Tu peux ne pas le croire.Azalee a écrit:
Bien sûr qu'il a droit au respect. Pour autant, on n'est pas obliger de le croire quand il dit ne pas les haïr.
Ça ne prouve en aucun cas qu'il ment.
Dan22 a écrit:Flavius a écrit:
Ben j'ai le sentiment qu'il faut y croire. Moi, tous ces psy m'énervent avec leur ton condescendant et studieux d'une personne qui découvre des choses que vous avez toujours sues. Quand je les voir agir dans certains films, je ne peux m'empêcher de rigoler. Surtout lorsqu'ils disent à leur patient qu'il faut prendre rendez-vous deux fois par semaines. Et oui, faut bien que le savant parte en vacance. Et puis chez le psy, ses silences valent de l'or.
Et j'ai connu des potes qui ont poursuivi une analyse qui durait des années. Une rente pour le silencieux. Est-ce qu'il allait mieux ? Et bien lui disait oui. Moi, je dirai non. Je l'écoutais gratuitement. avec le recul, j'ai eu tort. Et pourtant, il me fallait développer des montagnes de patience.
Mais bon, chacun son trip.
Je me méfie des psy. J'en ai connu un qui ne disait mot. La consultation durait 1/4 h. Puis au revoir et merci. Ca a duré 3 mois. A la fin, il me parlait de ses problèmes. J'avais l'impression de le psychanalyser tellement il avait de problèmes. J'avais mes ordonnances remboursées par la sécu. Puis bye. Je me suis psychanalysée toute seule.
Ils peuvent surtout aider cette jeune fille si elle a des problèmes. C'est l'occasion de commencer une thérapie si elle en a besoin.LV426 a écrit:
Formulé comme ça, je suis d'accord. C'est en effet la justice qui décide ou non de déresponsabiliser.
Il n'empêche que j'ai un point de vue un peu différent sur la question.
Dans ces circonstances (et dans d'autres), le rôle des psys est, en premier lieu, d'expliquer. Ils participent à la recherche de la vérité. Mais ils ont un avantage : on se confie plus facilement à un psychologue qu'à un juge ou à un policier.
Et il me semble qu'en l'occurrence, ce sont surtout des confidences, plutôt qu'un diagnostic clinique qui pourraient éclairer la question.
Quelle que soit la situation, il me paraîtra toujours utile de comprendre. Non pas dans le but déresponsabiliser mais parce qu'on ne peut pas arranger les choses, prévenir la reproduction des événements funestes, bref, réparer le monde, si on ne comprend pas les causes. Les psys peuvent y contribuer aussi, dans leur domaine, même mal, même à moitié.
Azalee a écrit:Je n'y crois pas du tout. Un sentiment ne se contrôle pas.Paulette a écrit:Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Ancien chroniqueur culturel à France Info et France Bleu, Antoine Leiris est journaliste. Vous n’aurez pas ma haine est son premier livre.
Qu'il refuse de l'exprimer, soit, mais dire qu'il n'a pas de haine...
Paulette a écrit:Chez certaines personnes, la haine de celui qui leur fait un grand mal est automatique.
Chez d'autres, non.
Pas certaine que le cinéma soit une bonne référence pour juger de l'intérêt d'un psy, surtout un psychanalyste, ce que tu décris dans ton message.Flavius a écrit:
Ben j'ai le sentiment qu'il faut y croire. Moi, tous ces psy m'énervent avec leur ton condescendant et studieux d'une personne qui découvre des choses que vous avez toujours sues. Quand je les voir agir dans certains films, je ne peux m'empêcher de rigoler. Surtout lorsqu'ils disent à leur patient qu'il faut prendre rendez-vous deux fois par semaine Et oui, faut bien que le savant parte en vacance. Et puis chez le psy, ses silences valent de l'or.
Et j'ai connu des potes qui ont poursuivi une analyse qui durait des années. Une rente pour le silencieux. Est-ce qu'il allait mieux ? Et bien lui disait oui. Moi, je dirai non. Je l'écoutais gratuitement. avec le recul, j'ai eu tort. Et pourtant, il me fallait développer des montagnes de patience.
Mais bon, chacun son trip.
Il y a psy et psy.Dan22 a écrit:
Je me méfie des psy. J'en ai connu un qui ne disait mot. La consultation durait 1/4 h. Puis au revoir et merci. Ca a duré 3 mois. A la fin, il me parlait de ses problèmes. J'avais l'impression de le psychanalyser tellement il avait de problèmes. J'avais mes ordonnances remboursées par la sécu. Puis bye. Je me suis psychanalysée toute seule.
Azalee a écrit:Pas certaine que le cinéma soit une bonne référence pour juger de l'intérêt d'un psy, surtout un psychanalyste, ce que tu décris dans ton message.Flavius a écrit:
Ben j'ai le sentiment qu'il faut y croire. Moi, tous ces psy m'énervent avec leur ton condescendant et studieux d'une personne qui découvre des choses que vous avez toujours sues. Quand je les voir agir dans certains films, je ne peux m'empêcher de rigoler. Surtout lorsqu'ils disent à leur patient qu'il faut prendre rendez-vous deux fois par semaine Et oui, faut bien que le savant parte en vacance. Et puis chez le psy, ses silences valent de l'or.
Et j'ai connu des potes qui ont poursuivi une analyse qui durait des années. Une rente pour le silencieux. Est-ce qu'il allait mieux ? Et bien lui disait oui. Moi, je dirai non. Je l'écoutais gratuitement. avec le recul, j'ai eu tort. Et pourtant, il me fallait développer des montagnes de patience.
Mais bon, chacun son trip.
La haine comme l'amour n'est pas une question de temps. C'est du ressenti pur. Ça ne relève pas de l'intellect. C'est ce qui me fait dire qu'il est impossible de la supprimer.Paulette a écrit:
Non.
Son sentiment à lui, c'est de consacrer ses pensées à son épouse et de ne pas perdre de temps à haïr.
Pourquoi devrait-il "automatiquement" éprouver de la haine ?
Mouais...Paulette a écrit:Chez certaines personnes, la haine de celui qui leur fait un grand mal est automatique.
Chez d'autres, non.
Le divan, c'est chez Miller et Rubinesco. Ailleurs, c'est un siège normal.Flavius a écrit:
Mouais. Mais surtout qu'ils ne m'attendent pas pour m'allonger sur leur divan. Le mien est très confortable et depuis le temps je l'ai amorti.
Paulette a écrit:Je ne sais pas s'ils sont rares ou non.Flavius a écrit:
Il sont plutôt rares non ? On le retrouve peut-être dans le syndrome de Stockholm ?
Ce que je sais, c'est qu'on ne peut pas préjuger des réactions des autres selon les siennes propres.
Seul les sociopathes sont capables de s'abstenir de ce sentiment.Paulette a écrit:
Mais pourquoi vouloir généraliser ce qui appartient à chacun ?
Parce que tu ne peux pas concevoir que quelqu'un n'éprouve pas de haine dans ce cas-là ?
Ce n'est pas parce que tu ne peux pas le concevoir que ça n'existe pas.
Dévoré par la haine, oui, c'est malsain, mais on peut haïr sans se pourrir la vie pour autant.Paulette a écrit:
Non, c'est bien aux terroristes qu'il le dit.
Et pour moi, ce sont les gens dévorés par la haine qui sont des sociopathes.
Les philosophes stoïciens, en tout cas, ne me paraissent pas sociopathes.
Flavius a écrit:
Merci Madame Sécu !
Flavius aime ce message
Le sécu ne rembourse pas la psychanalyse et les psys normaux (si ça existe...) sous condition.
Avec le recul, j'aurai dû lui faire payer les séances
Azalee a écrit:
Le sécu ne rembourse pas la psychanalyse et les psys normaux (si ça existe...) sous condition.
Il y a des changements avec la Covid, il est question de remboursement des séances à partir de 2022.