Avenir de la France

Flavius a écrit:
Ce qui est le plus affligeant c'est le silence des autorités qui se rendent les complices (volontaires) de cette "dé-cultarisation". Les abêtis sont tellement plus faciles à gouverner !

MrPhelps a écrit:

Flavius a écrit:
Ce qui est le plus affligeant c'est le silence des autorités qui se rendent les complices (volontaires) de cette "dé-cultarisation". Les abêtis sont tellement plus faciles à gouverner !

  On l impression d assister à une nouvelle inquisition religieuse voilà quand la majorité accepte le dictat d une ultra minorité de tordu. Sinon hésite pas aller sur topic univers spatial on va avoir les premiers foto de James weebsounet 

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:
Ce qui est le plus affligeant c'est le silence des autorités qui se rendent les complices (volontaires) de cette "dé-cultarisation". Les abêtis sont tellement plus faciles à gouverner !

Oh que oui ! Mais il y a des abêtis de toutes les sortes !

Paulette a écrit:Sinon, à propos de ne pas oublier, on peut aussi ne pas oublier de souhaiter l'anniversaire de Mutine, alias Âme lutine sur le topic dédié.

Flavius a écrit:
Mon souci réside surtout dans la déconstruction que certains appellent de tous leurs vœux. Cela passe par aussi par une Education nationale que se recentre sur sa mission : transmettre des savoirs. C'est déjà une belle ambition selon moi. L'histoire et la culture suivront...

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:
Mon souci réside surtout dans la déconstruction que certains appellent de tous leurs vœux. Cela passe par aussi par une Education nationale que se recentre sur sa mission : transmettre des savoirs. C'est déjà une belle ambition selon moi. L'histoire et la culture suivront...

Certes ! Mais je connais moult enseignants qui ont cet objectif : faire passer des connaissances. Le problème, c'est que les élèves n'apprennent pas les leçons, ne font pas les devoirs, et n'écoutent rien en cours, obsédés qu'ils sont à l'idée du moment où ils retrouveront leur portable.

Flavius a écrit:
Je suis entièrement d'accord. Et pourquoi selon vous en est-on arrivé là ?

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:
Je suis entièrement d'accord. Et pourquoi selon vous en est-on arrivé là ?

Par l'évolution de la société et des techniques.
A cause de la nature humaine.

Flavius a écrit:
D'accord avec la première phrase.
Qu'entez-vous par nature humaine ? C'est plutôt vaste.

Paulette a écrit:Autrefois, il existait beaucoup de métiers qui n'exigeaient pas de formation intellectuelle, et étaient accessibles après l'école primaire. La majorité des enfants quittaient l'école à 14 ans et trouvaient à s'embaucher.
Tous ces métiers ont disparu, et actuellement il faut "un certain niveau" pour accéder à la plupart des professions.
Donc on "prend" dans le secondaire, voire dans le supérieur une grande proportion de ceux qui autrefois ne faisaient pas d'études.
Il ne faut pas croire pour autant qu'ils aient gagné en motivation, ni en capacités.
Le système scolaire a dû s'adapter.

Flavius a écrit:
Il est vrai, que fut un temps on pouvait y entrer très tôt à l'usine et finir ingénieur maison sans avait fait de hautes études.
Aujourd'hui, il semble que cela ne soit plus possible. D'abord la technologie ne le permet plus et ensuite, que faire toute sa carrière dans le même établissement n'est plus d'actualité.
Mais on ne peut faire abstractions réelles. 
- Les niveaux se sont affaissés, y compris pour les recrutements des enseignants ;
- l'immigration massive  incontrôlée et mal intégrée on changé les relations entre les élèves et les enseignants. Le nombre, le nombre, toujours le nombre.

Nous exportons des bac +16 et nous importons des bac -16.
 
Et je n'aborde même pas le problème culturel lié surtout à la religion.

Il ne faut pas tourner sans arrêt autour du pot. C'est le non-dit et la dissimulation qui nous a conduit là où nous en sommes. Et surtout ne me demandez pas la solution à ces phénomènes, je n'en connais aucune. Ce que je sais par contre c'est que ces solutions ne se résoudront avec ceux qui ont produit ces situations.

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:
Il est vrai, que fut un temps on pouvait y entrer très tôt à l'usine et finir ingénieur maison sans avait fait de hautes études.
Aujourd'hui, il semble que cela ne soit plus possible. D'abord la technologie ne le permet plus et ensuite, que faire toute sa carrière dans le même établissement n'est plus d'actualité.
Mais on ne peut faire abstractions réelles. 
- Les niveaux se sont affaissés, y compris pour les recrutements des enseignants ;
- l'immigration massive  incontrôlée et mal intégrée on changé les relations entre les élèves et les enseignants. Le nombre, le nombre, toujours le nombre.

Nous exportons des bac +16 et nous importons des bac -16.
 
Et je n'aborde même pas le problème culturel lié surtout à la religion.

Il ne faut pas tourner sans arrêt autour du pot. C'est le non-dit et la dissimulation qui nous a conduit là où nous en sommes. Et surtout ne me demandez pas la solution à ces phénomènes, je n'en connais aucune. Ce que je sais par contre c'est que ces solutions ne se résoudront avec ceux qui ont produit ces situations.

Ben voyons, je me doutais bien que, d'une manière ou d'une autre, on allait revenir à cette obsession de l'immigration, qui a elle seule (ou presque !!!) justifierait tous les maux dont nous sommes victimes !
J'ai eu la chance d'enseigner dans des établissements où il n'y avait pratiquement pas d'immigrés, et beaucoup de professeurs agrégés.
Je peux assurer que la proportion d'élèves ne manifestant aucun intérêt pour les apprentissages était grande.
Je peux également assurer que j'ai eu des lycéens musulmans qui sont devenus médecins.

Paulette a écrit:Elle te manque, c'est sûr.

Paulette a écrit:Elle te manque, c'est sûr.

Paulette a écrit:Donc, nous parlions de l'école et de la transmission des savoirs.

La majorité des gamins et jeunes gens, quelle que soit leur ethnie, leur religion, leur couleur de peau, préfère surfer sur le net et communiquer avec le portable généreusement offert par les parents plutôt que d'apprendre.
On aura beau se lamenter, c'est comme ça.
Ce désintérêt d'une grande majorité des élèves pour ce qu'on apprend à l'école a commencé à se manifester dans les années 70 du siècle dernier, et a coïncidé avec le collège pour tous.
On pouvait effectivement s'opposer à ce que tous aillent au collège.
Outre le fait que les clampins de familles riches y seraient allés quand même, et peut-être pas des enfants méritants de familles défavorisées dont les parents ne l'auraient pas souhaité, qu'aurait-on fait du reste ?
A partir du moment où les études ont été ouvertes au grand nombre, le niveau a forcément baissé. On pouvait s'accrocher aux mêmes exigences qu'avant, mais pour quel résultat ?
On avait déjà d'ailleurs bien avant "baissé" le niveau, puisque les "humanités" (latin-grec) n'étaient plus depuis longtemps des matières obligatoires.

P.S. : j'espère n'avoir insulté l'intelligence de personne, m'étant volontairement abstenue de juger mes lecteurs et d'employer la 1ère et la 2e personne.

Flavius a écrit:
Je vais vous étonner, mais là plus grande partie de votre explication me convient. J'y répondrai un peu plus tard lorsque j'aurai terminé un courrier.
Pour insulter une intelligence, encore faut-il qu'elle soit présente. Mais là je suis encore dans l'espérance.

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:
Je vais vous étonner, mais là plus grande partie de votre explication me convient. J'y répondrai un peu plus tard lorsque j'aurai terminé un courrier.
Pour insulter une intelligence, encore faut-il qu'elle soit présente. Mais là je suis encore dans l'espérance.

Pour m'étonner, il en faut plus, surtout quand je suis à peu près sûre d'avoir raison.

Flavius a écrit:
Je pensai à votre étonnement de me voir d'accord avec certaines de vos explications.
J'avais bien compris.
Si vous êtes sûre d'avoir raison...
Il manquait un smiley