voulons choisir la solidarité et l’union plutôt que la colère et la rancœur.
Remettre la colère à plus tard
Il ne s’agit pas d’oublier cependant, juste de suspendre. Sauver d’abord les vies, régler ensuite les comptes. L’heure du bilan arrivera et, avec lui, l’heure de juger l’ex-ministre, le président et le gouvernement sur pièces. Alors cette interview-là, soyons en sûrs, pèsera lourd dans le dossier. Si certains scientifiques étaient accrochés à la sonnette d’alarme dès janvier et si elle avant pris conscience de la gravité de ce qui se jouait, comment expliquer l’envoi mi-février de 17 tonnes de matériels, dont les précieux masques vers la Chine ?
Différons notre colère et respectons les consignes. Le personnel médical, qui se sacrifie au quotidien adorerait sûrement faire face à une crise politique qui paralyserait le pays, se traduirait par une défiance généralisée et l’augmentation du nombre de morts. Et c’est ce qui se passera si ce sont les furieux, ceux qui font passer leur rage avant leur raison et l’intérêt collectif qui donnent le ton. Ils auront aussi une partie des morts sur la conscience, mais ce sera trop tard. Nous avons besoin de garder notre sang-froid, si nous voulons sauver un maximum des nôtres. Pour autant il ne s’agit pas d’oublier, juste de surseoir, car au nom de ceux qui vont tomber, il faudra qu’à l’heure du bilan notre personnel politique tire toutes les conséquences de son comportement face à la crise, sinon c’est la révolte qui risque de l’y aider.
Nous aurons à affronter d’autres crises sanitaires, il faut en prendre conscience. Notre monde devient plus violent, moins maîtrisable et nous pouvons craindre que ce que nous affrontons aujourd’hui annonce d’autres désordres. Nous nous pensions démiurges, nous nous révélons faibles, nous nous vivions créateurs, nous nous réveillons créatures et nous constatons dans le même temps que face à la crise, la plupart de nos élites flanchent. Cela nous fait oublier ceux qui tiennent et savent faire face aux vrais enjeux : nos blouses blanches et tous ceux qui sauront garder leur sang-froid dans une période qui exacerbe tous les conflits. Quant à Agnès Buzyn, qui avant d’être ministre, fut un médecin apprécié et respecté, si elle veut faire amende honorable, qu’elle revête une blouse blanche et aille aider dans les hôpitaux au lieu de s’épancher dans la presse. C’est la meilleure façon de revenir sur terre et d’accéder à une forme de rédemption ...
Ymar- Messages : 17374
Date d'inscription : 18/12/2013
Age : 71
Localisation : A l'Ouest
Jacot,
Je ne reviendrai pas sur mon analyse en rapport avec votre msg initial par contre vos deniers propos allusifs vous discréditent pour ma part!
Je ne reviendrai pas sur mon analyse en rapport avec votre msg initial par contre vos deniers propos allusifs vous discréditent pour ma part!
cristaline- Messages : 26853
Date d'inscription : 18/12/2013
Ymar a écrit:Jacot,
Je ne reviendrai pas sur mon analyse en rapport avec votre msg initial par contre vos deniers propos allusifs vous discréditent pour ma part!
cristaline- Messages : 26853
Date d'inscription : 18/12/2013
Sabbatha a écrit:Les lauriers pour le corps médical c'est vrai. Je ne voudrais pas être à leur place ( déjà en temps ordinaire je ne voudrais pas être à leur place, car tout ce qui touche au dysfonctionnement du corps humain me dégoûte un peu, jusqu'au mien lorsqu'il ne veut pas aller bien). Donc respect absolu pour eux. Respect aussi pour tous les gens qui restent actifs pour nous servir et qui doivent faire avec les pauvres moyens du bord: les pompiers, secouristes, ambulanciers, postiers, commerçants.... tous ceux qui se voient dans l'obligation de rester à notre service.
Une petite question pas en rapport avec tous les posts précédents: avez-vous, plus ou moins consciemment ou inconsciemment, selon, réduit les portions que vous consommiez à table ? Me concernant, je me suis rendue compte que je ne prenais plus que 2 fines tranches de pain au lieu de 3 au petit dèj depuis quelques jours, comme si sans m'en rendre compte je réalisais qu'il fallait devenir économe de son appêtit afin de faire durer les provisions.
Aura-t-on encore le droit cette année au marronier des régimes à entamer avant les vacances d'été ? .
Je ne mange plus de pain avec mes pâtes, et ne mets plus de beurre ni de confiture sur mon croissant du matin !
Plus sérieusement, si j'essaie de faire (un peu) attention, c'est surtout parce qu'on ne peut plus trop faire d'exercice physique : mais pour être approvisionné-e-s, aucun souci !
Bon, faut pas faire le buzz, hein ? (joke)...................
beced- Messages : 49346
Date d'inscription : 31/12/2013
Arlequine2 a écrit:
bonjour Jacot
J'aurais souhaité visualiser et comprendre votre vidéo mais ne maitrisant que peu l'anglais je n'ai guère pu, c'est dommage.
Votre fille comme tant d'autres en ce moment ont bien du mérite et nous les en remercions vivement : une amie travaillant à Mulhouse est sur le point de craquer, ils sont débordés et cela ne fait que s'empirer aussi il est plus que normal que certains malades soient envoyés ailleurs pour les soulager
Je n'ai pas particié à la polémique vous opposant à Pasta, trouvant qu'il y a tellement plus grave ces jours-ci (propos que j'avais plussoyés chez Macky)
C'EST EN CETTE PERIODE QUE L'ON VOIT NOS VRAIS AMIS, PROCHES QUI NOUS SOUTIENNENT TANT (tel n'arrete pas de sonner) et NON EN VIRTUEL
Voilà, prenez bien soin de vous, prenez TOUS bien soin de vous.
La vidéo est un extrait d'un épisode dans lequel Sint Georges, une île amie de l'Angleterre, est attaquée, et demande l'aide au Premier Ministre>> l'extrait est adapté pour une demande de l'aide des médecins pour faire face à "l'attaque" du virus....
=
Dick a suggéré, et j'ai accepté, que nous ne pouvions rien faire pour aider les insulaires. S'ils font appel à nous, nous leur apporterons tout le soutien sans aide.
Si le Premier ministre insiste pour que nous aidions, alors nous suivons la stratégie traditionnelle en quatre étapes, la réponse standard du ministère des Affaires étrangères à toute crise:
Première étape> Nous disons que rien ne va se passer.
Étape deux> Nous disons que quelque chose va peut-être arriver, mais nous ne devons rien y faire.
Troisième étape> Nous disons que nous devrions peut-être faire quelque chose, mais il n'y a rien que nous puissions faire.
Quatrième étape> Nous disons que nous aurions peut-être pu faire quelque chose, mais il est trop tard maintenant.
.==============
NB. Sur la vidéo il y a un "bouton" qui permet de faire apparaître les sous-titres en anglais, ce qui rend la vidéo plus facile à suivre même si on ne "speak" pas British.
Pasta- Messages : 2013
Date d'inscription : 03/09/2019
Localisation : Dans les nuages
Pour avoir critiqué la Buzyn , nous sommes traités de populace !!!de mieux en mieuxcristaline a écrit:
populace
Apprenez à prononcer
nom féminin
péjoratif
Bas peuple.
cristaline- Messages : 26853
Date d'inscription : 18/12/2013
Pasta a écrit:
Pour avoir critiqué la Buzyn , nous sommes traités de populace !!!de mieux en mieux
populace
Apprenez à prononcer
nom féminin
péjoratif
Bas peuple.
Bof, venant de......je le prendrais presque pour un compliment....
J'espère que cette personne aura le même traitement que moi naguère....
Nous sommes plusieurs à te soutenir, Pasta, tu le sais !
PS : et mon avis sur buzyn n'a pas changé ; et ne changera pas ; quand on est en désaccord profond avec sa hiérarchie sur un sujet aussi grave, on DÉMISSIONNE ; elle était libre de le faire, de même, pas obligée de jouer les macronettes en courant au premier sifflement pour remplacer GRiveaux : c'était juste ridicule et irresponsable....
beced- Messages : 49346
Date d'inscription : 31/12/2013
cristaline- Messages : 26853
Date d'inscription : 18/12/2013
J'ai dû envoyer des attestations à ma fille, car elle n'a pas d'imprimante chez elle, et a utilisé son droit de sortie pour faire des photocopies, mais tout est fermé dans son quartier ( Paris 11ème) ; et c'est fastidieux de recopier à la main chaque fois...J'espère que le courrier arrivera....
Invité- Invité
A propos de cette histoire d'attestation, ne voulant pas gaspiller encre et papier, j'ai rempli au feutre noir tous les passages qui ne demandent pas de changement; par contre, je remplis la case motif et la date au crayon à papier. Pour la fois suivante, je gomme. Je ne sais aps si ce serait admis par la police mais je tente le coup !!!
Monsieur Pasta, nous sommes plusieurs à t'apprécier. Je n'ai pas suivi votre différend. De toute manière, je n'aime pas que les gens règlent leurs comptes en public et se montrent donc mauvais. Si d'aventure il m'arrivait de le faire, c'est que l'on m'aurait vraiment poussée à bout. Sans compter que c'est désagréable pour tous les autres qui doivent subir. En tous les cas c'est ainsi que je vois les choses. Et si on a un problème à régler avec quelqu'un les MP existent.
Cette opinion n'engage que moi. J'anticipe les remarques acerbes!!!
Monsieur Pasta, nous sommes plusieurs à t'apprécier. Je n'ai pas suivi votre différend. De toute manière, je n'aime pas que les gens règlent leurs comptes en public et se montrent donc mauvais. Si d'aventure il m'arrivait de le faire, c'est que l'on m'aurait vraiment poussée à bout. Sans compter que c'est désagréable pour tous les autres qui doivent subir. En tous les cas c'est ainsi que je vois les choses. Et si on a un problème à régler avec quelqu'un les MP existent.
Cette opinion n'engage que moi. J'anticipe les remarques acerbes!!!
Pasta- Messages : 2013
Date d'inscription : 03/09/2019
Localisation : Dans les nuages
cristaline a écrit:J'ai dû envoyer des attestations à ma fille, car elle n'a pas d'imprimante chez elle, et a utilisé son droit de sortie pour faire des photocopies, mais tout est fermé dans son quartier ( Paris 11ème) ; et c'est fastidieux de recopier à la main chaque fois...J'espère que le courrier arrivera....
Ma banque a fermé pour rénovation le 13 de ce mois et je dois aller désormais au centre ville ,ai je le droit ???
Agence de la sécu fermés !!! (pas normal )
Les mairies annexes fermées aussi !comment faire pour les papiers urgents ??
Ils auraient pu faire en sorte de distribuer les autorisations de déplacements pas tout le monde a lune imprimante !!!
Pasta- Messages : 2013
Date d'inscription : 03/09/2019
Localisation : Dans les nuages
Sabbatha a écrit:A propos de cette histoire d'attestation, ne voulant pas gaspiller encre et papier, j'ai rempli au feutre noir tous les passages qui ne demandent pas de changement; par contre, je remplis la case motif et la date au crayon à papier. Pour la fois suivante, je gomme. Je ne sais aps si ce serait admis par la police mais je tente le coup !!!
Monsieur Pasta, nous sommes plusieurs à t'apprécier. Je n'ai pas suivi votre différend. De toute manière, je n'aime pas que les gens règlent leurs comptes en public et se montrent donc mauvais. Si d'aventure il m'arrivait de le faire, c'est que l'on m'aurait vraiment poussée à bout. Sans compter que c'est désagréable pour tous les autres qui doivent subir. En tous les cas c'est ainsi que je vois les choses. Et si on a un problème à régler avec quelqu'un les MP existent.
Cette opinion n'engage que moi. J'anticipe les remarques acerbes!!!
Pasta- Messages : 2013
Date d'inscription : 03/09/2019
Localisation : Dans les nuages
cristaline a écrit:
Bof, venant de......je le prendrais presque pour un compliment....
J'espère que cette personne aura le même traitement que moi naguère....
Nous sommes plusieurs à te soutenir, Pasta, tu le sais ! >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
PS : et mon avis sur buzyn n'a pas changé ; et ne changera pas ; quand on est en désaccord profond avec sa hiérarchie sur un sujet aussi grave, on DÉMISSIONNE ; elle était libre de le faire, de même, pas obligée de jouer les macronettes en courant au premier sifflement pour remplacer GRiveaux : c'était juste ridicule et irresponsable....
Le mien non plus !!vu sa renommée professionnelle ,sa situation elle pouvait très bien faire comme Hullo ,claquer la porte et se casser !!mais je pense que son égo et son manque de caractère ont pris le dessus !!
Elle pensait aussi qu'elle était assez aimée pour faire une campagne municipale sans encombre ,sa déception après le premier tour la faite dégringolée de son pied d'éstale et là elle est partie en live ,un peu fragile la dadame ...