Paulette a écrit:Vous avez parfaitement raison.
Je vous laisse donc la conclusion, et je vais faire quelques provisions, car il se trouve que même un esprit éthéré comme le mien doit se sustenter.
N'oubliez pas le sel ni le poivre.
Paulette a écrit:Vous avez parfaitement raison.
Je vous laisse donc la conclusion, et je vais faire quelques provisions, car il se trouve que même un esprit éthéré comme le mien doit se sustenter.
Dan22 a écrit:Amen !!!
Mutine aime ce message
Arlequine ignorait qu'elle avait affaire à des gens plus érudits, aussi me suis-je un peu emmêlée les pinceauxFlavius a écrit:
Mais c'est Arlequine qui a relié tout ça. Je me suis contenté de lui donné une explication sur le commandement : tu ne tueras point qui lui semblait être un anachronisme dans une religion du pardon. Etpicétou.
Il y a belle lurette que j'ai arrêté. J'ai compris le truc, je m'auto-écoute.Paulette a écrit:
Oh ben dis donc, tant mieux, ça m'aurait chagrinée que tu sois obnubilée par la Mélenche.
Sinon, t'en as parlé à ton psy ?
Nan. J'envoie la note à Bruno.galadriel a écrit:Et tu te paies à la fin de la séance ?
Il parait que, parfois (connais pas encore) les Psy sont plus ..... déglingués (HUMOUR) que leurs maladesAzalee a écrit:
Il y a belle lurette que j'ai arrêté. J'ai compris le truc, je m'auto-écoute.
Pour info, Garrido a, comme prévu, tenté d'expliquer que le terme n'était pas approprié. Elle a utilisé l'auteur d'un livre (je ne sais pas si c'est celui dont parlait Paulette hier.Paulette a écrit:extrait
“Vous n’aurez pas ma haine”
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère se serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un œil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Je n'en ai connu qu'une, doncArlequine3 a écrit:Il parait que, parfois (connais pas encore) les Psy sont plus ..... déglingués (HUMOUR) que leurs malades
Paulette a écrit:Le commandement "Tu ne tueras point" précède de loin le christianisme, il est au chapitre 20 du Livre de l'Exode, deuxième livre de l'Ancien Testament.
Mutine et Paulette aiment ce message
Arlequine3 a écrit:
Il parait que, parfois (connais pas encore) les Psy sont plus ..... déglingués (HUMOUR) que leurs malades
Je m'en doutais, vu que celui d'hier, c'est sa femme qu'il a perdue.Paulette a écrit:ce n'est pas le même, mais merci d'avoir cité celui-là.
Devoir, certainement pas. Inévitable, comme tout sentiment.Paulette a écrit:
C'est exactement ce qui ressort de certains commentaires faits ici.
Paulette a écrit:C'est exactement ce qui ressort de certains commentaires faits ici.LV426 a écrit:Juste un petit mot sur le livre d'Antoine Leiris, que j'ai lu.
La raison pour laquelle il dit "vous n'aurez pas ma haine" est expliquée assez clairement, il me semble.
Sa compagne et lui-même ont eu un fils, qui est très jeune (3 ou 4 ans?) au moment où il perd sa mère.
Il ne veut pas l'élever dans un sentiment et une atmosphère mortifère.
S'il ne hait pas, c'est, d'une certaine manière, qu'il a autre chose de plus important à faire.
On peut penser qu'il est dans l'erreur et qu'il est impossible de ne pas éprouver ce sentiment.
Mais je ressens confusément que la critique est ailleurs (je ne dis pas que c'est le cas ici).
Comme si dire vous n'aurez pas ma haine, c'était "mal", moralement répréhensible.
Comme si éprouver de la haine était une sorte de devoir.
Lui, de son côté, dit simplement ce qu'il éprouve, ce qu'il compte faire, n'exhorte personne à suivre son exemple, ne donne pas de leçon.
Pour être sincère, je dois dire que la lecture de ce livre m'a tiré des larmes.
Mais ce n'est pas l'idée contenue dans le titre qui est particulièrement en cause.
Et, naturellement, qu'il m'ait ému ne prouve rien. Je l'indique uniquement pour être complet, par souci d'authenticité (et au risque d'être impudique).
Sinon, d'un point de vue tout à fait différent (disons que c'est le nominaliste qui se réveille), ben...la haine, c'est juste un mot.
Du blabla et ce qu'on peut dire dessus, c'est encore du blabla.
A quoi ça ressemble ? Comment ça se mesure ? Existe-t-il un hainomètre ? Combien de "points" au-dessus de la détestation ? etc...