jacot3 a écrit:
Et bien je vais apporter la contradiction !
Quand un crétin dont on ignore l'identité dit du ministre "il va nous faire pleurer", les bornes de décence sont largement dépassées ! Nous ne sommes pas là dans l'antagonisme droite-gauche ! je comprends parfaitement que Monsieur Veran qui sortait d'une visite en réanimation perde son calme et demande au(x) député(s) de sortir pour aller visiter les réanimations.
Quand vous dites que la représentation nationale est insultée par les propos de Mr Veran c'est absurde ! Ce sont les représentants du peuple qui insultent celles et ceux qui les ont élus en tenant des propos d'une telle stupidité. L'heure est bien trop grave pour que l'on accepte les ricanements infantiles d'une partie de l'opposition. Ce sont des comportements de cours de récré.
Merci pour cette contradiction. Que deviendrait nos débats sans cette dernière ?
Où vous avez raison, c'est quand vous dites que ce n'est ni une question de droite ou de gauche.
Sortir d'une consultation en réanimation et avoir vu deux malades plus jeunes en réanimation, ne reflète absolument pas une réalité. Et jouer sur l'émotion ne me semble pas de bon aloi. Comme vous le dites si justement, prendre les députés et le peuple pour des enfants, vient surtout de notre gouvernement. Ils nous ont infantilisés depuis le début. Et c'est une majorité de commentateurs qui le dit.
Ensuite, ce n'est pas pour cela que Véran nous a fait ses petits nerfs. Alors que le gouvernement s'était prononcé pour une prolongation jusqu'à février de l'état d'urgence sanitaire, l'opposition, tout à fait dans son rôle, voulait cantonner cette prolongation au 14 décembre.
Olivier Véran a depuis fait son mea-culpae.
Maintenant, l'exaspération de l'opposition vient peut-être aussi du fait d'une part qu'elle n'est associée à plus aucune décision, et d'autre part, que depuis le début de cette crise, on a fait que nous mentir et nous raconter des conneries. Actuellement les décisions sont le fait de trois hommes à l'Elysée. Quant à Véran, il n'est pas le dernier à avoir accumulé les mensonges. Il était là depuis le début.
Pour le reste, vous devriez reprendre les journaux officiels de la IV ème et début de la Vème république pour constater de la virulence des députés à l'égard des ministres, virulence sans commune mesure avec ce qui se passe à l'heure actuelle.
Voyez-vous, quand on a choisi le mensonge, que ce soit en politique, comme dans d'autres domaines pour dissimuler les manquements, soyez certains que la vérité finit toujours, un jour ou l'autre, par nous sauter à la gueule.