Ok.Flavius a écrit:
Non, il se disait plutôt dans la lignée de Blum. Cocasse pour un homme qui avait été décoré de l'ordre de la Francisque en 1943 et de ses amitiés avec des gens aussi sulfureux que Bousquet.
En fait ces hommes de droite pensaient que Mitterrand, allié aux communistes, dans un programme commun, mettraient la chienlit dans le pays, avec des mouvements de rues et peut-être un appel du PCF à Moscou. Il n'en fut rien. D'autres comme Zemmour en avaient assez de cette droite centriste, incapable d'avoir un vrai programme de droite. Ils se disaient que Mitterrand au pouvoir, ça ne pourrait durer et que l'on retournerait aux urnes en élisant une vraie droite. Pour cette union des droites, il fallait se débarrasser de Chirac et son cordon sanitaire refusant toute alliance avec l'extrême-droite d'une part ; et de Jean-Marie -le- Pen de l'autre. Il attendait une Marine-le-Pen en quelque sorte.
Toutefois, à cette époque, il n'imaginait pas une seconde de présenter sa candidature. Il pensait à un souverainiste comme de Villiers ou Séguin.
Il le dit aujourd'hui, si une autre personnalité s'était présentée avec cet objectif, il aurait préféré et lui aurait volontiers cédé la place. Il se serait contenté de le soutenir. Et ça je veux bien le croire.
Un pari, en quelque sorte.