beced a écrit:Accessoirement, il est assez troublant que la plupart des médias nous disent comme un fait avéré qui seront les partis présents au 2ème tour....
On a (j'ai) l'impression que c'est ce qu'ils souhaitent:
business is business...
C'est toutaféssa
D'ailleurs, les lignes bougent à nouveau, depuis deux jours, au bal des faux-culs de la Législative.
Le champion toutes catégories du changement d'avis, de l'a-peu-près, de la couillonnade programmatique, c'est le RN.
Tu veux gagner au dîner de con, tu l'invites.
Tata Chaton, dont la bouche se résume désormais à une ligne si mince qu'on dirait une amputation des lèvres, qui s'épouvantait d'une démission du président de la République, estime désormais que c'est "aussi" une possibilité.
Ben voyons, comme dirait le désormais invisible Zemmour
- alors, lui, c'est Nosferatu reconverti en Casper le petit fantôme...Quelqu'un devrait lui mettre sous le nez les chiffres des taux d'intérêt de la France, depuis la dissolution, qu'elle et son neveu gominé ont réclamé à grands cris.
Chaque fois que le RN l'ouvre, on sent monter une panique financière.
Et n'en déplaise à tous ceux qui brandissent des solutions tranchées, elles ne se financeront pas avec l'air du temps, leurs mesures idéologiques non définies... enfin, mal définies... à revoir quoi.
Le Medef, peu soupçonnable de pêcher par excès d'humanisme, a auditionné les responsables politiques sur leurs programmes.
C'est-à-dire du chiffre, du prosaïque, du concret, de la perspective.
Voici ce qui ressort de la rencontre...
« On n’a absolument pas compris quels seraient le calendrier et la réalité » de l’abrogation de la réforme des retraites par le RN, a réagi le président du Medef Patrick Martin après les auditions, jugeant que « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Durant cette petite sauterie, Bardella s'est plusieurs fois pris les pieds dans le tapis, notamment en revenant à sa marotte, l'immigration; il s'est fait rappeler à l'ordre, certaines entreprises tenant grâce à des travailleurs immigrés.
On savait Jojo Gomina Bardella grand cossard devant l'éternel, plus préoccupé par son abonnement chez Basic Fit que par l'avenir de la galère France.
On savait que Tata Chaton prenait une fessée de l'espace, à chaque fois qu'elle était confrontée à des réalités chiffrées; limite, on se demandait si elle n'aimait pas un peu ça, la séance d'humiliation publique. Coquine, va.
Mais la démonstration éclatante de l'incurie d'un parti qui prétend arriver aux affaires flanque tout de même un peu les chocottes, d'autant que son électorat semble fabriqué du même bois, complètement inconscient des pressions économiques.
Un parti qui élude le reste du monde par principe, qui fait semblant d'ignorer que l'invasion de l'Ukraine est cause de l'inflation de l'énergie, que cette guerre n'est pas de notre ressort mais que nous sommes co-responsables de ce qui se passe sur notre continent, et qu'on ne se fera pas respecter en baissant culotte devant le botoxé Poutine.
Un parti qui a basé son expansion sur le repli et qui a prospéré sur la colère des gens, pas sur des élans positifs.
Je pense que beaucoup de gens n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe lorsqu'on ne veut plus prêter d'argent à un pays. Surtout un pays qui vit à crédit.
Je crains d'ailleurs que beaucoup ne vivent avec la conviction que,
"Ca n'arriverait jamais en France".OK. C'est une approche... téméraire.
Par prudence, desfois que nos créanciers ne partagent pas la vision artistiquement floue du RN, je conseille néanmoins d'envisager l'avenir avec le troc. Ne jetez pas l'abominable photophore en poils de yéti de cousine Isabelle, on ne sait jamais.
Car lorsque certains siphonnés du cortex expliquent que nous n'aurons jamais à rembourser la dette parce qu'on l'annulera (!), ils sont très seuls dans un monde qui n'a rien à faire de leur bulle mentale.
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! Si vous étiez en France que feriez-vous ? 
. Car énoncer quelques faits saillants ne l'est pas.
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