Flavius a écrit:
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regarde sans rien faire.
Albert Einstein.
Cette subtile "boutade" m'a conduit à reprendre la réflexion sur ton précédent message, qui montre mieux ce qui différencie encore nos regards.
Moi, j'ai débuté mon parcours enfant sous les bombes anglo-saxonnes qui arrosaient les allemands souvent nazy qui circulaient jusque dans ma maison, puis sous la mitraille des FFI ou FTP quand on a traversé la ligne de la "zone libre" .Les maquisards attaquaient les allemands ou l'inverse, dès 1942.(ligne zone libre, zone occupée)
Sans faire le détail, tout ça laisse une empreinte dans la mémoire et le ressenti dans la perception de l'actualité. Car j'ai appris à survivre avant de savoir réfléchir et je garde ce handicap pour juger plus libre l'aujourd'hui.Très jeune pourtant, dès la fin de l'école , et donc à la libération, j'ai vite perçu les mêmes dangers du communisme. Les tentatives plus ouvertes du Troskisme me sont restées totalement étrangères, pour ne pas dire plus.
J'ai assez vite côtoyer les Mendes et consorts, et plus tard mais rapidement, j'ai côtoyé les Rocardiens et personnellement lui même, dans les milieux professionnels où j'étais engagé, après ma démission du secteur public (telecom dans les PTT) qui était déjà l'image pitoyable qu'est la fonction publique d'aujourd'hui.
C'est sans doute pour ça que
l'odeur Lepen, que j'ai croisé plusieurs fois physiquement rue Soufflot (face à la faculté de Droit) ,
me garde des relents difficiles à évacuer.C'est le recul que nous offre Zémmour dans sa vision historique de l'Histoire et de ses méandres, qui m'aide aujourd'hui à regagner plus de liberté pour sentir l'avenir et mieux comprendre la mystification des bons bourgeois dits de gauche jouant de
la finance forcément internationale. C'est en effet ça le vrai territoire des dominants d'aujourd'hui reconnu comme tel.Macron n'en est encore qu'un petit garçon. Mitterand avait déjà su y installer son aide de camp, ...(Attaly). et Holland suivre sur le paillasson résiduel.
Reste que pour moi, le facho reste quant même toujours une menace mais
l'épouvantail a changé de couleur sinon de nature. Là est le problème, disons l'analyse préalable,
l'identification du combat, s'il n'est pas trop tard.
Mais comme l'Histoire se répète toujours, les générations futures auront leur menu déjà préparé.